Kadidiri, coiffeur, farniente et Wakai

Malgré le coucher à une heure raisonnable, nous nous levons plus tard que d’habitude, à 9h. Au petit-déjeuner, des pisang goreng. Miam !

Les résidents semblent être sur le même rythme que nous : tout le monde veut glander aujourd’hui. J’en profite pour couper les cheveux de Chaton, munie des ciseaux de Chatounette… Une grande première pour moi ! Ça va, Chaton ne m’a pas égorgée, en même temps, il n’a pas de miroir…

La matinée file à toute allure et l’heure du repas arrive très vite.

A peine le repas englouti qu’un membre du personnel de la resort part en bateau pour Wakai, la plus grosse ville des îles Togian. Je l’accompagne pour aller acheter quelques provisions, voir la ville et surtout échanger des Euros en Roupiahs.

Sauf que j’avais oublié qu’on était dimanche et que toutes les banques étaient fermées ! Mes provisions se retrouvent du même coup allégées, comptant sur mes euros échangés pour les régler…

J’ai quand même profité de ces quelques heures ici pour explorer la ville. Ce qui est sûr, c’est que nous ne sommes pas dans la ville la plus riche d’Indonésie. La plupart des maisons sont en bois, montées sur pilotis. J’imagine que cela doit être indispensable au moment des pluies, mais pour l’heure, les terrains vagues et les mangroves sont asséchés. Il faut dire qu’il n’a pas plus depuis plus de 5 mois ici ! La plupart des habitants le regrettent d’ailleurs.

Je ne peux pas passer devant une seule habitation sans entendre un « hello mister ! » ou « hello misses ! ». Surtout des enfants, mais beaucoup d’adultes également. Deux enfants ont même le « courage » de m’accompagner au gré de mon « flânage ». Je dis « courage » car ils sont timides ces enfants. Dès qu’ils disent bonjour, c’est vite pour aller se cacher. On sent qu’ils ont envie de nous parler mais ils n’osent pas, sûrement en partie à cause de la barrière de la langue.

Ces deux-là me parlent de « manga », les mangues. Je pensais qu’ils allaient m’emmener dans le warung de leurs parents pour que je consomme un jus de ce fruit mais pas du tout, ils m’emmènent au pied de deux énormes manguiers et m’offrent un fruit.

Un peu plus loin, un autre groupe d’enfants se baigne dans le port, et aidée des trois phrases d’indonésien que je connais, je leur donne un petit cours d’anglais. Parce qu’à force d’entendre « My name is ? » à tout bout de champs dans les rues, ça a été plus fort que moi, il a fallu que je leur explique qu’on ne disait pas « My name is ? » mais « what’s your name ? ».

Mon chauffeur de bateau me rejoint ensuite, et nous rentrons à Kadidiri.

Chaton aussi a joué au professeur, mais avec Chatounette. Elle a bien travaillé à ce qu’il paraît. Ils ont également tenté de fabriquer des bijoux avec les coquillages ramassés par deux résidents de la resort, mais avec les outils disponibles, le résultat n’est pas des plus fameux, en tout cas pas de quoi ouvrir une bijouterie !

Au moment de passer à table, Chatounette s’endort. Pourvu qu’elle ne se réveille pas au beau milieu de la nuit !

Nous passons là notre dernière soirée, car demain, nous quittons ce petit paradis pour une autre île des Togian, Malenge, en début d’après-midi.

Pratique:

Hébergement : Pondok Lestari : 150.000 Rs par personne, en pension complète. Cabane en bois posée dans le sable, face à la mer, moustiquaire rectangulaire, mandi derrière les logements (toilettes turques, bassin avec la petite casserole en plastique pour se doucher), électricité de 17h30 à 23h. Possibilité de logement avec mandi dans la chambre pour 175.000 Rs par personne, toujours en pension complète. Tarifs sur la base d’une chambre double occupée par 2 personnes.

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