Visite de Bangkok, Jour 5

Aujourd’hui, nous quittons l’hôtel, nous devons donc faire nos valises avant de partir. Heureusement, il y a un service de consigne à bagages, ce qui nous permet de profiter tranquillement de ce dernier jour à Bangkok avant de prendre notre train pour Chiang Mai, au Nord de la Thaïlande.

Nous partons à pied jusqu’au musée Kamthieng. Cette maison en bois de style traditionnel convertie en musée permet de découvrir les objets, les tâches de la vie quotidienne et les croyances populaires du Nord de la Thaïlande.  Nous y passons du temps.

Au tout début de la visite, il y a un dessin animé en 3D qui explique la construction des maisons traditionnelles et les rituels qui vont avec. Il n’y a pas de paroles, c’est très clair, et surtout, le personnage principal est un gecko rigolo. Du coup, Chatounette recherche dans chaque pièce de la maison une télé où il pourrait y avoir un autre épisode de ce gecko. Elle trouve bien 2 autres écrans, mais pas de gecko. Elle est déçue, nous pas, c’était très instructif.

Je tombe aussi sur le calendrier d’Ayla (« Les Enfants De Terre » – Jean Auel) ! Il s’agit d’un morceau de bois où sont gravées 2 colonnes de 15 cases, certaines comprenant un ou plusieurs points. Ils s’en servaient pour trouver le moment le plus propice pour planter le riz.

Nous quittons le lieu et mangeons dans un de ces stands du bord de route. Très bon !

Ensuite, nous prenons le métro pour aller au parc Lumphini, le plus grand de la ville. Il y a un lac artificiel, plusieurs curiosités (l’horloge chinoise, un cadran solaire (ponctuel !), des petits temples…), des aires de jeux pour enfants. Chatounette s’y défoule comme il se doit.

Nous passons également par le Queen Sikirit National Convention Centre. Il semblerait qu’il s’agisse d’une sorte de hall d’exposition. Ce jour, des ventes en téléphonie et vêtements. Un monde fou s’y presse, et ceux qui en ressortent ont tous des sacs d’achats à la main. Les panneaux publicitaires pour la sortie de Galaxy Note 4 sont partout ainsi que celui d’Adidas promettant -70% de remise.

Nous expérimentons ensuite notre premier déplacement en taxi-moto. Nous ne savions pas comment cela fonctionnait, on le sait désormais. En fait, ils ne vont que d’un bout d’une rue à l’autre. Celui-ci nous en a fait traverser 2 et demi ! Sûrement sa plus longue course de la journée ! Il nous dépose au pied de notre rue alors que notre hôtel se trouve à l’autre bout, mais cette rue-là, ce n’est pas son territoire.

On finit le trajet à pied, nous arrêtons à notre pause shisha, certainement la dernière de notre voyage, et récupérons nos bagages.

On se positionne ensuite au bord de la rue pour trouver un tuk-tuk ou un taxi qui voudrait bien nous emmener jusqu’à la gare ferroviaire pour la somme de 150 Bahts, montant que nous avions payé précédemment pour ce trajet. Un tuk-tuk et un taxi repartent sans même négocier, juste en nous disant qu’à cette heure-ci il y a du monde et que donc c’est forcément plus cher. Un tuk-tuk accepte néanmoins. Il est 18h35 quand nous partons. Nous avons 50 minutes devant nous, la fois précédente nous avions mis un quart d’heure. Sauf que…. Il y a vraiment beaucoup de monde sur les routes, et notre chauffeur ne connait pas le chemin ! Il s’arrêtera pour demander sa route et fera demi-tour. Nous arrivons devant la gare à 19h45… Ouf ! On a eu chaud ! Vous voyez bien qu’on est ponctuel ! Et d’ailleurs, on avait même une demi-heure d’avance ! Notre train n’est arrivé en gare qu’à 20h20, on était laaarrrge !

Pauline et Jérémy nous avaient dit que les trains couchettes, c’était un réel bonheur et qu’on pourrait y passer des heures et des heures sans problème. Vous croyez que c’est la différence d’âge qui nous fait penser différemment ? Les couchettes ne se trouvent pas dans un compartiment mais le long du couloir, pas de rideau pour un peu d’intimité ou tout simplement être dans le noir, il faut mesurer moins d’1m50 pour pouvoir s’allonger, les cafards sont de la partie.

Bon, en réalité, on n’avait pas compris comment cela fonctionnait, lisez l’article de demain, vous verrez que c’était pas si mal en fait…