Parc National de Lore Lindu
J’ai enfin eu ma grasse-mat’ ! Après trois nuits couchée entre 3 et 4 heures du matin, je n’en pouvais plus !
Je (petit-)déjeune puis on nous annonce que nous allons partir au Parc National de Lore Lindu, au bord d’un lac. Une fois de plus, ça traîne en longueur. En même temps, il y a une sacrée logistique derrière tout ça car la famille veut installer des tentes sur place et y manger. Ce qui nécessite de passer faire des courses également. Il faut aussi savoir qui vient exactement pour gérer le nombre de véhicule nécessaire. Bref, nous ne décollons qu’à 15h30, sachant qu’il y a deux heures de route et qu’il fait nuit à 18 heures…
La route, toujours autant abîmée, est plaisante à contempler. De la végétation à outrance, des petits villages, des rizières et des montagnes. Arrivés sur les lieux, il y a un droit d’entrée à payer. Bien sûr, impossible pour nous de le faire, la famille refuse et paie pour nous.
Un chemin aménagé mène à un lac enfoui dans la jungle. Une partie a été déboisée et sert de terrain de camping. Et cela attire du monde ! Je ne m’attendais pas à autant de campeurs. Quechua n’est pas parvenu à s’implanter jusque-là, Rei et Eister sont les deux marques prisées des indonésiens.
Le temps d’explorer les environs, de tomber sur un serpent d’eau, d’installer les tentes, de faire de la balançoire pour Chatounette, et il fait nuit.
Un réchaud est installé et dix minutes après, le repas est servi. La casserole est petite alors il y a plusieurs services.
Une guitare tourne de main en main et l’ambiance est joviale. Pour la première fois, j’ai froid. Je m’enroule dans la serviette de plage que j’avais apportée mais ça suffit tout juste. Nous passons là une agréable soirée puis levons le camp.
De retour à Palu, nous nous arrêtons au restaurant de la famille de Tarik qui nous invite tous à dîner. Nous rentrons à la maison et restons un moment à discuter avant d’aller nous coucher. Encore à 4h du mat’ pour moi !