De Chiang Rai à Phayao
Notre plus grande étape en scooter. Nos fesses ont morflé !
Depuis Chiang Rai jusqu’à Phayao, il y a environ 100 kilomètres si on prend la route principale qui est rectiligne.
Nous avions repéré sur notre carte Michelin que des petites routes, beaucoup plus longues, étaient indiquées comme étant « pittoresques » pour reprendre le terme employé par la légende. Et effectivement, cela valait le coup.
Nous ne sommes plus dans la pampa montagnarde, mais dans la pampa des plaines. Ce n’est pas tout à fait le même décor mais c’est sympa aussi.
On peut dire qu’on aura vu un paquet de rizières.
Nous n’étions pas sûrs de pouvoir atteindre Phayao dans la journée, mais on a réussi. Enfin presque, il faisait nuit depuis près d’une heure lorsque nous sommes arrivés.
Il faut dire que nous avons fait plusieurs pauses dont une importante puisque nous avons installés nos hamacs pour nous octroyer une petite sieste qui a duré un peu plus que prévu.
Nous étions au pied des rizières et de ce que nous croyions être un petit temple. On se rendra compte qu’il s’agissait d’un four crématoire… Morbide, mais au moins on avait un silence de mort…
Lorsqu’on reprend la route, on assiste à un coucher de soleil magnifique avec en premier plan les rizières et en second plan les montagnes.
Arrivés à Phayao, c’est la fête ! Les abords sont remplis de voitures et de scooters, et il faut se garer loin pour pouvoir y accéder.
On se charge en premier lieu de se trouver un logement, puis nous nous y rendons.
C’est un très grand marché qui vend toute sorte de chose et où deux allées sont occupées par les stands de nourriture. Chaton ne sait plus où donner de la bouche et goûte à tout. Enfin non, pas tout, sinon il y serait encore. Le choix est impressionnant. Chatounette et moi nous la jouons plus occidentales et prenons des crêpes thaïlandaises (c’est un peu plus croustillant et la pâte n’est pas liquide mais malléable). On se régale tous les trois.
Autour de ce marché, des jeux pour enfants, des structures gonflables, des ateliers peintures sur plâtre, des jeunes qui jouent au foot, d’autres au volley et d’autres qui dansent du hip-hop. C’est très animé.
Cette place se trouve en bordure d’un marais (le plus grand de Thaïlande du Nord) et des rameurs s’entraînent sur leur canot.
Il y a aussi un stand massage à proximité des jeux. Impeccable ! Chatounette va pouvoir s’amuser pendant qu’on se fait dorloter. Enfin, ce n’est pas vraiment le mot car les massages locaux, même s’ils peuvent être très agréables par moment, sont à des moments bien douloureux. Espérons que cela sera bénéfique pour ma nuque qui est toujours bien raide. Il faut dire aussi que depuis plusieurs nuits, nous enchaînons les matelas qui porteraient mieux leurs noms s’ils s’appelaient « planches en bois ». Celui de cette nuit bat tous les records ! Il devait y avoir des clous en plus !