Retour des Cyclades

Nous avons commandé notre petit-déjeuner pour 7h30. En effet, nous avons un bus à prendre à 8h40 et l’arrêt se trouve à une dizaine de minutes à pied. Et comme il se trouve en haut d’une pente bien raide, nous voulons avoir le temps de nous en remettre avant de monter à bord.

Pour l’heure, nous profitons une dernière fois des lieux : le lever du soleil est magnifique sur cette mer d’huile, la piscine à nos pieds, les matelas au ras de l’eau avec leurs rideaux qui volent au vent, ce calme…

Allez, arrêtons de rêver, en route !

Nous arrivons à 8h29 à l’arrêt de bus. Je m’étais renseignée au préalable auprès de 3 personnes concernant ce trajet qui nous conduirait à l’aéroport. Les trois versions étaient concordantes, et les auditeurs de qualité : la dame de notre hôtel, la dame de la gare principale des bus, un monsieur qui descendait du bus. Tous s’accordaient à dire qu’il y avait un bus à 8h40, qu’en 7 minutes il nous déposerait à Fira, la ville principale de l’île et le terminus de toutes les lignes de bus, et qu’ensuite nous aurions un bus à 9h, qui nous conduirait en 10/15 minutes à l’aéroport.

arrêt de bus d'imerovigli à santorin

Lorsqu’à 8h40, un bus arrive, mais en sens inverse, nous sommes un peu perplexes. Surtout qu’on nous avait dit qu’il ne pouvait pas y avoir de bus en ce sens… Le chauffeur s’arrête à notre hauteur. Je lui dis que nous souhaitons aller à Fira. Il me fait signe de monter. J’insiste un peu : « vous êtes sûrs qu’on ne va pas aller à Oia ? On veut aller directement à Fira ! ». Il me dit de patienter, et il passe un coup de fil. En raccrochant, il nous fait signe de monter. Soit ! Allons-y gaiement !

Mais cela ne rate pas, nous allons à Oia ! C’est mort pour le bus de 9h ! Et le suivant est à 10h ! Sachant que notre avion décolle à 11h35, on se dit que c’est jouable mais qu’on ne doit pas avoir de mauvaises surprises supplémentaires !

En attendant, on se promène en bus et nous traversons Oia une nouvelle et dernière fois. A la place des 7 minutes pour rejoindre Fira, nous avons mis 50 minutes !

On arrive à Fira à 9h30. Nous patientons une demi-heure et à 10h01, notre bus suivant part pour l’aéroport. Cette fois, pas de mauvaise surprise, nous n’allons pas visiter l’autre partie de l’île mais nous rendons bel et bien directement à l’aéroport en 10/15 minutes, comme annoncé.

Il ne faut pas traîner ! Le temps d’enregistrer les bagages, de montrer tous les papiers et d’embarquer. Mais finalement, on était large !

Le vol dure 45 minutes qui nous ont paru 5 minutes ! Le temps de monter dans les airs qu’il a fallu immédiatement redescendre.

chaton, chatounette et jolie maman à l'aéroport de santorin
chatounette dans l'avion
chaton dans l'avion

Nous voilà maintenant à l’aéroport d’Athènes. Comme nous changeons de compagnie aérienne, il n’y a pas de suivi des bagages. Nous devons donc les récupérer et les réenregistrer.

A l’enregistrement, le personnel nous demande un papier que nous n’avons pas. Le fameux PLF, que j’avais rempli à l’aller mais que, visiblement, il faut remplir à nouveau. Heureusement, il nous donne une version papier du formulaire. Plus qu’à le remplir. On ne comprend pas la moitié des choses qui nous sont demandées mais comme ce papier sera exigé plus tard, on le remplit en diagonale, on verra plus tard !

Il est largement l’heure de manger. J’avais espéré expérimenter le Mac Donald grec (devenu une tradition, et l’origine était justement la Grèce!), mais celui-ci n’existe plus à l’aéroport ! Il est remplacé par Burger King. Va pour Burger King. Chaton voulait le manger sur place mais j’insiste en lui disant qu’on est un peu short niveau timing et que je serais plus tranquille si on le mangeait dans la salle d’embarquement.

Heureusement que j’ai insisté ! Le temps de récupérer notre commande, de franchir la porte d’embarquement, de passer aux contrôles des personnes et des objets, il ne nous reste plus que 4 minutes pour rejoindre la salle d’embarquement ! Evidemment, c’est la plus éloignée !

