Les 3 cascades, le trou du souffleur et la pointe Vénus à Tahiti
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Location d’un moyen de transport
C’est quand même plutôt chouette de dormir dans une maison en dur, protégés des bruits extérieurs, avec un ventilateur, les toilettes à proximité… On a tendance à l’oublier, et le camping vous le rappelle vite.
Ce matin, pas de réveil. Nous petit-déjeunons tranquillement puis Chaton, Audrey et moi filons à l’aéroport chez un loueur de voiture. En effet, pour bouger sur Tahiti et rentabiliser notre temps sur place, l’auto-stop, surtout à 7 !, c’est un peu compliqué…
Arrivés à l’agence Ecocar, c’est un peu la désillusion : toutes les voitures pas chères sont déjà louées, il ne reste plus que des SUV onéreux. Je fais le tour des agences de location de l’aéroport et même topo.
Mais…. Il y a des scooters ! Et il reste une place dans la voiture d’Audrey pour y flanquer Chatounette ! Chaton et moi sommes comme des gosses, trop heureux de retourner à ce moyen de transport. Et ce lieu s’y prête à merveille vues les températures !
On signe direct ! Seul bémol, vendredi nous ne pourrons plus mettre Chatounette dans la voiture d’Audrey car elle bosse avec son véhicule, donc nous ne pouvons louer le scooter que pendant 2 jours, ensuite il nous faudra prendre une voiture de location.
C’est parti mon kiki ! On a la banane jusqu’aux oreilles.
Direction l’Est de Tahiti
Nous repassons chez Audrey pour récupérer le reste de la team et préparer nos affaires puis filons en direction de l’Est.
La route est belle et agréable. A scooter, on sent le poids de l’air, on respire toutes les odeurs, on est au plus près des paysages, on se sent vivants. Y’a pas à dire, on adore !
La route suit au plus près la mer. De l’autre côté, c’est une végétation dense et verdoyante. Côté mer, c’est rempli de surfeurs. On savoure chaque miette de paysage et d’ambiance.
Nous bifurquons de la route principale et traversons un semblant de village rural. C’est férié aujourd’hui alors on voit les enfants jouer dehors et les parents s’affairer autour.
Notre première halte est « les 3 cascades ». Mais en réalité, une seule est désormais accessible, car les deux autres présentent des risques d’éboulements.
La cascade de Faaurumai
L’endroit est charmant et très bien aménagé. Au bout du parking, un petit pont permet de rejoindre un chemin large et bien tracé. Il y en a pour cinq minutes de marche.
Voici la première chose que je vois en arrivant à la cascade :
Pas besoin de vous raconter la suite, vous avez deviné ?
Bon ba oui, effectivement, à peine eu-je le temps de lire le panneau en entier que Chaton était déjà au pied de la cascade en train de nager… Comment on peut passer à côté d’un tel panneau et ne pas le voir ? Certes, c’est sûr que, même en le lisant, il y serait allé quand même… Et puis le motif d’interdiction est mentionné et celui-ci n’aurait pas freiné Chaton…
Je me tâte à y aller aussi, l’eau est tellement bonne ! Mais la flemme de me rhabiller ensuite alors je me ravise.
Je prends le temps de savourer le lieu et de lire les panneaux explicatifs racontant la légende de Faaurumai.
Le trou du souffleur
Nous repartons en sens inverse et nous arrêtons à un spot de surf, ou plus précisément, en tout cas aujourd’hui, de body-board. Cela donne envie !
Vingt mètres plus loin se trouve le « trou du souffleur ». C’est vraiment rigolo à faire ! Je vous laisse regarder les vidéos pour comprendre de quoi il s’agit.
Chatounette veut à tout prix que je raconte cette anecdote alors je m’y colle : alors qu’on marchait sur une platebande herbeuse disparate, Chatounette me dit : « fais attention maman ça… ». Elle n’a pas eu le temps de dire « glisse » que je me retrouvais à faire des cabrioles en l’air pour tenter de me rattraper. Et j’y suis parvenue ! Mes claquettes et mes jambes sont couvertes de boue mais je n’ai pas fini les quatre fers en l’air et mon derrière au sol.
Je serais bien restée ici plus longtemps mais la météo n’est pas avec nous. Il se met à pleuvoir bien comme il faut ! Une belle saucée normande mais avec de l’eau à 30 degrés… Heureusement, nous avions anticipé (on devient bon!) et avions pris nos k-way.
Nous patientons un peu à l’abri que ça se calme et reprenons notre scooter.
Même avec la vitesse, nous n’avons pas froid ! On sent la chaleur. La pluie est vraiment chaude, tout comme l’air ambiant.
Sur plusieurs kilomètres, des surfeurs sont à l’eau. Les vagues ne sont ni grosses ni longues, mais ça a l’air chouette quand même. Sur une longue portion, c’est une immense plage de sable noir à ras la route. Pratique !
La pointe Vénus
Nous rejoignons ensuite la pointe Venus, une presqu’île de sable noir flanquée d’un phare datant de 1867. L’endroit est très prisé le week-end. Il y règne une véritable ambiance de vacances et de convivialité. Des jeunes jouent au foot, des familles pique-niquent, d’autres vont surfer… Cette fois, ça y est, je m’imagine très bien vivre ici…
Nous commandons notre repas à la roulotte du coin et emportons notre déjeuner sur la plage.
Nous nous baignons et profitons du cadre jusqu’à ce que le soleil se couche dans la mer. Un très bon moment de détente et de bien-être.
Une fois le soleil couché, nous ne traînons pas pour ne pas rentrer dans le noir. Nous retournons chez Audrey, douche, « sing it », dîner, jeu de société, et au lit !
Ah, et dans mon récit j’ai oublié de placer cette magnifique église rose aperçue en scooter, kitchissime au possible, en clin d’oeil à Aurélia ;-)
Pratique
Location d’un scooter : 3500 Francs chez Ecocar