De Maroantsetra à Sambave
Notre avion est censé décoller à 13h30 ce coup-ci. Nous prenons donc tout notre temps ce matin et profitons une dernière fois de la piscine.
Deuxième trajet sur la piste de bi-cross en pick-up. Espérons que ce soit la bonne cette fois-ci ! La veille, notre avion avait fait demi-tour avant d’atterrir car il avait des ennuis techniques….
A l’aéroport, nous retrouvons les passagers de la veille. Un avion s’approche de la piste d’atterrissage. Ce n’est finalement pas le nôtre, mais celui d’une famille de 4 adultes et 2 enfants. Ils ont affrété un avion rien que pour eux ! Nous les regardons avec envie. Comme quoi, les transports, ce n’est finalement pas un problème lorsque l’on a les moyens…
Le nôtre arrive à peu près à l’heure. Nous montons à bord et nous asseyons où nous le désirons, les sièges n’étant pas attribués. Vus du ciel, les paysages semblent encore plus beaux. Par contre, nous ne sommes franchement pas rassurés car il y a des perturbations et nous savons pertinemment que l’avion a eu des problèmes techniques la veille…
Au bout de vingt minutes de vol, nous amorçons la descente et j’applaudis de tout mon cœur lorsque les roues touchent le tarmac. Petit moment de solitude, je suis la seule à avoir applaudi…
A l’arrivée, mon guide parlait d’un bazar sans nom pour récupérer ses valises, je suis donc très surprise de voir qu’il n’en est rien ! Il y a un tapis roulant, et un contrôleur qui vérifie que chacun repart bien avec la bonne valise à la sortie. Peut-être était-ce dû au fait que notre avion n’était pas bien grand et pas rempli, mais le tout était très bien orchestré et se passerait presque dans la joie et la bonne humeur ! Bien mieux qu’à l’aéroport d’Antananarivo !
Les taxis nous cueillent à la sortie mais ne sont pas plus oppressants que ça. En route vers notre futur logement.
Le premier logement visité est pas mal mais presque trop près de la mer : celle-ci est agitée et le bungalow pas isolé. Le deuxième est complet. Le troisième fait classe de l’extérieur mais miteux de l’intérieur. Nous sommes dépités ! Va pour le troisième, trop la flemme de chercher autre chose, et ce n’est que pour une nuit.
Nous y jetons nos valises et partons marcher en ville. Objectif : confirmer le trajet suivant. Nous trouvons rapidement des 4×4 disponibles dès le lendemain mais les tarifs sont exorbitants : 685€ pour 3 jours ! Ça sera donc le taxi-brousse… Nous voulions faire le trajet en deux fois mais nous avons peur, à l’arrêt intermédiaire, de ne plus pouvoir remonter ensemble. Nous ferons donc le trajet d’une traite. L’estimation du temps est très aléatoire. Il semblerait 24h. Certains parlent de 12 heures, d’autres, de 5 jours… Prenez les paris, le plus loin paie l’apéro !
Sambava est très étendu et ferait passer Maroantsetra pour une petite bourgade de campagne. Pour commencer, les routes sont goudronnées. Et il y a un paquet de maisons en dur. Et des embouteillages ! 80% des véhicules sont des taxis (jaunes !). Les 20% restant se répartissent entre les taxi-brousses, les 4×4, les gros camions de marchandises et quelques scooters. Pas ou très peu (en tout cas je n’en ai pas vu !) de voiture classique.
Rendus à la gare des taxi-brousses, nous prenons les renseignements nécessaires et rentrons chez nous en tuk-tuk (jaune bien sûr !). Il fait presque nuit.
Lorsque nous ressortons pour dîner, la pleine lune se reflète dans la mer et on pourrait presque croire qu’il y a d’énormes spots qui l’éclairent. Nous dînons au restaurant d’à côté en emportant les devoirs de Chatounette le temps que la cuisine se prépare. Comme partout à Madagascar, ils ne savent pas faire cuire le riz. En revanche, les crêpes au chocolat m’ont fait tourner la tête !
Pratique :
Hébergement : Villa Scheridanne : 40000 la chambre triple
Transport : Avion Maroantsetra – Sambava : 275000 A/adulte, 223000 A/enfant. 20 minutes de vol
Taxi depuis la gare : 10000 A/pers, quelle que soit la destination dans Sambave.