Le Mont Batur

1er réveil à 3h30 du matin.

L’isolation phonique est à revoir dans cet hôtel. Effectivement, en toquant chez nos voisins Pauline et Jérémy, le guide nous a réveillés. Chaton est même sorti pensant que ça toquait chez nous. Il apprendra que le poulet de la veille était vraiment pourri : Pauline est malade et hésite à partir pour l’ascension. Elle se fera violence pour y aller tout de même.


2ème réveil à 6h50 par notre guide cette fois. Nous avions mis le réveil à 7h00 pour un départ prévu à 8h alors on se lève d’un bond pensant avoir raté le réveil. En fait, pas du tout, mais notre guide nous annonce que son boss lui a demandé de partir à 7h30.

Branlebas de combat, on file commander notre petit-déjeuner pour ensuite vider notre chambre et nous préparer. Le pancake à la banane devenu notre tradition arrive à 7h25, il va falloir l’engloutir. Heureusement, notre guide réapparait pour nous signaler que nous pouvons prendre notre temps : nous partirons bien comme prévu à 8h…

Après le ¼ du trajet pour le sommet du volcan, nous croisons les Chouchous et les Doudous qui redescendent. Pauline a roté son poulet pendant toute la montée mais n’a pas vomi. Manu en a chié comme ce n’est pas permis. Margot aussi en a bavé. Ils nous suggèrent de leur laisser Chatounette et de faire l’ascension sans elle. Ils ont mis 1h50 pour faire la montée. C’est très pentu et glissant. On hésite mais notre guide nous dit qu’il pourra porter Chatounette, alors on se lance.

La première moitié du trajet se fait à l’ombre de la forêt. C’est très agréable. Il fait frais et ça ne monte pas dur.

Puis nous nous retrouvons sous le cagnard. Heureusement, il y a un petit vent frais qui nous rafraichit.

Chatounette, qui avait bien marché dans la forêt, commence à tourner d’épaules en épaules : Pépère, papa, le guide. Ensuite, cela devient vraiment raide, et cette fois, c’est Mamisa qui manque de nous claquer entre les doigts. Elle a des vertiges, elle est « cuite ». On s’arrête régulièrement.

Finalement, c’est en 1h55 que nous atteindrons le sommet : pas mal du tout ! Certes, on est loin du record qui est à 30 minutes en courant, mais nous ne sommes pas non plus à 3h30, la pire performance enregistrée par notre guide avec des touristes.

La grimpette en valait la chandelle. Nous pouvons voir le Mont Rinjani sortir des nuages (pourtant sur une autre île : Lombok), les 3 cratères principaux qui rejettent en continue de la fumée, une vue imprenable sur la caldeira et son lac ainsi que sa grosse coulée de lave noire (datant de 1963 ou 1949 selon les guides…).

Petit plus et même gros plus : nous sommes tout seul ! Mais vraiment tout seul ! L’autre moitié du groupe partie à 4h aura eu beaucoup moins l’exclusivité du volcan : selon les statisticiens, entre 50 et 200 personnes, mais aura par contre vu le lever du soleil ainsi que la mer entourant Bali derrière la caldeira. On se console en se disant que nous verrons notre lever du soleil sur le Kawa Ijen, un autre volcan au programme mais se situant sur l’île de Java.

La descente est beaucoup plus fun : c’est raide et plein de sable noir, du coup ça glisse. On alterne course, sauts de cabris et glissades. Chatounette s’éclate ! Elle finira tout de même sur les épaules de Pépère une fois dans la forêt.

Vers la fin de la balade, nous croisons les enfants de 3 et 5 ans du guide ainsi que sa femme. On se repose un peu. On regarde les enfants jouer. On discute. Puis nous reprenons notre route.

Un peu avant l’hôtel, on retrouvera les Chouchous et les Doudous qui avaient rapproché les voitures. On laisse un pourboire à notre guide qu’on a trouvé fort sympathique et intéressant, ainsi que des crèmes Clarins pour madame et des crayons de couleur et baguette magique pour les enfants.

On déjeune dans les environs et reprenons la route.

Nous empruntons une autre route pour redescendre sur Ubud, histoire de varier les paysages. Après un petit détour, un arbre en travers de la route, beaucoup de rizières et pas mal de photos nous arrivons.

arbre tombé sur la route entre ubud et le mont batur

Le prix de notre hôtel à Ubud à augmenter. L’inflation ! Non, la raison évoquée est que les seules chambres disponibles ont la clim’ alors qu’avant nous avions des ventilos… On s’en trouve donc un autre, tout aussi bien, à 20m de l’ancien, avec piscine, petit-déjeuner et taxes inclus. Parfait !

Les garçons et Chatounette filent à la piscine tandis que les filles partent pour 1h de massage…. Le pied ! Une pièce avec 4 tables de massages, pour nous 4. Les premiers ¾ d’heures, on ne se parle pas, on savoure seulement. Quel délice ! Puis vient le moment où nous devons nous retourner pour passer à l’autre côté de corps. Et là, je ne sais pas pourquoi, les langues se délient. En même temps, un thème crucial vient d’être abordé par les masseuses : le mariage ! Je ne vous referai pas la conversation ici, mais une chose est sûre, on a bien rigolé !

Nous nous retrouvons ensuite tous ensemble pour le dîner. Il est maintenant 00h30, au lit, demain nous quittons l’hôtel à 9h30.

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