Negombo
Notre première nuit sur le sol sri-lankais s’est très bien passée : tout le monde a bien dormi ! Pas de moustique, pas trop chaud et matelas pile poil. Comme quoi un sommier ne sert pas à grand-chose : une mousse de 8 cm d’épaisseur sur une planche en bois, et le tour est joué.
Chose exceptionnelle, je suis la première levée. J’attends l’heure du petit-déjeuner : 9h. Il est très copieux ! Nous l’enfournons et partons explorer la ville à pied. La température est déjà à son comble.
En chemin, nous passons devant la place d’une église qui était très animée la veille. C’est toujours le cas aujourd’hui. On dirait la journée des associations, sauf qu’au lieu d’inscrire son enfant à un sport, on choisit la paroisse ! Chaque église a son stand, tous plus « beaux » les uns que les autres. Le mot « beau » est vraiment à mettre entre guillemets, mais peut-être que ce terme serait utilisé par un Sri-lankais. J’aurai plutôt dit kitsch. En fait, il s’agit du passage de la profession de foi ou de la confirmation, et ça rassemble un paquet de monde.
Nous continuons notre chemin et tombons sur un marché. On s’y engage et ressortons 1 kilomètre plus loin, après avoir parcouru un nombre incroyable de stands de poissons séchés. Tous ces stands se trouvent sous des halles ou sous des bâches tendues. Seul problème : les Sri-lankais sont petits, nous passons donc la matinée en marchant courbés. Même Pépère ! Il trouve quand même l’idée de porter Chatounette sur ses épaules…
Nous débouchons sur la plage où sèchent les fameux poissons. Un Sri-lankais vient à notre rencontre et nous explique la procédure : on laisse tremper les poissons dans le sel toute une journée (par pour la conservation selon-lui mais plus pour que les oiseaux ne les mangent pas), puis on les fait sécher au soleil en les retournant toutes les ½ heures. Deux jours pour les sardines, trois jours pour les thons. Vous m’en direz des nouvelles, on n’a pas tenté l’aventure gustative.
Devait se trouver ensuite le fort hollandais, ou du moins ses vestiges, mais nous n’avons rien trouvé du tout mise à part la prison où, selon le Lonely Planet, le seul moyen de la visiter est de commettre un délit… On va éviter !
Après tous ces piétinements, les filles font leur filles : nous prenons un tuk-tuk pour rentrer à notre hôtel tandis que les garçons continuent la balade à pied.
Ils nous rejoindront plus d’une heure après à un petit restaurant que nous aurions pu éviter : jus de banane plus que coupé à l’eau (pourvu que ce soit de l’eau en bouteille !) et fried rice au poulet mais il fallait le chercher et surtout, le plat était trop épicé et trop salé.
Lorsque nous repassons à nos chambres, il n’est pas loin de 16h. Mamisa et Chaton se plafonnent une sieste (pas ensemble !) pendant que Pépère et Chatoune déchargent et trient les photos de la matinée. Chatounette, elle, s’amuse d’un rien : du sable, un morceau de carrelage…
Ensuite c’est plutôt farniente : jus de fruits frais dans le sable et baignade dans la mer. Bizarrement, nous sommes les seuls à l’eau. Une explication demain ? Des pustules partout ? Un troisième œil qui pousse ?
Le soir, nous mangeons au resto d’à côté en même temps que nous jouons à tour de rôle à cache-cache avec Chatounette (y compris dans les cuisines du resto !) et répétons notre sri-lankais. Nous pensons aux Tootill chaque fois que nous devons dire merci : « Is Tooti ! ». Mamisa et Chaton se tirent la bourre à qui aura la pire mémoire ! « Merci » et « bonjour » sont enregistrés, mais pour le « au revoir », il y a encore du boulot…
Pratique :
Prix d’une course de tuk-tuk à Negombo : 200 Rs
Nature View Guesthouse : Senavirathna Mw, Negombo, 1500 Rs la nuit, 400 Rs le petit-déjeuner (thé ou café, fruits, omelette tomates échalotes, toasts beurre confiture). Chambre basique, ventilateur, eau froide, moustiquaire, sur la plage.