De Dubrovnik au Monténégro pour rejoindre la baie de Kotor
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Dernier jour à Dubrovnik
Ce matin, pas de réveil, et ça c’est cool! Coco ouvre les yeux à 8h et moi à 9. Les escaliers de la veille se font déjà ressentir : j’ai de bonnes courbatures aux mollets. Du coup, on se tient un peu la flemme de retourner à la plage, car il y a justement énormément de marches à descendre et donc à remonter. On change déjà le programme!
Pour l’heure, il est temps de prendre le petit-déjeuner. Nous libérons la chambre et le prenons au permier bar du coin. Je m’octroie un vrai festin pendant que Coco se contente d’un café.
Nous devons maintenant rejoindre la gare principale des bus pour aller à l’aéroport, là où nous n’avons pas trouvé mieux, d’un point de vue tarif, pour louer une voiture.
La balade pour rejoindre notre bus nous permet de découvrir un autre centre d’intérêt de Dubrovnik : son port. On aperçoit même son « célèbre » pont à haubans.
Petit stop à l’hypermarché du coin et en route pour l’aéroport. On admire une dernière fois la vieille ville de Dubrovnik depuis un peu de hauteur. C’est vraiment beau. Des télécabines permettent de rejoindre le mont Srd (412m) pour un panorama sur la ville et les alentours. Oui, ici, comme au Monténégro, ils aiment les consonnes. Ils doivent tout déchirer au Scrabble!
Location d’une voiture
Arrivées à l’aéroport, on se fait la tournée des agences de location de voiture. Il y en a bien une dizaine. Finalement, on ne trouvera pas mieux que notre prix de départ trouvé dès la première agence lors de notre arrivée, la veille, à l’aéroport. Toutes les agences s’accordent à dire que c’est celle-ci la moins chère. Va pour 47€/jour, full assurance, pas de franchise, pas de caution, green card et autres documents pour passer les frontières inclus. Ne me demandez pas le modèle du bolide, je suis déjà assez fière d’avoir retenu la marque ; en général je n’enregistre que la couleur…
A nous le Monténégro!
Passage de la frontière entre la Croatie et le Monténégro
Au bout d’une demi-heure, nous arrivons aux postes de frontière. Nous montrons deux fois pattes blanches (côté croate et côté monténégrin) et laissons exploser notre joie au franchissement des barrières…
Les bouches de Kotor
Peu de temps après, les bouches de Kotor s’offrent à nous. C’est un peu le top one du Monténégro : une baie s’apparentant à un fjord, sur l’Adriatique. Des montagnes abruptes, soit recouvertes d’une forêt dense, soit arides, semblent plonger dans cette masse d’eau soigneusement découpée. L’eau y est translucide, les villages y sont soignés, proprets, à taille humaine, au bord de l’eau. Nous y ferons plusieurs haltes photos.
Une halte, plus longue, nous permet de déjeuner les pieds presque dans l’eau. Une fois nos salades fraîches avalées, nous profitons de la mer pour nous rafraîchir et des transats pour nous sécher. La jauge de l’apaisement est à son comble. Il y a très peu de monde, c’est d’un calme sans pareil et la vue est magnifique. On pourrait se croire au bord d’un lac mais la flottaison dans l’eau est telle qu’on ne peut s’y méprendre : nous sommes bien dans de l’eau salée, en l’occurrence la mer Adriatique.
Perast
Nous reprenons la voiture pour nous arrêter cette fois-ci à Perast, une ville hautement touristique et pour causes : c’est magnifique, plutôt luxueux, et piéton. Nous explorons la ville jusqu’au terrain de boules lyonnaises et admirons les îles en face (Saint-Georges et Notre-Dame-Des-Rochers). Bien sûr, nous ne manquerons pas de nous baigner!
Dobrota
Nous reprenons la route pour nous arrêter à Dobrota, où se trouve notre logement pour la nuit, situé juste avant Kotor.
Nous faisons quelques emplettes pour grignoter au bord de l’eau. On est trop bien avec ce coucher de soleil et la température qui a enfin baissé.
Coco, au bout d’un moment, a voulu aller acheter des cigarettes. Elle entre donc dans le bar le plus proche et, avec son anglais approximatif, elle demande la direction d’un tabac. Le barman, au lieu de lui indiquer l’endroit, part fouiller dans son sac et lui tend une cigarette. Trop mignon! Coco a préféré décliner l’offre et reformuler sa phrase pour trouver un tabac.
Peu de temps après, des enfants, parlant anglais, viennent nous voir pour nous vendre des « chialz ». Sur le moment, je ne comprends pas ce mot et leur notifie. Ils reviennent donc avec des coquillages pour nous montrer ce que « shells » signifie. Ba oui mais fallait l’écrire aussi, j’aurais compris! Nous déclinons leur offre et ils nous demandent si c’est parce que nous n’avons pas d’argent. Oui! Voilà! C’est exactement pour ça! Les enfants reviennent avec un coquillage en nous expliquant que, comme nous n’avons pas d’argent, ils nous offrent ce coquillage. Trop mimi again! Je suis en train de devenir complètement gnian-gnian…
L’heure avance à grand pas, et nous nous faisons violence pour rejoindre notre logement. Coco fait la copilote. La dernière ligne droite est « dré dans l’pentu ». Mais une pente comme on n’en a jamais vu! Moi qui trouvais le moteur de notre VW bien faiblard, je me dis que, finalement, il en a quand même sous le capot! Nous tournons radicalement à droite pour nous retrouver à plat, perpendiculaire à la route, devant une entrée de parking. Heureusement que personne n’arrivait en face. La ruelle est très étroite. Une fois garées, nous explosons de rire! Sans doute le stress de cette montée qui retombe et l’incongruité de la scène. On n’a jamais vu une route aussi pentue! Non mais quelle idée? Ils ne connaissent pas le concept du lacet? C’était flippant au possible!
Nous descendons de voiture et partons à pied à la recherche de notre logement. Il ne nous faut pas longtemps pour tomber sur la propriétaire des lieux. Nous étions encore dans notre fou rire de la pente et elle le perçoit tout de suite. Elle nous explique qu’ici, c’est normal. Je lui demande de préciser si le « ici » correspond aux habitants de cette rue ou s’applique également à tout le Monténégro. D’après elle, tout le pays et comme ça. Hâte de voir ça dans les montagnes!
Pour l’heure, il est tard, nous investissons notre logement, douche, lessive, coups de fil à la famille et au lit. Coco a l’air de prendre du plaisir à poser en photo…
Pratique :
Location de voiture avec Avia : 486,19€ pour 10 jours, assurance tous risques, pas de franchise, pas de caution, papiers pour passer les frontières
Trajet : Aéroport de Dubrovnik jusqu’à Dobrota : environ 2 heures de route.
Parking à Perast : 6€, quelque soit la durée (maximum 1 jour je pense mais je ne suis pas sûre).
Logement à Dobrota : 41€.
Restaurant le midi au pied de la mer : 2 salades et 2 verres, 20€.