Makassar et les massages
La flémingite aigüe nous a repris. Nous glandouillons toute la matinée, mise à part Chatounette qui bosse, et ne déjeunons qu’à 15h.
L’après-midi, pas mieux. Il faut dire aussi qu’il a plu, ce qui ne nous a pas motivés à nous bouger. Un bel orage avec de magnifiques éclairs. Nous sommes tout de même sortis deux fois de l’hôtel.
La première pour aller acheter de l’eau : besoin vital, nous n’avions pas le choix.
La deuxième fois, pour aller se faire masser. Il y a pourtant un étage baptisé « SPA & massage » dans notre hôtel, mais la seule et unique masseuse était fatiguée… Incroyable ! Deux clients se pointent, mais Madame est fatiguée.
Pas de panique, je regarde sur Internet et nous dégote un salon de massage au coin de la rue. L’endroit est le cliché type des salons avec « finitions ». Pas franchement glamour, voire sérieusement glauque. Il y a pourtant des pancartes un peu partout (chaque couloir et chambre) semblant interdire la prostitution. C’est en indonésien, mais le mot « prostitusi » ressort.
La table de massage est un grand lit, avec les draps même pas changés. Le massage devait durer une heure mais il n’a en réalité duré qu’une demi-heure. Et ce n’était pas vraiment un massage pour ma part, plutôt un massacre. La fille devait être dégoutée de savoir qu’il n’y aura pas de « pourboire » à la clé. Je ressorts avec le mollet droit en compote.
Chaton, lui, a eu le sentiment que la fille l’espérait sérieusement, le « pourboire », malgré la présence de Chatounette. Bref, une déception, mais heureusement peu onéreuse. 3€ et des bananes par personne. Nous rentrons chez nous pour poursuivre dans notre lancée, à savoir glander.
L’orage éclate à nouveaux mais cette fois un peu plus loin, et nous contemplons les éclairs depuis le toit de l’hôtel, avant de nous retirer dans notre chambre.
Matage de télévision, et nous ne ressortirons même pas dîner, nous contentant de quelques gâteaux. Il faut dire qu’on ne s’est pas tellement dépensé et que le déjeuner était tardif!
Pas folichon comme journée, ça sent vraiment la fin. La journée de demain ne devrait pas être plus passionnante : nous amorçons notre retour, en prenant un premier avion pour Kuala Lumpur, nous rapprochant un peu de la France. Nous n’y passerons qu’une seule nuit, notre avion pour Paris via Doha partant le lendemain. Nous espérons seulement avoir le temps d’aller aux tours Petronas avant le décollage de notre avion retour qui est prévu le soir.