Physalis et le Grand Jacques

Camping mobile

On s’était couché hyper tôt mais nous sommes réveillés 2 heures après par l’arrivée d’une voiture. Il s’agit des gérants du snack où nous avions mangé. Ils nous avaient entraperçus, mais comme ils n’avaient pas le temps de discuter avec nous, ils sont passés nous voir. Trop mignons! Ils nous invitent à nouveau à prendre le petit déjeuner avec eux à leur snack. Le rendez vous est pris pour 10 heures. 

Je ne parviens pas à me rendormir. Il fait beaucoup trop chaud. Je sors faire un tour et me rends compte que, sorti de la maison communale, la température est beaucoup plus agréable car il y a du vent.

Je réveille tout le monde : « Allez oust ! On déménage! ». Chatounette ne comprend rien à ce qu’il lui arrive. On déplace la tente pour la positionner entrée face au vent. Aaahhh! Ça change tout ! Tout le monde se rendort sur le champ.

Nous nous réveillons au petit matin et trainassons. Lorsqu’on se décide à s’activer, on se rend compte qu’il est trop tard pour entreprendre quoi que ce soit. On reporte donc les devoirs pour Chatounette et la baignade dans la mer.

Petit-déjeuner local

Direction le snack où le petit-déjeuner est encore plus classe que la fois précédente : sashimi de thon rouge, poisson grillé, riz, pain, beurre, café, mangue… On ressort de là le ventre explosé ! Et cerise sur le gâteau, nous sommes invités à dormir près de chez eux, dans une maison de famille.

Les physalis

Puis nous retournons à notre plage.

Il fait maintenant bien chaud, les devoirs de Chatounette attendront, place à la baignade, même si on sait que celle-ci nous rafraîchira à peine.

En nous dirigeant vers la mer, nous trouvons un « truc » au sol. J’ai d’abord pensé à un préservatif usagé… Mais bleu. Je touche le truc avec le bout de ma chaussure et avec Chaton on en conclut qu’il s’agit d’une sorte de méduse. Soit.

On batifole pendant près d’une heure dans la mer . Il y a pas mal de vagues et on s’y amuse bien. Puis on se décide à sortir de l’eau. Et là,  avant d’atteindre le sable, Chaton se met à brailler! Il a un truc collé sur la poitrine et il ne parvient pas à s’en défaire. Ça semble être agrippé. D’où je suis, on dirait un mille-pattes. J’ordonne à Chatounette de sortir de l’eau immédiatement et je file voir les locaux qui étaient attablés en bord de mer. Un groupe de filles me dit qu’il s’agit d’une méduse et me donne les conseils à suivre.

Chaton a l’air de bien souffrir. Je reviens le voir et lui dit qu’il faut mettre une pierre chaude ou du sable chaud dessus.

Pendant qu’il s’exécute, je file chercher mon téléphone portable, prend le truc en photo qui est sur la plage et fais une recherche d’image sur Google. J’apprends donc qu’il ne s’agit pas d’une méduse mais d’une vessie de mer, ou physalis. Et qu’on peut en mourir !

Je regarde ce qu’il faut faire. Ne surtout pas laver à l’eau claire, rincer à l’eau de mer, retirer à la pince à épiler les filaments qui pourraient rester et ne pas mettre de vinaigre ou de citron comme l’avaient suggéré les ouvriers à côté.

Je lis à Chaton la rubrique où ils disent ce qu’il faut faire en omettant bien sûr tout ce qui pourrait l’inquiéter davantage. Non mais il fait flipper cet article Wikipédia sur les physalis ! J’observe Chaton plus attentivement. Ça va, il n’a pas l’air de présenter les symptômes les plus graves tels que muscles qui se contractent, coeur qui s’emballe, perte de connaissance…

Avec Chatounette, on retourne sur la plage et on découvre qu’il y a des dizaines et des dizaines de ces physalis répandues sur la plage. Comment on a pu ne pas les voir? Et comment on a pu passer une heure dans l’eau sans se faire piquer ? Chaton, en voulant se rincer les parties touchées à l’eau de mer, a même eu du mal à prendre de l’eau sans qu’il n’y ai cette sale race.

Chaton commence à se détendre un peu. Ça brûle toujours mais c’est moins intense qu’au début. Pendant qu’il maintient les pierres chaudes sur son buste, Chatounette et moi passons à la douche et au shampooing en bordure de plage.

Musée Jacques Brel

Puis nous quittons le lieu. Retour à Atuona où nous avions rendez-vous pour aller visiter le musée Jacques Brel.

La guichetière nous reconnaît et on lui raconte notre mésaventure avec les physalis. Elle et ses collègues nous recommandent de mettre de l’aloé Vera, et il y en a justement derrière nous. Visiblement, ça semble bien fonctionner.

Nous pouvons donc entreprendre cette visite plus sereinement.

Sur un fond de musique de Jacques Brel, on découvre son avion et lisons les panneaux informatifs faisant des liens entre l’artiste et les Marquises. J’aimais Jacques Brel, je l’aime encore plus. 

Soirée

Après quelques emplettes grignotages, nous nous posons face à la plage d’Atuona. Nous prenons enfin le temps de faire les devoirs pour Chatounette.

Puis notre couple du snack nous rejoint. On les a invités à manger au restaurant de leur choix et ils ont choisi la pizzeria. Pas les meilleures pizzas qu’on ait mangées mais elles étaient ultra copieuses. Les conversations furent une fois de plus fort enrichissantes. Les thèmes de prédilection furent la politique et la religion protestante.

Nous quittons le restaurant et les suivons en voiture. Nous arrivons devant leur maison. Juste en face se trouve la maison de la mère d’un des deux du couple. Elle s’est absentée sur Tahiti pendant plusieurs mois, la maison est donc disponible.

Encore une maison bien typique… Dans son jus, mais contrairement à la maison de Tahia et Pau, il y a énormément de meubles et objets.

Le couple nous dit bonne nuit et nous ne tardons pas à aller nous coucher.

Pratique

Location de véhicule : Heipua location, sans rien demander, la loueuse nous a dit qu’elle nous faisait un prix à 6.000 Francs par 24h pour un pick-up tout neuf. Tél : +689 87 26 03 85

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