Visite d’Antananarivo, la capitale de Madagascar

Chatounette et moi ne sommes pas très matinales alors nous avalons notre petit-déjeuner, bien varié, à toute vitesse pour rattraper notre retard. En route pour la visite de la capitale !

Nous nous dirigeons vers le palais présidentiel.

L’escalier qui y mène est rempli de vendeurs en tout genre. Alors que nous sortons nos appareils photos, un monsieur nous avertit : « Attention à vos appareils, il y a pleins de pickpockets par ici ». Nous poursuivons.

Arrivés devant le palais présidentiel, un panneau signale qu’il est interdit de photographier le bâtiment. Zut ! Nous nous dirigeons maintenant vers le palais de la reine, ou Rova, à prononcer « Rouv ».

Cela grimpe plutôt bien mais permet d’avoir de superbes points de vue sur la ville. Nous prenons notre temps, et bifurquons de temps à autre de l’axe principal au grès de notre curiosité.

A quelques mètres du palais de la reine, nous sentons que nous approchons : de faux guides commencent à nous coller. Ce qui a le don de nous agacer.

Nous bifurquons de l’itinéraire pour tenter d’arriver au palais de la reine par une autre route mais nous ne trouvons que des bidonvilles et des poules qui ne donnent pas envie de s’engager davantage. Demi-tour.

Un nouveau faux guide nous colle la grappe. Cette fois, nous sommes amusés car nous savons qu’en revenant vers le palais de la reine, les faux guides vont se chamailler pour déterminer qui a vu les touristes que nous sommes en premier. Et ça ne manque pas ! Cela nous permet de discuter tranquillement avec le guichetier officiel. Et bien qu’il y ait écrit « guide obligatoire », celui-ci nous apprend que nous ne sommes pas obligés d’en prendre.

A la vue des tarifs affichés, nous décidons de nous concerter un peu à l’écart pour savoir si oui ou non nous prenons un guide. Je fais donc dans un coin à l’ombre la lecture du Guide du Routard puis du Lonely Planet. Notre choix est fait, nous ne paierons même pas l’entrée du palais : tout a brûlé en 1995, le palais est une coquille vide !

Nous en faisons le tour puis redescendons vers la ville basse. Que de marches ! On se fait tous la réflexion qu’on aurait dû les compter tellement il y en avait !

Arrivés à la ville basse, nous sommes en plein dans un grand marché. Il y a un monde fou. Je découvre à nouveau tout un festival de fruits et légumes inconnus au bataillon.

Puis je sens une main dans ma poche… Un pickpocket ! Je le prends la main dans le sac ou plutôt ma poche ! Je lui choppe le bras pour ne pas qu’il m’échappe. Sa main est vide. Je regarde l’autre main : une liasse de 50.000 Ariary ! Je les lui prends et me sauve sans demander mon reste, ayant peur notamment des représailles. Je m’empresse de prévenir le reste de ma troupe : soyez vigilants !

Nous avons désormais hâte de trouver un endroit où nous poser et manger. Il est 14h, nous avons faim et sommes rincés. Et toute cette effervescence commence à nous peser. Nous avons envie d’un endroit au calme.

Trop drôles à regarder ces oiseaux!

L’un des restaurants le plus proche proposé par mon guide me fait saliver d’avance : « Au coin du foie gras ». Mon Dieu quel scandale à nouveau ! 5 foie gras différents en entrée (au poivre, à la figue, à la vanille….) + 1 foie gras poêlée à la vanille, magret en plat, et pas de dessert car nous sommes full ! Le foie gras est fabriqué à Madagascar, un peu plus au Sud d’Antananarivo.

Après ce repas, nous avons repris toutes nos forces et notre vigueur, prêts à affronter à nouveau la ville. Nous repassons près de notre hôtel pour redescendre de l’autre côté et arriver sur les Champs Elysées malgaches : l’avenue de l’Indépendance, qui mène à la très belle gare ferroviaire dont les trains ne prennent aucun passager, uniquement de la marchandise.

L’avenue de l’Indépendance n’a que pour seul point commun avec les Champs Elysées la largeur de sa voie. Car le luxe et la propreté ont été remplacés par la saleté et la pauvreté. Les différences sociales sont énormes.

La nuit commence à tomber et il se dit qu’il est très dangereux de se promener de nuit à la capitale. Nous rentrons donc à notre hôtel. Chatounette passe aux devoirs, puis nous dînons à notre hôtel. Du foie gras pour changer !

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