Arrivée sur le sol sri-lankais!
La nuit fut très courte et entrecoupée de réveils saccadés : le coude qui tient la tête qui glisse de l’accoudoir, les fourmis qui s’en mêlent ainsi que les cauchemars de Chatounette….
A 7h30 du matin, notre pilote nous annonce une arrivée dans 35 minutes et une température extérieure de 27°C. Parfait ! Le temps de descendre de l’avion, de passer la douane, de récupérer les valises et de faire du change, il n’est pas loin de 11h30.
Alors que nous nous apprêtions à sortir au grand jour, nous nous demandons si la température extérieure a beaucoup évoluée depuis 7h30. Lorsque nous mettons le premier pied dehors, il ne fait pas chaud. Non. Le terme est bien trop faible. Nous sommes littéralement écrasés par la lourdeur de la météo ! Pas un pas de plus, on commence d’abord par enlever chaussettes et rallonges de nos pantalons transformables en shorts.
Y’aurai pas une piscine autour de l’aéroport ? Non ? Vous êtes sûrs? Tant pis, on se met en route. Oui mais par où ? Les Sri Lankais sont unanimes sur la répartition des voies : ¼ nous indique la droite, ¼ nous indique la gauche, ¼ en face, et ¼ derrière. La distance que nous devons parcourir à pied pour rejoindre l’arrêt de bus est tout autant floue : cela va de 400 mètres à 4 kilomètres.
La fatigue et la chaleur ont failli avoir raison de Pépère et Mamisa : ils ont failli craquer pour un tuk-tuk. Heureusement, notre bus est passé à côté de nous et j’ai eu le temps d’hurler au chauffeur (qui roulait porte ouverte, comme tous les bus) « Negombo ?!! » et celui-ci a ralenti pour que nous puissions sauter dedans. Yes !
Alors là, on ne se dit pas « ça y est, on est en vacances » mais plutôt « ça y est, on est au Sri Lanka ». La musique locale hurle à tue-tête dans l’enceinte posée au-dessus de ma place (erratum : il y en avait aussi une au-dessus de la tête de Pépère et Mamisa) et la conduite est sportive et tout autant musicale si l’on considère le klaxon comme un instrument de musique. Bienvenue dans l’ambiance !
Arrivés au terminus du bus, nous sommes complètement paumés. La fatigue et la chaleur n’ont pas disparus comme par enchantement, bien au contraire, alors cette fois, au bout de 3 minutes à peine de marche, on prend un tuk-tuk. Et heureusement quand on voit le trajet qu’on a parcouru avec !
L’hôtel où j’avais prévu d’aller se révèle être fermé mais pas de panique, celui accolé est le même : des chambres basiques mais les pieds dans le sable.
On pose nos sacs et nous affalons sur nos lits respectifs. Micro-sieste récupératrice.
La faim est à son paroxysme au bout de 10 minutes de répit, on file au 1er endroit que l’on trouve, avec piscine bien sûr ! C’est hors-de-prix mais c’est très bon, très copieux et surtout, c’est à côté de notre hôtel et il y a la piscine. D’ailleurs, on l’a bien amortie, nous y sommes restés toute l’après-midi ! Avec vue sur la mer et les cocotiers. On peut enfin le dire : « là, on est en vacances ! ».
De retour à nos chambres, nous voulions aller faire un tour à pied dans les environs, mais le temps de décider de l’itinéraire (on part vers la gauche ou vers la droite ?) que Chatounette s’est endormie… Pépère et Mamisa partiront seuls.
Nous irons diner un peu plus tard au restaurant accolé à notre hôtel et ne tarderons pas à nous coucher.
Pratique :
Nature View Guesthouse : Senavirathna Mw, Negombo, 1500 Rs la nuit, 400 Rs le petit-déjeuner (thé ou café, fruits, omelette tomates échalotes, toasts beurre confiture). Chambre basique, ventilateur, eau froide, moustiquaire, sur la plage.