Visite de Kep depuis Kampot
Ce matin, au petit-déjeuner, je suis à l’ombre, sous un ventilateur, et malgré ça je dégouline sur place. Il n’y a pas l’eau chaude dans les douches mais on le vit très bien ! La veille, nous avions lavé nos vêtements sous la douche en même temps que nous, et ce matin, nous préférons remettre nos vêtements encore humides. Bon, l’effet tient 5 minutes car c’est le temps qu’il faut aux vêtements pour sécher, mais c’est toujours ça de pris !
Aujourd’hui au programme : visiter Kep, connu pour ses crabes au poivre de Kampot. Mais avant cela, petit crochet au lieu de la veille pour chercher une dernière fois mon téléphone portable : la localisation indiquait hier soir un lieu différent d’où je l’avais effectivement perdu. Si je ne le retrouve pas, au moins j’aurais tout essayé.
Nous retraversons donc par la piste un bout de campagne typique et très joli. Arrivés sur la localisation GPS, il y a trois logements. Par chance, une jeune fille parle un peu anglais et traduit pour sa famille et ses voisins. La mère ou grand-mère (difficile de juger leurs âges ici !) commence même à chercher dans les fourrés ! Bon. Je dois me rendre à l’évidence : c’est perdu perdu ! Je donne le lieu de notre logement, au cas où.
Nous reprenons la direction de Kep. Ici, la route est belle dans le sens lisse et large mais les grands arbres à fleurs rouges y contribuent aussi.
Etant donné que nous arrivons à Kep à midi passé, nous commençons par le repas. C’est raté pour goûter les fameux crabes : la serveuse nous le déconseille car ils sont petits. A la place, nous prenons du poisson grillé et du « seafood fried rice » et les portions sont énormes. Nous ne sommes pas déçus et le cadre est superbe, au-dessus de la mer.
Nous faisons ensuite une petite balade digestive en longeant la mer jusqu’à la plage centrale et très fréquentée. Tout le long, on peut louer des nattes ou des hamacs à l’ombre d’arbres ou de bâches, parmi les détritus. Nous n’en avions encore jamais vu autant ici au Cambodge. Peut-être est-ce dû à la surfréquentation du week-end prolongé de 4 jours des cambodgiens. La mer ne donne pas trop envie de se baigner car marronnasse avec pas mal de déchets. Mais cela ne freine pas Chatounette, qui en a ras le bol de la chaleur ! Si nous avions vu plus tôt les douches collectives placées en arrière-plan, nous y serions probablement allés également.
Nous retournons au scooter et poursuivons notre promenade ainsi. Nous commençons par longer la côte et finissons par nous perdre plus ou moins volontairement. Nous nous retrouvons dans un désert de sable et de terre et nous hésitons à déterminer si nous sommes dans des marais salants ou des rizières. En tout cas c’était chouette, on a eu l’impression de traverser le Texas ! Enfin on crie victoire que maintenant car sur le moment on flippait quand même un peu de rester enlisés…
Nous prenons cette fois le chemin retour en nous arrêtant une dernière fois pour visiter un temple. En repartant, Chatounette reprend les rennes du scooter sur la belle route lisse pour entretenir sa conduite.
Nous voilà de retour à Kampot.
Nous prenons le goûter sur le bord de la rivière et observons les bateaux de touristes passer sous l’ancien pont réservé aux scooters. C’est impressionnant ! Tous les passagers du pont supérieur du bateau doivent se plier en deux pour ne pas se faire décapiter ! J’ai des souvenirs de bateau-mouche sur la Seine où on passait vraiment juste sous les ponts de Paris mais, de mémoire, on pouvait au mieux toucher le pont en levant les mains, mais pas directement taper la tête ou les épaules. Est-ce que quelqu’un peut confirmer ou infirmer ?
Nous rentrons chez nous, buvons un verre sur notre terrasse en bois surplombant la rivière, avec du bon son, et on savoure…
Pratique :
Location de scooter : 5$/jour.
Logement : Banyan Tree. 15$ la chambre en bambou avec sdb commune, pontons superbement aménagés au-dessus de la rivière, ambiance à la roots.