Le lagon de Railay
Chaton ayant disposé de son après-midi la veille, à mon tour de faire ce que je comptais faire depuis un petit bout de temps déjà : aller admirer le point de vue et le lagon qui se cachent derrière les falaises.
Je décolle à 10h. Il faut 10 minutes de marche pour arriver au pied de la falaise puis 10 autres minutes pour gagner le point de vue. L’ascension est sportive. C’est très pentu, hyper glissant mais il y a une corde pour aider à monter et des « marches » ont été taillées dans la terre.
Chatounette aurait pu grimper au sommet, mais arrivée en haut, je pense qu’elle aurait été rincée. Mais de toute façon, elle n’aurait jamais pu descendre jusqu’au lagon.
Pour monter, il faut s’agripper aux branches ou aux racines, on ne fait plus trop la différence dans cette terre grasse. Escalader des rochers très tranchants, mais avec le défilé des touristes, les roches se sont usées pour former des marches plus ou moins régulières et lisses. En gros, ça laisse deux possibilités : des prises coupantes mais non glissantes, ou des prises lisses mais glissantes. J’ai adoré ! C’est hyper ludique !
Et puis cette vue quand on parvient au sommet……
Un isthme étroit sépare Railay Ouest de Railay Est. Des plages de chaque côté, les cocotiers au milieu. Des nuances de bleu différentes selon les baies. Une image de carte postale.
Je me dirige ensuite vers le lagon. Là, c’est carrément de la descente en rappel, mais sans baudrier ! Très sport ! Je ne fais pas la fière ! Mais la descente en valait la chandelle : le lagon est là, couleur « encre bleue des mers du Sud », dans un cirque de falaises karstiques. Il y a de l’écho, c’est rigolo, je suis en extase, mes mirettes n’en peuvent plus. Une image de « papier-peint du bureau » dans l’ordinateur, encore mieux que la carte postale !
Je prends le temps de m’y baigner, je suis toute seule, je suis au paradis !
Mais je ne traîne pas trop, car j’ai rendez-vous à midi avec Chaton, et il est 11h45. J’arrive à 12h15, mais Chaton est encore plus en retard que moi. Il rentre de la plage avec Chatounette à 12h18. On n’est pas trop chou à avoir le même temps de retard ?
J’ai motivé Chaton à aller voir le lagon et le point de vue dans l’après-midi. Pendant ce temps-là, avec Chatounette, nous irons explorer un nouveau secteur, une nouvelle plage.
Sauf que lorsque nous partons, c’est marée basse ! Ça va être coton de pouvoir se baigner dans la mer! Nous longeons une première plage, puis une deuxième et nous nous retrouvons dans une resort. Une grande piscine est là, à débordement, surplombant la mer, et les transats qui n’attendent que nous… Je cherche la réception de l’hôtel, pour avoir l’autorisation de m’y baigner avec Chatounette en échange de la consommation d’une boisson ou deux, mais je ne trouve personne. Je ne cherche pas plus, on fait comme chez nous, on s’y installe, et y squattons un bon bout de temps. Souvenirs de toutes ces resorts que nous avons pu squatter en Indonésie…
Chaton ne devrait plus tarder à rentrer du lagon, alors nous repartons et nous nous croisons à mi-chemin sur le trajet retour. Quelle synchronisation !
Sauf que, si vous avez bien suivi, c’était marée basse, il n’y avait donc pas d’eau dans le lagon… Chaton a un peu les boules, et on peut le comprendre ! Cependant, tout comme moi, il a adoré la balade ! Même sans lagon on y serait allé ! Et puis ce point de vue, au sommet, marée haute ou marée basse, il reste toujours le même : magnifique !
Nous rentrons à l’hôtel, achetons nos billets de bateau pour la suite de notre voyage, mangeons au restaurant de notre hôtel, comme d’habitude, sauf que ce soir, c’est le dernier soir, alors Mai Tai !