A ce moment-là, je crois que c’est Jolie-Maman qui m’a maudit ! Finalement, partir avec sa belle-mère, ce n’était pas une mauvaise idée, par contre partir avec sa belle-fille…

Nous sommes arrivés in extremis ! Sauf que l’avion a du retard ! Nous étions laaaarges ! On prend le temps de manger notre Burger King et patientons encore. Notre avion décollera avec 48 minutes de retard.

chaton, chatounette et jolie maman à l'aéroport d'athènes
grèce vue du ciel
chaton descend de l'avion à bologne

En atterrissant à Bologne, notre avion n’a pas rattrapé son retard. Pourtant, il avait l’air d’avoir été plus vite qu’à l’ordinaire en analysant l’atterrissage. En effet, l’avion a freiné violemment en touchant le tarmac, et tout a volé dans l’avion ! J’ai juste eu le temps de saisir mon ordinateur en plein vol en même temps que je mettais une main sur le siège devant moi pour éviter de m’assommer. Ce freinage a duré plusieurs secondes, et sûrement qu’une biche a dû traverser la piste à ce moment-là, car le pilote a remis un petit coup de frein vif et sec. Heureusement que j’avais laissé ma main sur le siège de devant ! Certains n’avaient pas eu ce réflexe …

Toujours pas de transfert des valises organisé par la compagnie aérienne (on voyage avec Ryanair, faut pas rêver !), nous devons donc récupérer nos valises et les réenregistrer.

Nous nous rendons directement au comptoir. Avec un peu de chance, on peut dès à présent enregistrer nos bagages et partir librement visiter Bologne. J’avais lu qu’il fallait 15 minutes en bus pour rejoindre le centre-ville et qu’il y avait un départ toutes les 10 minutes. Nous avons trois petites heures devant nous. Par acquis de conscience, j’interroge l’homme au guichet pour savoir si, d’après lui, nous avons le temps d’aller visiter Bologne. Je crois qu’il n’avait jamais entendu une question aussi saugrenue depuis qu’il fait ce métier ! Il m’a regardé avec des grandes billes rondes, et a marqué un temps de réflexion en se demandant si j’étais sérieuse. Puis il a fini par me répondre. Mais à sa tête, j’avais déjà compris ! En même temps, il ne nous connaît pas ! Il ne sait pas qu’en une heure de temps sur place, nous avons le temps de faire un petit tour en bus et/ou à pied dans la ville ainsi que nous poser en terrasse de café pour boire un verre ! Cela m’aurait largement suffi ! Mais en même temps, j’ai un peu la flemme, et j’ai pris du retard sur le blog. Je me ravise. Allons-y pour une longue attente sur place.

Nous nous rendons dans la salle d’embarquement. On doit être également dans un aéroport low-cost, comme la compagnie que nous prenons, car il n’y a pas de sièges pour patienter. Il y a simplement quelques bancs pour la petite dizaine de salles d’embarquement.

Nous prenons une glace dans un bar, ce qui permet de s’assoir un peu, puis retournons dans la salle d’attente. Des places se libèrent finalement, et nous nous y installons.

L’heure finit par arriver, nous montons dans notre dernier avion. Je suis seule à l’arrière de l’appareil, Chaton se trouve au milieu, et Jolie-Maman et Chatounette sont ensemble à l’avant.

avion à l'aéroport de bologne

Cela faisait longtemps que je n’avais pas connu de telles turbulences pendant un vol ! Pour Chaton, Jolie-Maman et Chatounette, c’est la première fois ! Autant Chatounette et moi avons bien rigolé (certes, un peu jaune pour moi par moment), autant Jolie-Maman et Chaton ont bien flippé. Chaton a carrément vu l’avion se cintrer. J’avoue qu’il y avait de quoi avoir peur !

Finalement, les turbulences n’auront duré qu’à peine 10 minutes, le temps de traverser l’épaisse couche de nuage et d’atteindre notre altitude de croisière.

A l’aéroport de Paris-Beauvais, je découvre qu’il y a un dos d’âne en début de piste. Car au moment de l’atterrissage, on se l’ai pris de plein fouet et avons bien rebondi ! On ne s’y attendait pas !

Le trajet retour serait presque terminé s’il ne fallait pas repasser à Méru, aller à Cergy-Préfecture, et enfin finir chez nous à Courdimanche. Il est minuit heure française, soit 1 heure du matin heure grecque, et nous étions partis à 8h10 de notre logement. Un bien long voyage pour une si courte distance !

Pour l’heure, au lit, le temps du bilan viendra plus tard. En tout cas, à la question « voyager avec sa belle-mère : vraie ou fausse bonne idée ? », je répondrai que cela dépend de sa belle-mère. Et je dirai que la mienne est quand même bien chouette. En même temps, les chiens ne font pas des chats !

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