Exploration de Kadidiri et de Barracuda Beach – îles Togian
Le petit-déjeuner est servi entre 7h et 10h. Bien entendu, nous le prenons au dernier moment. Et il est vite avalé ! Juste deux crêpes ! Avec du thé et du café.
Chaton nous fait ensuite une petite séance de musculation avec au programme : des pompes sous toutes leurs formes, des tractions, des dips et des abdos. Et on peut dire qu’ils ne sont pas bien sportifs nos amis indonésiens ! Ils en ont bien chié ! Il n’y a que Oula et Tarik qui ont joué le jeu jusqu’au bout, Najim et Fadli ayant à peine fait deux exercices.
L’heure du repas arrive très vite, même repas que la veille, puis nous partons tous ensemble sur la jetée d’une resort voisine. Au bout de cette jetée, une échelle descend dans la mer. Je vois pour la première fois des Némo énormes. En même temps, je n’avais jamais vu non plus d’anémone aussi grosse, peut-être que cela est lié. Il y a beaucoup de coraux morts mais aussi beaucoup de coraux en très bonne santé. Une grande variété, et beaucoup de poissons.
Nous ressortons ensuite de l’eau pour partir à Barracuda Beach. Il y en a pour 15/20 minutes de marche à travers la jungle. La plage où nous arrivons est déserte, cernée par la végétation. Nous nous y baignons et snorkelons. Ni mieux ni moins bien que devant chez nous. J’ai juste pu voir en plus cette superbe rascasse volante, toute déployée, nageant entre deux eaux. Magnifique !
Au moment de rentrer, Tarik émet l’idée de rentrer à la nage jusqu’à chez nous. Tout le monde est partant. Je me dévoue pour rentrer à pied avec Chatounette ainsi que notre sac à dos et les affaires des Indonésiens. Ils sont très inquiets pour moi, de devoir traverser la jungle toute seule, que je me perde, mais personnellement, je suis bien plus inquiète pour eux.
Lorsque nous arrivons chez nous avec Chatounette, le soleil décline fortement. Ils ne sont pas encore arrivés.
A peine 10 minutes après, je vois Chaton s’approcher de notre plage, suivi de près par Tarik. Fadli n’est pas loin derrière. Mais je ne vois ni Oula, ni Najim.
Quand ils arrivent sur la plage, ils m’expliquent que les deux autres se sont arrêtés sur un rocher et qu’ils souhaitent qu’on appelle un bateau pour venir les récupérer. Chaton, Tarik et Fadli montent dans un bateau, et reviennent peu de temps après avec Najim. Et Oula alors ? En fait, Najim avait été pris en stop par un autre bateau, ils l’ont juste transféré de bateau.
Oula, quant à lui, n’est pas resté bien longtemps sur le rocher de Najim, il a voulu rejoindre à la nage la plage précédente et sûrement essayer de rentrer à pied à travers la jungle. Sauf que je n’ai pas vu d’autres chemins que le nôtre, et je me dis que cette plage est certainement inaccessible à pied.
Je me renseigne auprès du personnel de l’hôtel et ils confirment mes craintes. Seulement, nous avons l’impression avec Chaton que cela n’inquiète que nous. Voyant que nous sommes un peu insistants, Tarik finit par se décider pour explorer la jungle à pied, muni d’une mini-lampe torche (« 1001 piles », pour ceux qui ont fréquenté Malik, ça doit vous parler la puissance de l’éclairage ! Très faible.). Moi j’aurai plutôt fait appel à un bateau, voire alerter les secours mais bon…
Une bonne demi-heure après (mais dans ces moments-là, ça vous paraît toujours plus long !), Oula finit par arriver, à la nage. Ouf ! Nous sommes bien soulagés !
Cette « aventure » occupera bien notre conversation pour tout le restant de la soirée ! Tarik a l’impression d’avoir réalisé une prouesse internationale, il est très fier de lui, Najim a bien crû mourir, deux heures après il a encore des palpitations, Oula et Fadli restent discrets sur leurs ressentis mais rigolent de bon cœur aux narrations des autres, et Chaton me raconte en douce sa version de l’ « exploit » : entre 500 et 800 mètres de nage en snorkeling, il aurait pu nager ainsi durant toute la journée !
Nous dînons tous ensemble ainsi qu’avec les autres touristes, tout le monde se mélange, et l’ambiance est très conviviale.
A la fin du repas, nous faisons un feu sur le bord de la plage. Cela nous rend un peu nostalgiques de nos feux à Courdimanche avec tous les copains. La guitare est de sortie, la bonne humeur aussi. Une belle soirée, il manquait juste les copains !
Pratique :
Hébergement : Pondok Lestari : 150.000 Rs par personne, en pension complète. Cabane en bois posée dans le sable, face à la mer, moustiquaire rectangulaire, mandi derrière les logements (toilettes turques, bassin avec la petite casserole en plastique pour se doucher), électricité de 17h30 à 23h. Possibilité de logement avec mandi dans la chambre pour 175.000 Rs par personne, toujours en pension complète. Tarifs sur la base d’une chambre double occupée par 2 personnes.