Rantee Beach et point de vue sur Koh Phi Phi
La pluie est toujours là lorsque nous nous réveillons. Ça ne nous aide pas à nous activer !
Elle cesse enfin, mais les nuages dans le ciel sont toujours autant menaçants. Cependant, la chaleur est toujours présente elle-aussi.
On plonge tous dans la piscine pour se rafraîchir.
Après être allé chercher de l’eau et quelques gâteaux pour la route, nous décollons enfin. Il est midi !
Notre guide nous annonce ¾ d’heure de marche pour nous rendre où nous voulions aller : Rantee beach, une plage où le snorkeling semble propice.
La montée est raide ! La route est goudronnée, puis il faut bifurquer sur un petit sentier de terre pour nous rendre à notre destination. Nous décidons malgré tout de voir où cette route goudronnée peut nous mener. Eh bien à pas grand-chose en fait ! Quelques habitations sur le bord de la route, puis le goudron s’arrête et mène à une sorte de resort plus ou moins à l’abandon.
La pluie se remet à tomber, on s’y abrite. Il y a malgré tout une petite vue sur la mer.
La pluie s’arrête, et nous repartons en sens inverse pour aller récupérer le sentier. Encore une fois, un itinéraire sportif ! Très raide mais avec, heureusement, ces grosses racines qui dépassent du sol et nous servent de marches ou de cale-pieds pour ne pas glisser.
Dix minutes avant d’arriver, c’est la grosse saucée ! Heureusement, avant de partir, je m’étais confectionné un K-way très tendance et surtout très imperméable avec la bâche en polyuréthane que nous avions emmenée. Je l’enfile en quatrième vitesse.
Arrivés sur la plage, le décor fait plus apocalyptique que paradisiaque. Des trombes d’eau. Nous regardons l’heure sur la pendule du restaurant attenant la plage, il est 15h30. Ah oui, quand même !
Nous mangeons et discutons avec un groupe de Français attablé à côté de nous. Un petit singe est encordé au poteau de la terrasse. Il fait de la peine à voir, il nous manque juste le courage de lui couper sa corde (et une excellente condition physique pour échapper au propriétaire qui ne manquerait pas de nous sauter dessus !). Je l’épouille un peu, et il a l’air d’apprécier. Il vient se blottir dans mes bras et s’endort. Lorsque je le repose, il semble frigorifié, et une serveuse vient l’enrouler dans une couverture. Finalement, je lui couperai bien sa corde juste pour l’emporter dans ma valise ! Il est trop mignon !
L’heure tourne et il est déjà 16h30. Nous nous renseignons pour pouvoir rentrer en bateau (ce que nous avions prévu), mais avec la météo, aucun bateau n’accepte de sortir en mer. Il nous faut rentrer à pied, par le même chemin. Une petite accalmie fait partir le groupe de Français, nous, on ne sait pas très bien ce qu’on attend, mais on attend.
Et là, 5 minutes après leur départ, à nouveau le déluge accompagné d’éclairs et de gros coups de tonnerre ! Je sens que nous allons rester dormir à l’hôtel de cette plage.
A 17h, il faut prendre une décision si nous ne voulons pas rentrer de nuit, en plus de la pluie. A la guerre comme à la guerre, on s’élance. Le petit sentier de terre s’est transformé en rivière. La terre n’est plus que boue, les racines des arbres sont à peine visibles, les grosses pierres sont glissantes. Mais là, pas de photo, l’appareil photo est bien rangé dans sa pochette étanche tout au fond du sac.
Heureusement, la pluie se calme rapidement. Les flaques d’eau sont toujours là, mais au moins, je peux retirer ma « capuche » pour avoir un peu plus d’air ! Comme dans le sketch de Danny Boon, mon K-way est certes très étanche, mais qu’est-ce qu’on sue à l’intérieur !
Arrivés en haut de la montagne, il ne pleut plus du tout, alors on s’octroie un petit détour vers le point de vue. L’entrée est payante, mais une fois de plus, on ruse pour ne pas payer. On a un peu honte, le prix est dérisoire, mais c’est marrant. La même vue que sur Railay : un isthme avec de chaque côté une nuance de bleu différente. Dommage que le soleil ne soit pas de la partie, mais au moins la vue reste dégagée.
Nous rentrons chez nous, Chaton et Chatounette partent se baigner dans la piscine, ils n’en ont jamais assez de l’eau !
Nous étions partis pour faire du snorkeling, nous ne nous sommes même pas baignés sur cette plage (mais en discutant, il n’y avait aucune visibilité ce jour) donc on espère sérieusement que la pluie va cesser. Car être sur une telle île et ne pas en profiter, c’est bien dommage. Car même une plage paradisiaque, quand il pleut comme ça, ça ne vend pas du rêve.
Le soir, nous repartons dîner dans le même resto que la veille, et nous retombons à la sortie sur les Français rencontrés à Rantee beach. Un peu plus, et Chaton se retrouvait embarqué à passer la nuit sur les dance-floor ou dance-sand. Ou pire ! Sur un ring de boxe ! Car ici, il y a un bar où celui qui accepte de combattre se voit offrir un bucket d’alcool… Ceux qu’on a vus sur le ring n’y allaient pas de mains mortes ! A croire qu’ils avaient des comptes à se rendre !