Maroantsetra, balade en ville ou farniente

Ce matin, avant-même de prendre mon petit-déjeuner, je file explorer les alentours. La vue depuis notre chambre au petit jour, à la fois sur la rivière et la mer, m’a rendue impatiente.

L’endroit est vraiment peinard ! La mer est un peu agité, il n’y a donc pas ce bleu azur transparent, mais la plage est sauvage comme je les aime. Un petit ponton y conduit, traversant une rivière à moitié recouverte de nymphéas.

La piscine est un peu verdâtre, mais le propriétaire nous assure que celle-ci sera transparente dès demain.

Nous prenons tous les trois un petit-déjeuner digne de ce nom, accompagné d’un jus de mangue. Mmmm !

Nous flânons un peu dans notre nouveau chez-nous, puis je décide de partir en ville pour prendre tous les renseignements nécessaires pour la suite de notre périple.

Chaton et Chatounette, quant à eux, resterons là pour prendre du bon temps et surtout profiter de la piscine, malgré sa couleur.

La propriétaire me conduit en pick-up au sud de la ville, devant l’agence Air Madagascar. Je suis agréablement surprise par les prix bas pratiqués pour nous rendre en avion jusqu’à Sambave. Par contre, il n’y a que deux vols par semaine, nous sommes donc contraints de rester au moins 5 jours sur place.

Direction maintenant le bureau des guides. L’idée de départ, c’est de traverser la péninsule Masoala à pied en 4 ou 5 jours, idéalement en prenant des porteurs. Mais les prix se sont envolés ! C’est presque trois fois le prix de l’avion !

Je retiens néanmoins l’option « Nosy Mangabe », l’île où nous avons mouillé la veille, car la forêt primaire y est magnifiquement bien conservée et elle regroupe sur un petit territoire toutes les espèces présentes dans le Parc National de Masoala. Nous avons donc certainement plus de chance d’observer ces animaux.

La logique des prix est incompréhensible. Il coûte moins cher de faire deux allers-retours sur l’île que d’y passer deux jours en restant à dormir sur place. Et ce n’est pas la nuitée qui augmente le prix (un peu moins de 2€), c’est… je n’ai pas trouvé en fait ! Même logique pour la traversée à pied du Parc Masoala : un guide coûte 45000 A/jour. Il faut 4 jours de marche et payer son retour. Cela devrait faire 360000 A, mais non, il y a un « forfait » à 800000 A… Incompréhensible !

Hormis cela, l’ambiance de la ville est sympa, on s’y sent en sécurité, il n’y a quasiment que des boutiques en tout genre, et j’ai apprécié mon repas au-dessus de la rivière.

Le retour jusqu’à notre logement se fait sur une longue piste en poussièble, une substance entre la poussière et le sable, sous un soleil de plomb.

Devoirs pour Chatounette, et à table : poisson pour changer !

De retour dans nos chambres, la propriétaire tape à notre porte : elle nous recommande fortement d’aller à mi-chemin du cap Masoala en bateau pour visiter le Parc National plutôt que de faire Nosy Mangabe. Il y aurait, d’après elle, plus de faune, et plus de flore. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a plus d’Ariary à verser ! Nous retombons dans nos incertitudes

Pratique:

Hôtel Hippocampe : oups, données perdues concernant les tarifs. Mais une super adresse avec des propriétaires adorables!

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