Arrivée à Chiang Mai par le train de nuit

Finalement, cette nuit n’aura pas été si terrible. En effet, 5 minutes après mon écrit d’hier, un type du train est arrivé pour mettre en place les couchettes. Les sièges du bas se rejoignent pour faire un lit, et la couchette du haut s’abaisse, elle renfermait des draps tout propres, un matelas, un oreiller et surtout des rideaux ! Et finalement, 1m80 ça passe tout juste si on dort avec les pieds flexes. Je n’avais pas le compas dans l’œil… Les cafards sont partis faire la java ailleurs, on devrait pouvoir dormir peinard. Le type du train a dû se lancer le défi de réussir à installer toutes les couchettes et draps du wagon en moins de 5 minutes car il est au taquet !

C’est un peu bruyant, mais si j’avais voulu, j’aurai pu mettre mes boules Quiès comme l’a fait Chaton. Je dors sur la couchette du bas avec Chatounette et je suis réveillée toute les 5 minutes par ce même rêve : Chatounette tombe du train ! C’est ballot quand même !

A 8h, le petit-déjeuner m’est servi directement à ma couchette. J’étais réveillée depuis un bout de temps, je contemplais les paysages : du vert, du vert et encore du vert. De temps en temps une maison.

Nous arrivons à la gare de Chiang Mai à l’heure, vers 10h.

A la sortie, on se fait « agresser » dans tous les sens par les chauffeurs de tuk-tuk pour nous emmener dans le centre-ville. On s’était fixé 50 Bahts vue la distance. Les tuk-tuks débutent leurs prix à 200 Bahts. Au fur et à mesure que nous avançons, les prix baissent mais ne descendent pas en dessous de 60 Bahts. Un peu plus loin, nous faisons signe à un taxi, celui-ci nous emmène pour 40 Bahts. Parfait !

Il nous dépose au pied des remparts du centre historique. Cette ville n’a rien à voir avec Bangkok. C’est beaucoup plus petit, calme, propre.

Nous disposions de deux adresses à aller voir. La première est à côté. Mais une fois sur les lieux, les chambres les moins chers ne sont plus disponibles, il ne reste que des chambres au quadruple du prix visé. On se dirige vers la 2^ème adresse. Il faut marcher un peu et Chaounette est dans l’un de ces rares moments où elle est pénible voire insupportable. Il faut dire qu’on crève de chaud. Elle est rouge fluo et ruisselle du visage. Je décide donc de poser les sacs où nous sommes et d’aller voir toute seule la 2^ème adresse pour voir si cela conviendrait et serait disponible. Les chambres n’ont rien à voir avec les photos que nous avions pu voir mais l’ensemble est plus que correcte, il y a une piscine et les français que nous avions repérés dans le train avec leurs 2 enfants sont là également. La nuit est à moins de 10€ (300 Bahts).

Je retrouve Chaton et Chatounette qui étaient sur le point de passer à table pour se désaltérer et grignoter quelque chose. Et un jus de mangue accompagné d’une crêpe chocolat-banane, s’il vous plaît !

Arrivés à l’hôtel (SK1), on se rue dans la piscine ! On y restera un bon moment. Les français y sont également et rapidement le dialogue s’ouvre.

Puis les bières accompagnent les paroles (du rhum pour moi bien sûr !). Le Mai Tai, vous vous souvenez ? Il est toujours aussi traitre entre nous ! On passe ainsi un bon moment ! Il faut dire qu’on a quelques points communs : lui est moniteur de ski et elle professeur des écoles…

On dînera ensemble au restaurant d’hôtel puis nous irons faire un tour au marché du dimanche. C’est très animé, on y trouve un peu de tout, beaucoup de souvenirs intéressants mais c’est un peu tôt pour nous à ce stade du voyage, énormément de stands de nourriture et encore plus de fauteuils pour se faire masser. On y serait bien resté mais Chatounette commence à flancher. Nous rentrons à l’hôtel et allons nous coucher.