D’Andasibe à Tamatave
En effet, nous n’avons pas dû bien nous comprendre. Nous sommes ponctuels à 8h, fin prêts à partir, mais notre taxi-brousse n’arrivera qu’à 9h30. Nous n’avons rien pu faire d’autre qu’attendre, notre taxi-brousse pouvant arriver d’une minute à l’autre.
Le voilà ! Après cinq minutes de casse-tête chinois pour parvenir à faire rentrer toutes nos bagages, nous montons à bord. Bonne nouvelle : les sièges sont assez larges ! Mauvaise nouvelle : la musique est à fond les ballons… Chaton et moi avons nos boules Quiès, nous sommes sauvés ! Ce n’est qu’à la première halte, après avoir ôté nos boules Quiès que nous nous rendons vraiment compte du volume sonore. Impressionnant ! Pauvres Pépère et Mamisa ! Chatounette, quant à elle, avait mis son casque et écoutait sa propre musique. Pas sûre qu’elle n’entendait que sa musique d’ailleurs.
Les paysages sont agréables à regarder. Nous regrettons de ne pas pouvoir faire ce trajet en scooter. Nous observons de nombreuses scènes de rue.
Au bout de 2h30 de route, pause déjeuner, tout le monde descend. Un boui-boui, où les services d’hygiènes français auraient de quoi faire, fait office de restaurant. Nous commandons tous la même chose pour gagner du temps, nous n’avons droit qu’à trente minutes de pause.
Et c’est reparti pour le taxi-brousse. La personne qui était descendue ici est immédiatement remplacée par une autre. Le volume sonore n’a pas baissé. Nous avons vraiment hâte d’arriver, surtout Chaton dont la sciatique s’est réveillée. Il se tord dans toutes les positions mais ne parvient pas à en trouver une correcte.
Il fait maintenant une chaleur torride dans le bus, mais il semblerait que nous soyons les seuls à la ressentir. Les autres passagers sont en pull. Ceux près des fenêtres ne les ouvrent que lors de nos brefs arrêts pour échanger les passagers. Discrètement, je tire doucement sur la fenêtre pour l’ouvrir un peu plus grand mais le passager devant moi la referme chaque fois instantanément. C’est incroyable !
Nous arrivons enfin à Tamatave. Les routes sont encombrées de pousse-pousses à vélo. Arrivés à la gare routière et sortis du véhicule, nous sommes immédiatement alpagués par un tas de personnes. Nous filons droit et laissons les conducteurs de pousse-pousse sur place. Objectif : trouver un hôtel correct près de la gare des taxi-brousse car nous repartons le lendemain.
Nous marchons une centaine de mètre et le premier hôtel apparaît. Nous nous y engouffrons avec Mamisa. Berk ! Cela ne donne pas du tout envie. Je laisse Mamisa regarder les chambres de l’étage pendant que j’explore les alentours pour en trouver un autre. L’hôtel suivant est à quelques pas et promet eau chaude et wifi pour moins cher. La literie semble correcte et le tout fait bien propre. Parfait ! Je repars chercher la troupe et nous nous y installons. Après avoir pris quelques conseils auprès du réceptionniste, nous partons à la découverte de Tamatave.
Deuxième objectif : trouver un distributeur de billet ou de quoi faire du change, car depuis 2 jours Pépère et Mamisa paient tout, et il ne leur reste qu’un euro dans les poches ! Pour le change de billet, ça va être compliqué car nous sommes dimanche… Le premier distributeur est vide… Le deuxième sort des billets. Ouf ! Car d’après mon guide, nos deux prochaines étapes n’offrent aucune banque ni échange de billets.
Nous déambulons sur l’avenue de l’Indépendance, et apprécions maintenant d’être dimanche : c’est très animé, rempli de famille !
Des attractions sont installées près de l’Hôtel de Ville ainsi qu’à l’autre bout de l’avenue : sur la plage. Parfait pour Chatounette! Elle exploite les structures gonflables et je l’accompagne pour la grande roue. C’est une grande roue manuelle, comme tous les manèges installés ici hormis le petit-train, et le personnel chargé de faire tourner la roue fait tout un show. Ils sont impressionnants à regarder! Nous passons là un bon moment.
Mamisa, Chatounette et moi prenons un pousse-pousse pour rentrer à l’hôtel tandis que Pépère et Chaton rentrent à pied.
Arrivés à l’hôtel, nous découvrons que nous n’avons ni eau chaude, ni wifi…. Pffff ! Désolant !
Repas au boui-boui d’en face, « 6 qui prend » pour Pépère, Mamisa, Chaton et Chatounette pendant que je rédige ceci et me bat avec la connexion wifi pour tenter de publier des photos….
Pratique :
Logement : Hôtel Marotia , 20000 A la chambre double, pas de moustiquaire.
Transport : Taxi-brousse d’Andasibe à Tamatave, 5h30, 15000 A/pers.