Kuta Bali : Fish market, spots de surfeurs et Pura Lahur Ulu Watu

Une journée bien rentabilisée ! Nous prenons le petit-déjeuner au bord de la piscine, puis y plongeons. On n’ose plus en sortir : il fait trop chaud dehors.

Nous nous motivons et partons louer un scooter (2€60 la journée).

On nous avait recommandé d’aller au « fish market » (marché aux poissons pour les non-bilingues), alors nous nous y rendons. Dépaysement garanti ! Mon premier pas dans cette halle est hésitant. Je suis en tong, le sol est recouvert d’une petite couche de liquide, et je peux vous dire que c’est pas de l’eau Evian ! Allons-y gaiement ! Les Indonésiens sont moins chochottes : ils sont pieds nus. Bizarrement, il n’y a pas trop d’odeur. Pourtant, tout fait cradingue, sauf les poissons ! Heureusement. Il y a un très grand choix, et tout a l’air bien frais. Nous achetons des crevettes et du homard. Je n’ai encore jamais mangé de homard.

Tout autour de ce marché, des échoppes vous grillent le poisson, et vous pouvez le déguster à table. C’est ce qu’on fait. Mmmm ! Un régal !

Nous reprenons le scooter pour nous rendre à Dreamland, une plage dont David nous avait fait l’éloge. Lorsque nous arrivons, c’est shore-break (vagues qui éclatent sur le sable), donc pas de surf. La baignade aussi est compliquée, mais lorsqu’il y a une accalmie, on peut enfin entrer dans l’eau. On restera sur cette plage une bonne partie de l’après-midi.

D’ailleurs, un peu plus tard, les vagues s’éloignent du bord et aussitôt, c’est l’assaut des surfeurs. Une vingtaine de personne à l’eau.

Au loin, nous apercevons la plage de Padang Padang. Les vagues ont l’air très grosses, ça déroule sur long, et il y a un paquet de surfeurs à l’eau ! Nous nous y rendons pour voir ça de plus près, mais une fois sur les lieux, plus personne à l’eau, et plus de vague. On est en décalage complet ! Heureusement que nous ne comptions pas surfer aujourd’hui, sinon ça aurait été la grosse lose !

Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Pura Lahur Ulu Watu, un temple perché en haut d’une falaise qui surplombe la mer. Nous y allions surtout pour la vue, le coucher de soleil et les singes. Et effectivement, le temple est minable, n’ayons pas peur des mots.

On s’éloigne un peu du sanctuaire et longeons les falaises sur un chemin emprunté par des vaches. Nous n’en verrons pas une seule, mais verrons leurs bouses et traces de pas. Lorsque nous retournons au parking, un singe tombe éperdument amoureux de ma tong. Il y met une telle ardeur que je suis contrainte de la lui laisser. Je ne savais pas que mes pieds sentaient la banane. Il la renifle et tente de la manger. Nous interpellons un guide pour lui demander la technique pour que je puisse récupérer mon bien. Tout simple : il suffit de lui lancer quelque chose d’un peu plus nourrissant qu’une chaussure… Je récupère ma tong avec de belles empreintes dentaires de macaque.

Nous retournons chez nous, non sans nous perdre, vers 21h.

Nous dînons au restaurant du coin puis terminons cette journée dans la piscine de l’hôtel. Chaton me fait remarquer que c’est notre avant-dernière nuit…

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