De Khao Laem à l’entrée du Parc National d’Erawan
Rien de bien passionnant à raconter aujourd’hui. Je ne me suis pas faite attaquer par une nuée d’insectes hier soir en allant aux toilettes (d’ailleurs, je n’ai pas été jusque-là), mais par contre, nous avons tous très mal dormi. Ce matin, le réveil est donc difficile.
Par contre, on a la bonne surprise de constater que l’endroit où nous avons dormi est un havre de paix (en dehors des bestioles le soir). Ça reprend Chaton: il se voit bien s’installer ici, avec son quad bien sûr !
Il y a une petite rivière qui coule en contre-bas du domaine, avec tout le long, de charmantes petites maisonnettes noyées dans la végétation. Le logement des propriétaires, quant à lui, est un énorme chalet qui ferait rêver plus d’un savoyard !
Malgré un réveil à 8h, nous ne décollons qu’à 11h, on se tient une sacrée flemme ! Surtout que la journée qui nous attend n’est pas des plus folichonnes : des bornes, des bornes, des bornes.
On se fera des mini-haltes : pour regarder ces buffles se baigner, déjeuner, se mettre à l’abri le temps que cette grosse pluie qui n’a duré que 5 minutes cesse. Notre derrière souffre mais on résiste.
Demain, nous comptons aller visiter les chutes d’eau d’Erawan, indubitablement le lieu le plus visité de cette province de Kanchanaburi avec le pont de la rivière Kwaï. On voudrait donc s’en rapprocher le plus possible pour profiter d’autant plus de notre journée dans ce parc.
Nous avons dû faire 180 km : je vous avais bien dit qu’on se rattraperait aujourd’hui au niveau du kilométrage ! D’ailleurs, cela a fini par bercer Chatounette, qui bavait tout ce qu’elle pouvait sur mon bras…
Nous rapprochant sérieusement de notre destination du lendemain, on commence à faire la tournée des hôtels. Ils sont tous en dehors de notre budget qui est d’environ 400 Bahts.
Néanmoins, nous avons failli craquer et exploser le budget. Le logement était à 1800 Bahts. Chaton a tenté une négociation à 1000 Bahts, le mec a hésité puis a refusé. S’il avait dit 1200 Bahts (le triple de notre budget), Chaton m’a dit qu’il aurait cédé. Flûte de zut de crotte !
Une petite maison flottante individuelle, ultra propre, ultra moderne, une salle de bain avec une énorme cabine de douche neuve (comme chez nous en fait, mais en 2 mois, nous avions oublié que cela existait, et après notre périple dans la jungle, le confort se fait d’autant plus ressentir), un lit magnifique tout comme sa parure de draps et le must : tout un pan de mur est une baie vitrée qui donne sur la rivière et la forêt.
La photo ci-dessous est un logement que nous avons visité également, ce n’est pas celui que je viens de décrire mais ça donne une petite idée. En gros, c’est ça mais en mieux et neuf.
Retour à la dure réalité, nous n’avons toujours pas de logement. On trouve finalement un endroit qui propose des chambres de 400 à 1500 Bahts. Nous demandons à voir le logement à 400 Bahts. Oh ! Une maisonnette en bambou ! Ça faisait quelques temps que je me disais que j’aimerai bien y dormir. On en voit partout sur les bords de route.
Je rentre à l’intérieur, et là je me dis qu’il faut quand même y réfléchir à 2 fois. Le sol, ce sont des lattes de bambous où le jour passe, donc les insectes aussi, tout comme les murs et le plafond. Non, modification, le plafond c’est de la tôle posée sur une charpente en bambou, s’il pleut, c’est boucan d’enfer assuré.
J’ai bien peur que mon engouement se révèle autant décevant que celui pour la jungle. C’est mignon comme ça, mais de là à y dormir… On demande à voir un logement intermédiaire mais il n’y en a pas, ça passe tout de suite à 1500 Bahts. Allez, on tente la cabane en bambou, verdict demain.
Contrairement au logement de la veille, il y a de quoi fixer notre moustiquaire, c’est d’ailleurs la première chose qu’on fait. Et côté confort, on apprécie ce petit détail : une prise électrique extérieure, sur notre terrasse, qui permet de se prélasser au soleil sans souffrir de la chaleur ni des moustiques qui sont déjà à l’attaque, grâce au ventilateur fourni. Pour une fois que nous sommes dans notre logement avant la nuit, on apprécie ce moment.