Colombo

Il n’y a pas eu de panne d’électricité, ni de quoi grignoter dans nos affaires, nous avons donc tous passé une très bonne nuit. Ouf !

Nous prenons notre petit-déjeuner en chemin et nous rendons dans le quartier nommé Pettah. Ici, ce sont des milliards de stands en tout genre, chaque pâté ayant sa spécialité : les fruits et légumes, les poissons, les vêtements, les gadgets, les jouets, la téléphonie… Plus du tout le même décor ni la même ambiance que dans le quartier du Fort. Tout n’est que frénésie, les rues sont plus ou moins goudronnées et plutôt moins que plus d’ailleurs.

Avec la pluie tropicale qui tombe, nous pataugeons dans une sorte de boue nauséabonde, ça envoie du rêve ! Ça s’agite dans tous les sens.

Parmi ce dédale de rues, se trouve le Dutch Period Museum. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais ça reste intéressant.

Nous passons ensuite le Federation of Self Employees Market (encore un marché !) et nous retrouvons en plein cœur de la gare routière. Je n’ai jamais vu autant de bus de ma vie. Trois compagnies sont regroupées dans un même espace (3 espaces différents sur le papier mais dans la réalité…) et nous ne savons plus où marcher. La réponse pourrait être « Bah ! Sur le trottoir ! » mais il n’y en a pas. Nous essayons de trouver l’issue la plus rapide mais ce n’est pas évident. Ouf ! Nous voilà sortis ! Nous rentrons chez nous et apprécions le silence absolu relatif qu’il y règne.

Nous nous posons une bonne heure dans notre chambre et en profitons pour laver notre linge. Non, pas que nous nous soyons disputés, mais le linge est sale! Avec le ventilateur mis en route au maximum, on espère qu’il aura le temps de sécher avant demain matin.

Nous retournons une fois de plus à Pillawoos Hotel, un restaurant, comme son nom ne l’indique pas, où nous prenons notre 4ème repas depuis notre arrivée.

Et dans la série des rééditions, nous retournons également au dagoba surélevé. Nous n’avions pas pu monter dedans car il était trop tard, nous réparons donc notre tort.

Au sommet, Chaton observe la raison pour laquelle il a perdu son pari : des bateaux énormes se vident et se remplissent de containers dans le port de Colombo. Vue de près, on comprend qu’il ait pu prendre ça pour des îles. C’est vraiment impressionnant.

Pour la première fois, nous pouvons entrer dans le dagoba. Il n’est pas fermé et est même creux. A l’intérieur, l’écho est sensationnel ! Heureusement que nous étions les seuls dedans sans quoi plus d’un bouddhiste se serait crucifié. Chatounette n’a pas arrêté d’hurler. Bon, ok, j’avoue, moi aussi un petit peu. Puis nous avons tous les trois joué à chat ! Quoi de plus normal pour des chatons ? Je craignais qu’il y ait des caméras de vidéos surveillance, mais vue le foutoir que nous avons mis là-dedans, il ne devait pas y en avoir ! Ce n’est pas avec ce comportement que nous risquons d’atteindre le Paradis ou plutôt le Nirvana ! Mais on s’est bien amusé ! Lorsque nous redescendons, trois moines arrivent. Il était moins une !

Au pied du dagoba, se trouve le musée de la Marine. Hé bien figurez-vous que Chaton a apprécié ! « Adoré » serait exagéré mais « apprécié » convient ! Incroyable, non ?! Je tiens le bon bout !

Nous prenons ensuite le chemin retour et en avons pleins les tongs ! Nous nous ruerons sur nos lits en arrivant! Pas bien longtemps tout de même car il est déjà temps d’aller dîner.

Cinquième repas au Pillawoos Hotel. C’est ici que Chatounette s’est moquée de son père. Une moquerie du fond du cœur ! Alors que Chaton voulait dire « merci » au serveur, il a dit « Ayu bowan ». Et si vous avez bien retenu, ceci veut dire « bonjour » et non « merci ». Chatounette a explosé de rire sur le champ et a eu bien du mal à s’en remettre. Elle m’a demandé si j’allais le raconter dans mon blog alors je suis bien obligée de le faire. Pauvre chaton !

Retour à l’auberge. Bouclage ou presque des valises (il reste quelques vêtements humides) et au lit !

Demain, nous partons de bonne heure pour prendre notre avion pour Kuala Lumpur, en Malaisie. Un transit de deux nuits.

Rajout : la souris vient de trouver la tablette Milka que je gardais précieusement en cas de crise de manque. RIP. Sur le moment, j’ai eu envie de pleurer, mais en croquant sur l’autre extrémité non contaminée, j’ai pu constater que le chocolat était infect. Le chocolat fondu, resolidifié, refondu, reresolidifié, rerefondu, rereresolidifié.. hé bien c’est pas bon! Moins de regrets comme ça!

Aucune photo de la matinée, il pleuvait trop pour sortir l’appareil photo.

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