La pêche aux bénitiers

En mode vacances

Qu’est-ce qu’on dort bien ici! Et le must : les beignets locaux qui nous sont livrés dans notre cuisine ! Quel pied!

Nous sommes sur un bon petit rythme de croisière. Doucement le matin et pas trop vite l’après-midi.

Il fait grand beau, ça fait plaisir, même si les températures ne sont pas très élevées.

Virée en canoës

Nous avons décidé d’aller faire une virée en canoë. Ils sont gracieusement prêtés par nos hôtes alors autant en profiter. Régis et Chantal, les parents de Thibault, nous ont motivés à aller pêcher des bénitiers. Il y en aurait plein le lagon, juste en face de notre logement. Il n’y à « qu’à » prendre un pique, et les transpercer avant de les remonter à la surface.

Il n’y a que deux canoës alors Chatounette monte avec Chaton. Sauf qu’ils ne sont conçus que pour une seule personne. Chaton galère donc à pagayer.

De toute façon, il ne reste pas longtemps dans l’embarcation, muni de ses palmes, masques et tuba, il se jette à l’eau pour tenter de trouver des bénitiers.

Sauf qu’à ce moment-là , le vent se lève, les vagues avec et il se met à pleuvoir. Le courant est fort, on se retrouve vite éloignés de notre point de départ. Chatounette galère à pagayer, Chaton n’a pas son pique pour choper les bénitiers et moi je suis partagée entre aller récupérer le pique, aider Chatounette mais comment, ou me tirer en vitesse de là et aller me recoucher…

Finalement, Chaton retourne à la nage au canoë de Chatounette, je pars chercher le pique et nous échouons tous ensemble sur une petite plage. Sacré fiasco!

On ramène les canoës à notre point de départ en longeant la plage et en tirant notre canoë.

On ne s’avoue pas vaincu pour autant. D’ailleurs, la pluie n’a duré que cinq minutes, le ciel bleu est déjà revenu. Mauvais timing, et mauvaise organisation.

Régis vient à nous pour nous proposer son aide. Notamment une encre. Effectivement, elle serait la bienvenue.

Chatounette préfère rentrer et tant mieux car à 3 pour 2 canoës, ce n’est vraiment pas possible. Enfin surtout avec ce courant. Elle a froid et préfère encore faire ses devoirs de maths et de français.

La pêche aux bénitiers

On repart tous les deux avec une encre et une corde pour attacher nos deux canoës ensemble.

On y retourne. Chaton jette l’encre mais il est obligé de plonger pour l’attacher à un caillou. Cette fois nous avons le pique. J’hésite à plonger avec lui, j’avais pris tout le nécessaire pour, mais l’eau n’est pas si chaude, et avec ce vent, l’air non plus.

Rapidement, il remonte avec un bénitier. Régis nous avait prévenu : « Méfiez vous, avec le masque ça grossit, c’est trompeur ! ». Effectivement, le premier qu’il sort de l’eau n’est pas bien gros.

Il en ramènera quatre à bord. Il m’explique que ce n’est pas évident avec le courant, qu’il faut bien s’accrocher et que, surtout, c’est essouflant car il faut être en apnée.

Nous retournons à la rame jusque devant notre logement. Pile pour l’heure du déjeuner. Chantal nous avait dit qu’elle nous apprendrait à les préparer mais comme elle n’est pas dans les parages, les bénitiers attendront. On se prépare autre chose.

La préparation des bénitiers

Après le déjeuner, Chantal passe nous voir. Elle nous ramène notre linge tout propre que nous lui avions confié tout sale et nous entraîne sur la plage pour préparer les bénitiers.

J’ai fait ma vraie fille de la ville! La première étape consistait à enfoncer son doigt dans le bénitier pour décoller un truc pour qu’il s’ouvre. Et Chantal nous précise de bien nous méfier car si le bénitier se referme, il peut nous sectionner le doigt… Non ba sans façon, ça va aller, vas-y Chaton je te regarde et je te filme…

Chaton se débrouille comme un chef! Il décolle les chaires et découpe ce qu’il faut rejeter à la mer. Ce n’est pas vraiment perdu puisque ça nourrira pleins de poissons. Chantal me fait goûter la meilleure partie, appelée « nombril », et c’est pas mal du tout. Ça ressemble à une noix de Saint Jacques, mais en moins goûtu quand même.

Elle nous explique ensuite qu’il faut tout couper en petits morceaux et ajouter du citron. C’est tout. Ça se mange cru.

Nous nous exécutons et passerons l’après-midi à piocher dedans en passant devant l’assiette.

L’après-midi est d’ailleurs très tranquille. Devoirs pour Chatounette (oui, encore, mais demain elle n’en fera pas), lecture, jeux sur le téléphone…

Coucher de soleil sur Tubuai

Vers 16h45 nous nous rendons au petit fare au dessus de la mer pour aller contempler le coucher de soleil. Pas mal du tout! En tout cas le cadre est idyllique pour l’observer. Et on n’arrête pas de voir des têtes de tortue sortir de l’eau!

Une fois le soleil couché, on traîne encore à la maison en attendant que les pizzas que nous avions commandées arrivent. De vrais pachas!

Puis nous jouons à Cranium et allons nous coucher.

Demain, on espère faire le tour de l’île à vélo. On va essayer de décoller pas trop tard.

Pratique

Tavaetu Guesthouse : 6.000 Francs la chambre pour 2 personnes avec petit déjeuner inclus. Salle de bain à partager. +1000 Francs pour une personne supplémentaire. Également des chambres plus grandes avec salle de bain privative. Prêts de kayaks. Location de vélo 1000 Francs/jour. Navette aéroport : 1000 Francs/personne pour l’aller retour. Tel. 87 373 625/87 275 251.

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