Escale à La Réunion et arrivée à Madagascar

Une nuit dans un avion, c’est quand même pas terrible…  Va falloir qu’on passe à la première classe, leurs sièges vendent trop du rêve !

Nous atterrissons à l’aéroport Roland Garros de La Réunion vers 8h30. Et là, surprise, nous avons finalement droit de sortir de l’aéroport durant nos 6 heures d’escale. Oui, parce que, j’avais téléphoné au préalable à la compagnie aérienne (Air Austral) pour savoir si nous pourrions sortir durant notre escale ; réponse : « non ». Même question à l’enregistrement, réponse : « oui ». « Ah bon pourtant quand j’ai appelé la compagnie m’a dit le contraire, parce que ça change tout pour l’organisation de mon sac cabine !» « Ah oui c’est non en fait ». Et arrivés sur place, c’est « Oui ». Grrrr !!!

Nous avons beau avoir 6 heures d’escale, nous ne tentons pas l’option « plage », située à 40 minutes sans embouteillage, ce qui est rarement le cas. Et puis nos maillots de bain sont en soute au final !

Nous décidons de nous octroyer une petite visite de Saint-Denis. Nous avons été franchement déçus ! Saint-Denis du 9-3 aurait plus d’attraits ! Néanmoins, c’est toujours mieux que l’aéroport. Nous déambulons dans la rue piétonne disharmonieuse, déjeunons, puis longeons la mer avant de retourner à l’aéroport.

Deuxième vol, très court celui-ci, pour arriver à Antananarivo.

Alors là c’est le choc des cultures ! Pour commencer, nous sommes très mal accueillis par le personnel de l’aéroport qui râle parce que nous n’avons pas eu le papier d’entrée à remplir avant d’arriver. Et pour l’obtenir, la dame nous fait tout un foin ! Comme il y a 154682 questions, on met du temps à le remplir et la dame s’impatiente : « Bon ! Vous n’avez toujours pas fini ? ». Moi : « Bah c’est long ! ». Elle, dans sa moustache : « Bah c’est rien comparé aux papiers que vous nous demandez pour aller en France… ». Oulala ! Elle me chauffe la dame, va falloir qu’elle se calme et moi aussi !

Sortis de là, on se fait assaillir par les porteurs de valises et pousseurs de chariots à roulette où mettre les valises. Ils sont oppressants de par leur supériorité numérique ! Une ruche qui nous tourne autour ! Et nous n’avons rien vu arriver, nos sacs sont tous portés par une personne ! Evidemment, il faut raquer, ce que nous faisons, mais ça ne leur suffit pas ! Je trouvais personnellement que la somme donnée était exorbitante ! Si à chaque pas, nous devons donner cette somme, on va rentrer en slip, et sans aller bien loin ! Arrivent ensuite les mendiants avec bébés dans les bras, puis c’est au tour des chauffeurs de taxis….

Finalement, les chauffeurs de taxis sont les plus réglos : le prix annoncé est celui qu’indiquait mon guide après négociations, et nous n’avons pas eu à négocier.

Installés à bord, toute pression redescend. La voiture est spacieuse, propre et insonorisé. Je regarde le paysage défiler et je suis comblée. C’est beau ! Et puis, ça y est, nous y sommes enfin!

Les maisons sont colorées, il y a les rizières, puis les collines d’Antananarivo, dont l’une est surmontée du palais de la reine, se dressent devant nous.

La route est bonne, mais arrivés à la capitale, la moitié des voies servent aux piétons ! C’est dingue le monde qu’il peut y avoir à pied !

Notre chauffeur nous dépose au pied de notre hôtel et nous découvrons notre chambre. Au top !

Nous nous installons tranquillement, puis partons dîner au restaurant de l’hôtel, qui serait la cantine gastronomique incontournable des expats.

Un feu de cheminé nous y attend ! (Il fait frais le soir, mais de là à faire du feu….) C’est la grande classe, et le menu laisse rêveur. Je ne sais que choisir. Moi qui rêvais d’une raclette avant de partir, je me tâte, il y en a. Ainsi que toutes les spécialités fromagères et de charcuterie, du poisson, du canard, du foie gras, des plats locaux…. Nous nous offrons un festin ! Apéro, entrée, plat, dessert. Un scandale !

Chatounette finira par s’endormir sur la banquette et, repus comme nous sommes, nous nous disons qu’il est vite temps d’aller nous coucher, ce que nous faisons.

Chaton, Chatounette et les darons au restaurant à antananarivo
Les Arcs ou Antatanarivo??

Petits ajouts de Chaton :

Je n’avais pas remarqué mais la fenêtre passager du taxi tenait par un tournevis. A la première petite aspérité de la route, le tournevis est tombé, et la vitre est descendue d’un coup sec au fond de la portière… Et le chauffeur de dire : « oui, elle ne tenait pas très bien, ça ne vous dérange pas si on roule fenêtre grande ouverte ? ».

Et deuxième chose, Chaton a été frappé par la pauvreté du pays. Moi, je m’attendais à pire, Madagascar étant classé parmi les pays les plus pauvres au monde. Mais comme lui regardait le paysage à droite, et moi à gauche et que mes parents sont de vrais normands (peut-être bien que oui, peut-être bien que non, ni pour ni contre bien au contraire), nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord. Comme quoi, tout est relatif !

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