Croisière en felouque sur le Nil : jour 4/5

La nuit fut une nouvelle fois très bonne pour tout le monde. Toujours ce réveil au moment du lever du soleil où nous sortons de notre rêverie, non pas à cause de la luminosité, mais du froid. Charlotte, qui se trouve sur l’autre felouque, m’assure pourtant qu’au plus bas de la nuit il a fait 28 degrés. D’ailleurs, la veille, lorsque nous nous étions couchés, nous nous étions mis sous une couverture alors qu’il faisait 31 degrés… Comme quoi on s’habitue vite à la chaleur.

Après le petit-déjeuner (tous les jours des crêpes, pour notre plus grand bonheur !), nous entamons une petite marche à travers les plantations et les deux petits villages que compte l’île. Nous sommes en plein cœur de la campagne égyptienne et de son quotidien.

Nous pensions être invités chez Walid, mon pêcheur-passeur de la veille, par hospitalité, mais non, il faut payer les boissons que nous avons bues mais que nous n’avions en aucun cas commandées. On se demandait d’ailleurs ce qu’on faisait là à attendre, car cela a assez duré, mise à part regarder « Les reines du shopping » version égyptienne. Je crois surtout que Louli, notre cuisinier, était très heureux de revoir son ami après les 6 mois sans le voir.

Nous reprenons notre chemin en direction de nos felouques respectives.

Aujourd’hui, c’est une longue journée de navigation qui nous attend. Ponctuée de pause pour le repas et de baignade.

Nous ne nous lassons toujours pas du paysage. Et nous nous faisons la remarque qu’il n’y a pas eu un seul mètre moche. Pas la moindre construction pour entacher le décor, aucune décharge publique, ni même de bidonville. C’est sauvage tout du long. Avec quelques villages, quelques pêcheurs, quelques animaux, quelques ruines antiques, bordés d’arbres fruitiers.

La baignade dans cette eau limpide et ces 40 degrés est des plus agréables. Et c’est d’un calme ! Il faut juste se méfier du courant qui aurait vite fait de nous emporter.

Le soleil décline rapidement, dès 16h30, et cela sublime le décor. La sérénité. Le temps semble s’être arrêté.

Ah ! Et concernant l’état de ma main, je ne peux pas dire qu’il y ait eu une nette amélioration mais déjà je n’ai plus mal à rien faire. Cela semble moins enflé mais beaucoup plus étalé en revanche. La tache rouge s’est propagée sur tout le dos de la main. Je ne sais pas si c’est bon signe ou pas. Demain, nous serons à Louxor, j’irai revoir un médecin.

Ce soir, c’est notre dernier soir sur notre felouque, et c’est également l’anniversaire de Charlotte qui est sur l’autre felouque. L’équipage nous fait la surprise d’apporter un énorme gâteau d’anniversaire en forme de cœur, avec bougies s’il vous plaît ! Ils nous donnent un petit concert improvisé et personnalisé avec derbouka et tout ce qu’il s’en suit. On tape des mains, on danse, on chante… Un bien chouette moment ! On a vraiment eu une chouette équipe sur cette croisière au fil de l’eau !

Pratique :

Croisière en felouque Les Gréements du Nil, 4 jours et demi et 4 nuits, 280 euros par adulte, 200 euros par enfant, prévoir en supplément 1800 LE de pourboire (100 euros), visites et repas inclus. On recommande vivement! Certainement notre meilleur souvenir de notre voyage en Egypte. Par contre, à éviter en hiver, à privilégier en été (car nuits plus chaudes et moins de bateaux de croisières bruyants)

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