De Munduk à Pemuteran

Petit-déjeuner sur la terrasse de notre hôtel, la vue est splendide, et on voit bel et bien la mer.

On trainasse chacun sur nos terrasses respectives. On lit, glandouille, Chatounette fait quelques exercices sur ses cahiers de vacances, on profite tout simplement du cadre qui nous est offert.

Sur la terrasse de notre logement à Munduk

On regrettera quelques heures plus tard ce calme, ce bien-être.

En effet, conduire sur les routes balinaises est quelque chose de …. stressant ! Pour faire simple ! Les routes ne sont pas larges, les scooters arrivent de tout sens (oui, oui, ils roulent même à contre-sens !), personne ne semble se soucier des distances de sécurité, et on aura eu de nombreuses frayeurs. Un calvaire !

Tout le monde est stressé dans la voiture et du coup bien énervé. Alors quand en plus on cherche sa route et qu’on se retrouve sur des routes impraticables où il faut faire demi-tour et du coup repasser à un endroit qui relevait déjà du miracle qu’on n’y soit pas resté (d’un côté un canal, de l’autre un tas de grosses pierres), l’ambiance est à son comble !

De plus l’heure tourne, on a tous la dalle.

On s’arrête donc au premier boui-boui du coin, un truc en bord de périphérique ou du moins qui s’y apparente par le bruit, le personnel ne parle pas un mot d’anglais ou de français, du coup, quand Chaton essaie de commander une assiette avec 4 raviolis, il se retrouve avec 4 assiettes…. sans ravioli !

Nous devions ensuite aller voir un temple bouddhiste et une source d’eau chaude, mais vu le degré d’énervement et celui de la température ambiante, on décide de changer de programme pour se jeter dans la mer, qui est toute proche.

Ma carte routière indique une plage à une petite vingtaine de kilomètres. On s’y arrête. Malheureusement, l’état de propreté du site laisse vraiment à désirer, et malgré la folle envie de se jeter à l’eau, on rebrousse chemin.

On continue donc jusqu’à notre destination finale : Pemuteran, à 10 km. La route principale indique des hôtels de partout. On se gare au bord, et chacun part dans des directions différentes pour nous dégoter celui qui nous plaira.

Au début, on se disait que ce n’était pas gagné pour trouver un logement à notre convenance et on avait presque envie de sauter cette étape. La plupart des hôtels se situent du mauvais côté de la route (là où il n’y a pas la mer), et cette route est une vraie autoroute ! Ça circule en continue dans un brouhaha infernal.

Au bout d’1 heure de recherche, Pauline et Mamisa reviennent avec quelque chose de soi-disant convenable. On doute un peu, songeant à carrément sauter cette étape dans notre programme pour se rendre directement au volcan Kawah Ijen ou s’en rapprocher.

Nous nous rendons sur les lieux et là c’est la révélation ! Encore une petite merveille insoupçonnée… Un jardinet charmant avec des petites allées. Un mur-cascade d’eau avec des poissons au pied (la nouvelle occupation numéro 1 de Chatounette est de les attraper). Des palmiers et bananiers. Une maisonnette très propre avec une jolie décoration (dont un somptueux lit à baldaquin). Et, cerise sur le gâteau, une salle de bain à ciel ouvert avec des feuilles de bananiers en guise de toit, où le sol de la douche est constitué de petits galets. L’eau semble couler d’une amphore. Vasque moderne. Déco digne des catalogues de décoration intérieur. Enfin, un petit chemin piéton mène directement à la plage….

L’ambiance électrique laisse place à la détente….

On file se baigner (enfin !), et, une chance, nous avions pensé à prendre nos masques et nos tubas : à 3m du bord, pleins de coraux multicolores et des poissons

On a prévu de rester 2 nuits, on y resterait bien un peu plus… Seul petit bémol, depuis notre terrasse pourtant éloignée de la route, nous entendons malgré tout le bruit des automobilistes.

De retour de la plage, c’est douche et relaxation, puis nous partons à la recherche d’un restaurant. On a eu de la chance, nous sommes tombés sur le bon : cadre chaleureux, une pianiste nous joue Amélie Poulain, la bouffe est délicieuse. Le prix est légèrement plus élevé que d’habitude (c’est qu’on devient difficile !), mais vues les prestations, nous n’avons vraiment pas l’impression de nous faire arnaquer.

De retour dans notre chambre, j’apprécie de faire caca avec vue sur les étoiles… Amis poètes, bonne nuit !

Ah ! J’allais oublier un détail : nous venions ici pour faire de la plongée, mais vue tout ce qu’il y a déjà à faire avec un simple masque et tuba, nous n’irons pas et profiterons plutôt de cette halte pour se reposer et profiter des joies de la mer avec Chatounette.

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