1er jour sur le sol thaïlandais
Nous voilà arrivés sur le sol thaïlandais. Dehors, c’est une pluie diluvienne qui nous attend, les routes sont en partie inondées.
Les français à vélos que nous avions rencontrés à Kuta Lombok nous ont recommandé un secteur pour loger.
Dans l’avion j’avais un peu analysé le trajet à effectuer.
On se lance. 1er train.
L’aéroport est assez excentré, du coup on voit défiler du paysage pendant 1h. Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est hétéroclite ! Cela va du building dernière génération au bidonville première génération…
Arrivés au terminus, il fallait prendre un autre train, mais je ne sais pas pourquoi, j’ai voulu expérimenter le métro… L’arrêt où nous devions descendre se retrouve entre 2 arrêts du métro. On descend au deuxième, franchement au pif.
Paris, à côté de Bangkok, c’est une bourgade !
Je repère le nom d’un hôtel sur mon guide et demande mon chemin au premier thaï que je croise. « Nana… » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’il s’agite en me disant : c’est par là !
De toute façon, on ne sait pas où aller alors pourquoi pas par ici.
Je redemande ma route un peu plus loin, même scénario : je n’ai pas le temps de finir qu’on me dit de continuer dans ce sens. Il est si connu que ça mon petit hôtel pour petit budget ?
On marche comme ça pendant un bon bout de temps, je commence à en avoir ras le bol, Chaton aussi, et Chatounette n’en parlons pas. Seulement, il n’y a pas un seul hôtel sur ce fichu boulevard !
Au bout d’un moment, les indications se précisent : c’est toujours par là, mais au prochain carrefour il faudra tourner à gauche…
A force de persévérance, on tombe enfin sur un hôtel ! Le carrefour n’était plus très loin mais on n’en peut plus. On se renseigne et le prix de la nuitée tombe… C’est cher…. Je pose les sacs auprès du bâtiment et songe à poursuivre mes recherches….pendant 10 secondes ! Non, finalement je n’en peux vraiment plus, on reste là, je n’irai pas plus loin ! En plus l’hôtel dispose d’une piscine et fait très classe. Alors même si le prix est un peu élevé, on se dit qu’on l’a bien mérité, qu’on est tout de même dans la capitale, et qu’à la vue des services proposés, finalement, ce n’est vraiment pas si cher.
Le portier nous ouvre le porte, et prends nos valises qu’il pose sur un charriot, le même que celui des films américains… Grande classe !
On monte dans notre chambre, et dès que l’homme se retire, on s’affale sur le lit, en mettant la clim’ à fond ! C’est dingue cette isolation phonique. Autant la rue mériterait de se parcourir avec des boules Quiès, autant là on pourrait se croire dans le fin fond du trou du cul de la Creuse. Ça fait un bien fou !
On investit les lieux, nous reposons un peu puis décidons assez rapidement d’aller faire un tour dans le quartier.
Alors en fait, le nom de l’hôtel que je cherchais doit être le nom du quartier car tous les hôtels et boutiques suivants portent ce nom suivi de quelque chose derrière. Nana grand hôtel, Nana drugstore…
Nous devons être dans le quartier musulman. Au bout de celui-ci, cela doit être celui des Ladyboy. Pour un changement de décor, c’en est un plus que radical ! Et dire que la veille nous étions dans un petit village paisible du bord de mer en train de surfer….
Après une bonne heure de balade (avec une pause Mc Do pour moi), nous nous posons pour fumer une shisha en sirotant de succulents jus de fruits frais, puis nous rentrons à l’hôtel.
Je demande à la dame de l’accueil les mots de passe pour me connecter à internet et celle-ci me précise que cela ne fonctionne pas bien dans les chambres mais très bien dans le hall d’entrée. Je tente la connexion en entrant dans ma chambre. Visiblement, cette dame n’est jamais allée en Indonésie ! Je n’ai jamais eu une connexion aussi bonne, qu’est-ce que ça doit être dans le hall !