Vélo jusqu’à la passe Nord de Fakarava
Finalement, la pêche est annulée. On n’a pas bien compris pourquoi mais on n’a pas trop non plus cherché à le savoir.
Warren et des gens de passage chez Tahia et Pau nous ont tous recommandé de louer un vélo. La tante de Tahia en loue justement. Elle nous fait payer moitié prix.
On propose à Tahia de venir avec nous et après l’accord de son mari, elle accepte. C’est chouette, elle nous fait la guide.
Nous nous dirigeons vers la passe Nord de Fakarava et bifurquons à chaque point d’intérêt : ancien phare, plage, marae…
Elle nous apprend également pleins de choses sur les plantes : celle pour la toux, celle pour si on a mangé un poisson qui a la gratte…
Ma plante préférée, c’est le Doliprane polynésien. Je lui demande qu’elle est le vrai nom de cette plante mais elle ne le sait pas car ici, tout le monde l’appelle le Doliprane. D’après elle, c’est encore plus efficace que le Doliprane en pharmacie.
On ne pensait pas que la passe Nord serait si loin. 11 km pour la rejoindre. Sous une belle canicule.Mais on ne le regrette pas. La balade est chouette, il y a de beaux paysages et c’est une piste très rectiligne, plate et sans voitures. De plus, les vélos sont très confortables.
Nous nous baignons à deux endroits différents puis revenons sur nos pas.Tahia, dès la moitié de l’aller, nous a dit : » c’est la première fois que je fais ça à vélo, et surtout la dernière fois! ». Elle n’en peut plus, elle est au bout de sa vie. Arrivés à la passe Nord, tout au bout du motu, elle avait dit : « Voilà, on est arrivés en France ! ».
Le trajet retour est plus rapide car nous ne faisons plus de crochets. Nous aurons mis 1h10 pour rentrer, mais on roule très doucement.
Tahia parle quasiment tout le long du trajet alors je la chambre un peu lorsqu’elle me dit que sa fille est fatiguante car elle ne s’arrête jamais de parler. Entre elle et Pau, leur fille ne pouvait être que pipelette ! En tout cas, nous, ça nous convient parfaitement !
Nous prenons un sandwich au snack dans un endroit plutôt sympathique.
Puis nous repartons à vélo pour rejoindre notre centre de plongée. On voudrait connaître l’heure de nos plongées demain car nous en avions réservées deux depuis Rangiroa. Et Tahia doit aller chercher un « ana »(pardon pour l’orthographe), un appareil qui sert à retirer la matière blanche de la noix de coco. Elle est finalement bien contente d’avoir un vélo pour s’y rendre.
On la chambre à nouveau : « Tahia, tu viens avec nous? On va à l’autre bout de l’île, en Alaska ! ». Tahia bougonne en rigolant et ça nous fait bien rire.
Le centre de plongée est fermé, alors on poursuit avec Tahia pour récupérer le « ana ». Mission accomplie, demi-tour, petit arrêt au supermarché du coin et sieste à l’arrivée.
Lorsque j’émerge, vers 17 heures, le repas est prêt et il n’y a plus qu’à passer à table. Finalement, on discute bien une heure avec eux avant de manger réellement. Je n’ai pas faim mais l’appetit vient en mangeant. Surtout que c’est mon plat préféré ici : du poisson crû coco. Du perroquet pêché la veille.
Après le repas, je ne m’éternise pas à table pour pouvoir mettre le blog à jour.
J’y ai encore passé plusieurs heures et j’ai toujours une journée de retard. Il est maintenant 23h, et demain nous avons rdv à 7h30 au centre de plongée. Normalement, Chatounette plongera aussi. Alors zou, bonne nuit !
Pratique
Logement : Chez Tahia et Pau : 3 500 Francs par tente. Tel : 87 36 65 17