Des îles Gili à Kuta Lombok
Nous prenons notre dernier petit-déjeuner à Gili Air, le cœur serré. Qu’est-ce qu’on a les boules de quitter ce petit coin de paradis !
A 7h30, notre carriole arrive. On la charge de nos sacs et Mamisa et Chatounette montent dedans.
Chaton et moi partons les premiers. Nous en avons pour 20 bonnes minutes de marche.
Arrivés au port, nous retrouvons Mamisa et Chatounette en compagnie d’un des organisateurs de notre transport. Celui-ci me tend un téléphone. Je ne comprends pas grand-chose à part qu’il me demande où se trouve le reste du groupe. Ba ils arrivent ! Ils sont sur la route ! Je comprends en raccrochant qu’il est déjà 8h, et que notre bateau est sur le point de partir….
Jérémy arrive, suivi de Pépère, puis de Pauline.
Ba ? Où sont Manu et Margot ?
Chaton et moi partons à leur recherche. Personne…
On fait patienter le capitaine en disant qu’ils arrivent.
Finalement, le bateau part sans nous….
Margot et Manu auront juste le temps d’apercevoir notre bateau avant qu’il ne disparaisse au large…. Ils s’étaient perdus !
Nous devrons patienter plus d’une heure et demie pour pouvoir monter dans le bateau suivant.
Heureusement, sur Lombok, notre chauffeur nous attend toujours.
Nous en avons pour 2h30 de voiture. Un guide nous accompagne et nous discutons un peu avec. On aura droit à quelques chansons traditionnelles pour enfant et Manu à une leçon sur la religion musulmane.
Une halte touristique dans une boutique à batiks avec des femmes à l’entrée en train de tisser : une guide nous vend déjà ses services avant même que nous ayons mis 2 pieds en dehors de notre voiture. On y restera à peine plus de 5 minutes : juste le temps de se ravitailler en eau et d’aller aux toilettes puis nous fuyons ce lieu à grandes enjambées.
Nous arrivons enfin à Kuta Lombok….et je commence déjà à pleurer Gili Air…
Le lieu, c’est une très grande anse avec certes du sable blanc et de l’eau transparente MAIS. Déjà, il n’y a pas un pet d’ombre ! Ensuite la plage est délimitée par une route. Il n’y a strictement rien sur la plage. Pour aller se baigner, il faut commencer par traverser la route, puis cette grande plage de sable avant de pouvoir toucher l’eau.
Le village se trouve à presque 1km de la plage. Cela semble sympa MAIS. Nous aurons visité un paquet d’hôtels, de guesthouses, de resorts…. Les prix sont exorbitants ! Et la propreté plus que douteuse ! Rien n’est entretenu ! Je n’ai qu’une envie : me tirer de là en courant et retourner sur Gili Air. Et je ne suis pas la seule !
A force de tourner en rond, on finit par avoir faim et nous nous posons au restaurant d’un de notre futur hôtel potentiel. Nous attendons une bonne demi-heure avant que quelqu’un dédaigne s’occuper de nous. On finira par appeler un serveur nous-même d’ailleurs. Celui-ci nous dit qu’il ne peut pas prendre notre commande maintenant, les cuisiniers sont sur-bookés, il faut attendre 1h. Et une fois la commande prise, encore 1h pour être servis (ça, c’est valable dans tous les restaurants, sans exception).
On se tire et trouvons un warung vide pas loin (qui s’avèrera deux fois moins cher et très bon). En attendant d’être servis, nous poursuivons notre quête d’un hôtel potable, mais toujours rien. On va de déception en déception. Et ceux qui nous paraissent correctes sont complets…
Jérémy part en scooter avec un indonésien pour aller en visiter un, puis deux. Le deuxième rentre dans nos critères, on y va. Arrivés sur les lieux, effectivement, tous les critères sont là, mais quand on vient tout juste de quitter Gili Air, difficile de passer à autre chose. Nous ne sommes pas au bord de la mer, mais nous avons loué des scooters. Il y a piscine, air climatisé, salle de bain potable de par sa tuyauterie mais c’est tout ! Les chambres sont basiques, sans aucun charme. Le jardinet moyen comparé à tout ce qu’on a pu avoir. On fera avec !
Tout le monde file à la piscine. Moi je passe 2h sur internet à tenter de régler quelques problèmes : essayer de modifier le vol de notre avion pour Bangkok en vain donc faire le check-in de celui-ci, trouver un avion Bali-Lombok en vain, modifier le numéro de téléphone qui va avec ma carte pour pouvoir effectuer des paiements en ligne en vain, contacter ma banquière pour qu’elle me trouve une solution en vain, faire marcher Skype en vain…. Je ne sais pas comment mon ordinateur n’a pas fini dans la piscine…. Les connexions internet, ici, c’est quelque chose….
Les scooters que nous voulions louer pour demain sont déjà là, on file donc avec pour aller dîner. Chatounette s’endormira avant que notre commande arrive, et ne verra rien du trajet retour, coincée entre nous deux sur le scooter.
De retour à l’hôtel, dodo.