L’île aux Nattes, le point d’exclamation de Sainte-Marie

Une nouvelle bonne journée de marche nous attend ce jour, alors nous nous préservons dès le départ en prenant un tuk-tuk pour aller jusqu’à la pointe de l’île Sainte-Marie. Notre chauffeur nous propose d’appeler un piroguier pour nous faire la traversée jusqu’à l’île aux Nattes. Nous acceptons, pensant éviter les harcèlements de toute part à notre arrivée. Cela a presque fonctionné, sauf pour un jeune homme à l’entrée de la piste qui s’est accroché à notre tuk-tuk en courant pendant un bon 100m.

Notre pirogue est aux couleurs de la France, avec les noms des joueurs de football de l’équipe nationale peints à la main. La traversée est courte, une vingtaine de mètres que Chaton préfère effectuer à la nage.

Nous pensions avoir vu les plages les plus paradisiaques qu’il soit, mais c’était sans compter celles-ci. Mais où s’arrête le paradis ??

L’eau est d’une transparence, le sable est blanc et fin, les cocotiers se penchent vers l’eau et les quelques constructions le long des plages se noient dans le décor. La plupart sont des éco-lodges, donc respectueux de l’environnement.

Nous traversons d’abord l’île en diagonale, nous nous délestons de quelques livres, cahiers et crayons auprès d’un orphelinat, avant de rejoindre le sommet de l’île pour une vue à 360°.

Petit verre désaltérant (thé bizarre pour Chaton) face au panorama avant de redescendre vers la mer, à l’extrémité Sud de l’île.

Nous suivons un petit sentier qui nous conduit vers des petits ruisseaux que nous devons traverser à pied. Quand on sait que nous sommes tous écœurés de mettre les pieds là-dedans et que c’est dans ces mêmes ruisseaux que la vaisselle est faîte (et que certainement le linge y est lavé), on se dit qu’on est vraiment des chochottes !

Nous retrouvons la mer et nous installons à l’hôtel Le Lémurien pour y déjeuner. L’hôtel porte bien son nom, il y a en effet deux lémuriens qui y habitent, étant nourris par les propriétaires, et par nous aujourd’hui car nous avions pensé à prendre des bananes pour eux. Du coup, nous avons vraiment pu les approcher de près, très près même.

Chatounette et moi avons pu en caresser un et Chaton aurait presque pu rouler une galoche à l’autre… Ces animaux sont vraiment fascinants à regarder et Chatounette et moi ne nous en lassons pas. Sauf quand notre repas est prêt ! Toujours pas de régime à l’horizon, nous nous sommes encore bien empiffrés ce midi !

Nous repartons, cette fois en longeant la mer. Petite pause baignade quand la chaleur devient insoutenable et bref arrêt pour regarder un match de foot qui se déroule au bord de la mer. Même les sportifs et leurs supporters respectent le « mora-mora » : pas trop vite le matin et doucement l’après-midi. En effet, lorsque le ballon fait une sortie pour finir sa course dans la mer, nous avons l’impression qu’ils attendent que les vagues le ramènent au bord. Incroyable de nonchalance.  Chaton finit par se jeter à l’eau pour leur rapporter le ballon, et on aurait presque l’impression que cela les dérange car la pause aura été trop courte…

Nous poursuivons notre chemin et tombons sur notre piroguier de l’aller. Il venait juste de déposer des clients au pied d’un hôtel. Nous avions presque rejoint le point d’arrivée, mais seulement presque. On monte donc tous à bord, et cette fois Chaton avec nous, pour finir notre boucle et rejoindre l’île de Sainte-Marie.

dans la pirogue pour rejoindre l'île aux nattes depuis sainte-marie

Nous rentrons tous enchantés de notre journée passée ici. Il y règne une douceur de vivre encore inégalée.

Nouveau tuk-tuk pour rentrer chez nous. Ce chauffeur nous aura bien fait rigoler ! Et c’est bien la première fois que je prends du plaisir et rigole en parlant football !

De retour chez nous, douche pour les uns pendant que je trie les photos, et le moment où je me décide enfin à y aller parce qu’il fait nuit noire, c’est une énième panne d’électricité… Heureusement, d’un quart d’heure seulement.

Dîner une fois de plus bien copieux, et au lit !

Pratique :

Transport : Tuk-tuk de « Chez Mireille » à la pointe : 10000 A

Traversée en pirogue : 2000 A l’aller par personne, gratuit pour les enfants.

Tuk-tuk de la pointe à « Chez Mireille » : 15000 A

Restaurant « Le Lémurien » : 20000 A le plat de poisson, 25000 A le plat de viande

Maison blanche pour panorama à 360° : 2000 A par personne ou 0 A si consommation. Propose également des hébergements.

Hébergement : Chez Mireille : 60000 A/bungalow, salle de bain avec eau chaude, face à la mer, wifi 1h30/jour mais une seule personne à la fois peut se connecter, moustiquaire rectangulaire, propre.

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