De Mirissa à Unawatuna et visite de Galle

Nous quittons notre petit paradis pour nous rendre à Unawatuna, autre station balnéaire située à une vingtaine de kilomètres de là. Le temps n’est pas très prometteur.

Et c’est une fois de plus en bus que nous effectuons le trajet. Il faut vraiment avoir le cœur très accroché ! C’est de la deux voies, mais par deux reprises nous nous sommes retrouvés sur la voie du milieu (cherchez l’erreur !) avec d’un côté un bus et de l’autre un gros camion. Finalement, je crois que lorsqu’on est passager, le mieux est de ne pas regarder la route en face de soi et surtout de bien se cramponner. J’ai vraiment eu ma dose de frayeur pour aujourd’hui !

Arrivés sur les lieux, même stratégie qu’à la précédente halte, nous nous installons sur la plage pour ensuite aller rechercher notre logement sans le fardeau des gros sacs. Cette fois-ci par contre, nous nous posons à la terrasse d’un café/restaurant/guest-house. Et comme on s’en doutait depuis un petit moment déjà, la pluie est arrivée. Mais pas la petite pluie tropicale toute douce. Non. La saucée Normande!

Pépère et Mamisa se coltinent la corvée de la recherche du logement. Ils y vont en tuk-tuk et reviennent peu de temps après. Ils ont trouvé ! Nous avons une grande maison rien que pour nous (et le personnel). Nous voulions une piscine, et c’est chose faîte ! La pluie s’arrête juste le temps d’y faire trempette, et se remet à tomber.

piscine de notre logement à unawatuna

Mais il en faut plus à des Normands pour cesser toute activité dès qu’il se met à pleuvoir. En route pour Galle, à 5 km, une destination incontournable du Sri-Lanka bien que n’ayant rien à voir avec les villes sri-lankaises. En effet, on vient à Galle pour son quartier du Fort, construit par des hollandais à l’époque coloniale. Cela fait du bien de voir enfin une belle ville. Car si le Sri-Lanka est magnifique de par ses décors naturels, les villes y sont plutôt un point faible.

Ici, tout est bien entretenu, les rues sont pavées, les bâtiments ont une architecture remarquable et les palmiers n’ont pas disparu pour autant. Un quartier très chic, mais qui a su garder un côté populaire. Trois heures suffisent pour en faire le tour.

Il parait que des tortues viennent au crépuscule sur les plages autour du fort pour se nourrir, j’ai cherché, j’ai attendu, mais je n’ai rien vu. Tant pis. Veni, vidi, rien vu !

Alors que nous étions en train de nous dire que nous avons eu de la chance de pouvoir passer toute l’après-midi ici sans une goutte de pluie, celle-ci se met à dégringoler bien comme il faut. Il ne nous restait plus que 5 minutes de marche pour nous rendre à la gare routière. En même temps, au bout d’une seule minute de pluie, nous étions déjà trempés comme des souches. C’est dégoulinant de partout que nous grimpons dans le bus.

arc en ciel et les chatons en kway sous la pluie à la gare routière de galle

Nous sommes descendus un arrêt trop tôt et c’est les pieds dans la gadoue que nous devons finir le parcours pour nous rendre dans notre nouvelle demeure. Il est trop tard pour retourner à la piscine car il fait nuit, mais ça aurait tout de même été de bonne gaieté que nous y serions allé. Car malgré la pluie, il fait toujours chaud.

De retour chez nous, nous nous essorons et nous posons un peu, jusqu’à ce qu’on se dise qu’il serait peut-être temps d’aller manger si on ne veut pas se retrouver le bec dans l’eau (ah ! ah !).

Armés cette fois de parapluies (merci le personnel !), nous allons à la plage pour nous dégoter un bon petit restaurant. Chacun est repu à la fin du repas. Il n’a pas cessé de pleuvoir. Nous avons la mauvaise idée d’expérimenter un autre itinéraire pour rentrer se coucher, et c’est le triple de distance que nous réaliserons.

Demain, nous voulons aller à Jungle Beach, un autre petit paradis paraît-il, alors priez le bon Dieu avec nous pour qu’il fasse beau demain !

Sur ce, je suis rincée (hé ! hé !), alors bonne nuit !

Pratique:

Visite de Galle : compter 3 heures

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