Tong Saï et escalade, Railay

Chaton a fait sonner un vrai réveil, à 8h00, et une belle journée s’annonce. Un grand ciel bleu nous salue. L’escalade devrait être chouette ! Nous partons au petit-déjeuner, et le temps de le prendre, le vent se lève, et cinq minutes après, il pleut. Décidément !

On tourne un peu en rond, et ne savons pas trop comment organiser notre temps. Finalement, le beau temps se lève, et Chaton part grimper avec un guide.

Chatounette et moi, suivies par Lise et Jérémy, filons à Ton Saï, une plage un peu plus loin, réputée pour son site d’escalade. Enfin, « filons » n’est pas vraiment le mot, pour y accéder il faut d’abord se rendre à Railay Ouest. De là, soit on a de la chance et la mer est suffisamment basse pour y accéder à pied par la plage, soit, comme nous, on emprunte un chemin périlleux qui conduit à Ton Saï.

Lise et Jérémy se le tentent malgré tout par la plage, l’eau n’étant pas très haute. Chatounette et moi nous engageons sur le chemin. Au départ, des touristes nous préviennent que c’est difficile. Je leur demande si c’est faisable avec Chatounette et ils me répondent que oui mais qu’il faut faire attention.

On s’y engage. D’autres personnes en sens inverse continueront de nous dire prudence. Le trajet se transforme en séance d’escalade pour Chatounette. Il y a des escaliers naturels (des racines) tellement raides, avec des marches tellement hautes, que cela revient à une « Jaune » du Block Out pour Chatounette. Pose ton pied ici. Regarde par où il faut passer. Allez ! Pousse sur ta jambe !

Pour les parties où cela redescend, avec toujours autant de pentes, les techniques sont variables : il y a la corde qui sert de main courante : Chatounette s’en sert pour faire Tarzan la banane (ou des balancers en gym selon le jargon), le demi-tour pour descendre comme sur une échelle, ou alors la technique de l’araignée, en posant les mains sur les rochers loin devant et on fait avancer les pieds. Bref, elle s’éclate !

Peu avant de sortir du chemin, des singes se chamaillent. Ils sont marrants à voir, on s’arrête 5 minutes pour les regarder. C’est à ce moment-là que Lise et Jérémy nous ont rejoints.  Trop galère par la mer, paraît-il.

Nous poursuivons notre chemin lorsque de belles parois karstiques surgissent de la jungle. Elles sont équipées pour l’escalade. C’est haut, c’est large, c’est beau. Les parois se prolongent en traversant la plage et plongent à nouveau dans la forêt.

Nous longeons ces parois pour nous rendre sur la plage. L’endroit est magnifique. Nous nous baignons, mais la marée n’est pas encore assez haute. Espérer plus profond que le genou, c’est marcher loin ! On se contente d’une faible profondeur et nous allongeons sur le sable, mais dans l’eau.

Une slack-line est tendue sur le bord de la plage, nous nous y amuserons 10 minutes. La slack est très étroite, bien longue, pas très tendue et assez haute. Difficile, donc ! Et en dessous, il y a beaucoup de détritus. Ici, c’est incroyable ! Autant la plage est belle, autant, derrière, c’est un véritable dépotoir ! Des ordures de partout ! Jérémy trouve un grand sac plastique, on le remplit d’ordures qui rodent sur la plage, et il ira le donner à un bar. Mais à mon avis, il risque de finir dix mètres plus loin…. Triste !

Le soleil commence à redescendre, deuxième séance d’escalade pour Chatounette pour le trajet retour. On se baigne à nouveau une fois arrivés à Railay Ouest. Quand on sort de l’eau, il fait presque nuit. Nous rentrons directement à l’hôtel.

Chaton nous y attendait. On lui raconte notre après-midi et il nous raconte la sienne. Il est enchanté de sa journée, il a bien grimpé. Il regrette juste de ne pas maitriser mieux l’anglais pour pouvoir communiquer plus et plus facilement avec son guide.

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