Kuala Lump’tours et retour maison
Le réveil pique un peu, mais nous sommes bien décidés à rentabiliser notre dernière journée avant note retour en France.
Objectifs du jour : monter au sommet des tours Petronas ou du moins son skybridge, pourquoi pas grimper aussi en haut de la KL Tower, faire un peu de shopping, et surtout : ne pas rater notre avion ce soir !
Nous libérons donc notre chambre à 9 heures mais laissons nos valises en consigne. Nous nous faisons expliquer comment nous rendre aux tours Pétronas mais n’y comprenons pas grand-chose. Nous suivons donc la première indication et redemanderons plus loin notre route à la première personne que nous croiserons. Celle-ci n’est pas de la ville mais appelle son ami pour qu’il nous explique le chemin.
Il faudrait trouver les bus violets dont l’arrêt de trouve au pied de l’hôtel Hilton. Nous avons l’impression de jouer à la carte au trésor ! Nous finissons par trouver l’endroit. Un petit guichet faisant office de tour-operator tente de nous vendre son tour en bus découvert et nous glisse au passage qu’il n’est pas possible de grimper aujourd’hui en haut des tours Pétronas, ou KLCC comme il les appelle ici.
Soit, allons à la KL Tower. Un vieux monsieur, attendant à l’arrêt des bus violets, nous propose de nous indiquer la route jusqu’à cet endroit. Il parle un mélange d’anglais et de malaisien en baragouinant dans son dentier, pas facile de le suivre. On se demande même s’il ne serait pas un peu toqué le monsieur, car il n’a pas l’air de remarquer que nous ne comprenons que dalle à ce qu’il nous raconte. Je pense qu’il est surtout content d’avoir un auditoire, car il a un sacré débit le bonhomme !
Le bus pointe le bout de son nez. Bonne nouvelle : il est gratuit. Hop ! En route ! Nous avons les yeux rivés sur les carreaux, la tête parfois plus basse que les genoux pour tenter d’apercevoir le sommet des grands buildings. La ballade dure un peu mais est très plaisante. Puis terminus, tout le monde descend, nous devons changer de bus.
Le vieux monsieur nous fait signe de remonter dans ce bus qui arrive. Celui-là nous aura donné l’impression de faire cinq fois le tour des tours que nous visions : KL Tower et KLCC, alors nous ne comprenons pas pourquoi nous ne descendons pas de ce bus. Le vieux monsieur insiste : il ne faut pas descendre ici. C’est vrai quoi ! Il y en a au moins pour cinq minutes de marche !
Changement de bus again, dix tours supplémentaires des tours. Cette fois, nous commençons à trouver le temps vraiment long et en avoir ras-le-bol de tourner en rond ! Les tours semblent nous narguer : coucou je suis à droite ! Et moi à gauche ! Hop ! On a échangé nos places ! Pas loin d’une heure et demie que nous nous promenons en bus.
Ouf ! Nous y voilà ! Pour le coup, nous sommes au pied de la tour. Pas la KL Tower mais KLCC, les tours Petronas. Nous remercions notre vieux bonhomme qui s’évanouit en une fraction de seconde dans la nature. Nous pénétrons à l’intérieur, dans le hall d’entrée, et effectivement : ouvert tous les jours sauf le lundi. C’est bien notre veine ! Nous ressortons et prenons le temps d’admirer les tours depuis leurs pieds. C’est quand même bien impressionnant.
On retente le bus pour nous rendre à KL Tower? D’après une passante, les tours semblent proches mais la distance est longue. Allons-y pour le bus ! Nous nous renseignons auprès du chauffeur. Celui-ci est moins réticent à la marche : il nous invite à bord et nous dépose à cinq minutes de marche du monument en nous indiquant la direction à suivre.
Arrivés sur place, nous sommes un peu hésitants : il y a plusieurs étages proposés avec différentes activités. Finalement, nous nous contenterons de la vue panoramique. Direction l’ascenseur. Je m’attendais à une montée vertigineuse, mais il n’en est rien ! Cela va vite car nous atteindrons le sommet en peu de temps, mais nous ne ressentons pas la vitesse. Nous voilà désormais à 274 mètres au-dessus du sol. Avec son antenne, la tour fait 420 mètres de haut. La vue est spectaculaire, à 360°, entièrement vitrée avec des jumelles tous les cinq mètres. Nous resterons là un bon moment à contempler la vue.
