Nager avec les requin-baleines et les tortues à Nosy Be

Malgré l’anniversaire de Chaton aujourd’hui, nous reprenons notre rythme matinal. Mais c’est pour la bonne cause : nous avons rendez-vous avec les requins-baleines !!

Nous sommes un groupe de dix personnes sur un petit bateau rapide. Le chef nous fait un petit briefing à bord en quittant la plage sur la procédure à adopter pour nager avec les requins-baleines. Il termine à peine son speech que nous retournons vers la plage : il y a des dauphins à bosse. Nous ne nous mettrons pas à l’eau, d’après lui cela ne vaut pas le coup car ils sont farouches et seront partis le temps de les approcher.

Nous nous éloignons de la côte. On nous enseigne la technique pour trouver des requins-baleines : repérer les oiseaux qui mangent les mêmes poissons qu’eux. Nous sommes tous à l’affût.

Nous trouvons un premier spot : il y a les oiseaux et surtout un sacré raffut dans l’eau ! « Tenez-vous prêt ! », nous lance le chef. Nous enfilons nos palmes, masques, tubas. « Il est là ! Go ! Go ! Go ! ». J’entre dans l’eau dans les premières et me retrouve nez à nez avec cet engin de la mer. Un requin-baleine « ado », pour reprendre le terme du chef, de 5/6 mètres tout de même ! C’est impressionnant ! Le spectacle ne dure pas très longtemps, mais c’est époustouflant ! Nous remontons à bord du bateau, tous surexcités.

Nous ferons comme cela une dizaine de mises à l’eau, en observant plus ou moins longtemps des requins-baleines de 5 à 7 mètres de long. Magique !

Ce poisson peut aller jusqu’à 20 mètres de longueur lorsqu’il est adulte car il ne cesse jamais de grandir. Mais dans ces cas-là, il est quasi-impossible à observer car il navigue au grand large dans des eaux très profondes. Cela doit être bien flippant à voir! Parce que déjà, entre 5 et 7 mètres, on ne fait pas bien les malins ! Quand il se dirige droit sur nous, on a vite fait de paniquer et de chercher une échappatoire.

A midi passé, nous accostons sur l’île de Sakatia pour y déjeuner. Un vrai festin, dans des paillottes en bois, sur le bord de la plage. Petite pause digestive à discuter avec tout le groupe et nous reprenons la mer.

Dernière escale au programme : les tortues vertes. Elles sont bien présentes et pas farouches. Un régal à admirer !

Nous prenons le chemin retour. A mi-parcours, nous faisons un crochet : un bateau « partenaire » est arrêté un peu plus au large : soit il y a quelque chose à observer, soit il y a un problème. Nous les rejoignons. En fait, c’est un piroguier qui a chaviré et qui commence à couler. Le bateau « partenaire » est juste observateur. Le nôtre est bien plus efficace : tous les hommes plongent à l’eau pour retourner la pirogue. Le pêcheur ne doit certainement pas savoir nager, comme 95% des pêcheurs malgaches. Mais cela ne l’empêche pas de ne penser qu’à une seule chose : sauver sa pêche de la journée! Incroyable ! Le pauvre, il n’a pu en sauver qu’une toute petite partie. Nous remorquons sa pirogue pleine d’eau jusqu’à la plage.

Sur la plage, c’est dix fois plus animé que les autres jours. Nous sommes dimanche, et tous les malgaches sont de sortie !

Nous rentrons chez nous, Chatounette profite de la piscine, je trie mes photos, et Chaton part récupérer ses palmes qu’il a oubliées… Et après on dit que c’est moi la tête en l’air…

Nous dînons chez nous puis repartons pour la plage. C’est boîte de nuit en extérieur ! Musique à fond, ambiance à l’africaine, on enflamme le sandfloor ! Chatounette est à fond. Nous nous forçons à rentrer car demain nous avons « plongée », mais nous serions bien restés là jusqu’au petit-matin tellement le son était bon !

Pratique :

Sortie « requin-baleine » avec « Baleine Rand’eau » – 57€/personne

Logement : Madir’hotel : 70000 A la chambre double (+15000 A/lit supplémentaire mais négocié gratuitement car 6 nuits), piscine, wifi, eau chaude, billard, appareils de musculation, restaurant sur place mais commander bien en avance, en retrait par rapport à la plage (200m ?).

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