Une fois comblés, nous redescendons et poursuivons notre route. Direction le quartier chinois pour y faire quelques emplettes, en empruntant à nouveau les bus violets. Au bout de quinze minutes de shopping, nous en avons déjà marre. C’est vraiment pas notre truc cette activité ! De toute façon, il est presque l’heure que nous nous étions fixés pour rentrer et nous avons déjà dépensé tout notre argent. Un peu d’avance ne devrait pas nous nuire. On prend quand même le temps de manger sur le pouce, notamment des œufs noirs. Pas forcément au goût de Chatounette à en croire par sa tête sur les photos…
Au moment de repartir, aucun chauffeur de bus violet n’accepte de nous prendre. La raison : impossible d’aller à Sentral KL, l’endroit d’où nous venons, car cela serait trop long et nécessiterait l’usage de trois bus. C’est bien ce que nous avons fait à l’aller pourtant! D’après eux, le plus simple et rapide est d’utiliser le métro aérien. Nous hésitions à l’emprunter à l’aller juste pour l’expérimenter, nous n’hésitons donc plus. Malheureusement, l’expérience fut de courte durée : l’arrêt suivant était le nôtre.
Nous repassons à l’hôtel, récupérons nos valises et notre déposit. Mauvaise surprise due à un malentendu entre Chaton et moi : le déposit est inférieur à ce à quoi je m’attendais : nous n’avons donc plus assez d’argent pour payer nos tickets de bus pour nous rendre à l’aéroport. Comme il ne manque que très peu, je me dis que nous allons tenter le coup au guichet. Et effectivement, c’est passé. Ils n’ont pas rechigné à nous délivrer les billets pour 0,50€ manquant.
Le bus sera pris dans les bouchons et mettra donc plus que l’heure usuelle de trajet. Je regarde ma montre et commence à être un peu angoissée. Nous ne sommes pas en retard, mais il ne faudrait pas qu’il y ait de contretemps. Puis soudain j’ai un flash ! Le bus nous conduit au terminal 2, le terminal Air Asia, sauf que cette fois, nous voyageons avec Qatar Airline, qui doit certainement partir du terminal 1.
En plein dans le mille ! Seul moyen d’accès entre ces deux terminaux : un train. Payant ! Et nous n’avons plus d’argent ! Nous n’allons quand même pas retirer des sous pour 5 pauvres MR, soit à peine plus d’un euro ?!
La chance est avec nous, nous pouvons payer en carte bleue. Il n’y a des trains que toutes les 20 minutes, et la chance nous sourit toujours : le train nous attend, prêt à partir. Nous grimpons dedans.
Soudain, un homme en uniforme s’adresse à Chaton. Je n’ai pas compris la teneur de ses propos mais j’ai vu Chaton ressortir du train immédiatement. Il pénètre à nouveau à l’intérieur, juste avant la fermeture des portes, accompagné de Petite Renarde ou Petit Renard (ça dépend des jours !), le doudou de Chatounette! En trois mois de voyage, elle n’a pas perdu un seul de ses doudous, il aurait été malheureux de perdre son favori le dernier jour !
Nous voilà enfin au bon terminal, formalités habituelles, encore un train pour nous rendre à la porte d’embarquement, gratuit celui-là, et nous grimpons à bord de notre vaisseau. C’est quand même un autre standing que les avions Air Asia !
Au bout de 7h15 de vol, nous faisons escale à Doha. J’en profite pour rédiger le dernier article de ces trois mois de voyage. Pour sûr, nous en garderons de très bons souvenirs.
Notre prochain avion nous conduira directement à Paris, où nous avons hâte de tous vous revoir ! Alors à très bientôt, et à la prochaine pour de nouvelles aventures !
FIN (de 3 mois de voyage passés au Sri-Lanka et à Sulawesi)