Bolilanga et l’appel à la paresse

A 6 heures ce matin, le réveil pique un peu, mais nos trois compères valent bien qu’on se lève tôt pour leur dire au revoir. On s’attache vite aux gens. Cela faisait une bonne semaine que nous passions notre temps en leur compagnie, mais comme pour les colonies, on avait l’impression qu’on voyageait avec eux depuis six mois.

dernier petit  avec nos acolytes à Bolilanga, Togian
Nos acolytes quittent Bolilanga en bateau

Heureusement que le petit-déjeuner pris juste derrière envoyait du lourd ! C’est bien connu, la bouffe console ! Les pauvres, s’ils me lisent, ils doivent se dire : «  Oh ba super ! Un pancake au chocolat et on n’existe plus ! ». Non, c’était juste une manière de faire une transition, et je n’allais quand même pas divulguer que j’avais laissé quelques larmes s’échapper !

petit déjeuner à Bolilanga : pancake au chocolat et papaye

Le reste de la journée fut tout autant passionnant que la veille : glandouille, lecture, baignade, Uno et on recommence.

Chaton, lui, a donné des cours de plongeon et autres figures acrobatiques. Un groupe d’Indonésiens en vacances ici [mode rageuse on], nous privant de l’exclusivité de l’île, [mode rageuse off] s’amusait à sauter du ponton, et ça a été plus fort que Chaton, il a fallu qu’il intervienne.

Le soir, Chaton perfectionne son anglais en discutant avec eux. Je n’ai pas eu le compte rendu de cette discussion, j’ai juste pris au vol qu’un salaire mensuel moyen était de 80€, en bossant sept jours sur sept, soixante heures par semaine (en travaillant dans le bâtiment par exemple). Un bon salaire (comme travailler cher Mc Donald !) rapporte 200€ par mois. On va rester en France je crois !

Et ce soir, grande première depuis que nous sommes sur les îles Togian, je capte un signal internet ! Ce qui m’a permis de rassurer « môman ». Il faut savoir qu’ici, comme sur toutes les îles de Togian, il n’y a l’électricité que de 18h à 23h et pas d’eau courante. Pour tirer la chasse d’eau, il faut aller remplir à la mer le seau qui nous est fourni, et pour la douche, des cuves sont remplies quotidiennement d’une eau provenant des plus grandes îles. Quand on voit la main d’œuvre que cela nécessite, on peut vous dire qu’on fait bien gaffe à la quantité d’eau qu’on utilise quand on se douche. Et je vous mets au défi de préparer un repas pour une dizaine de personne sans électricité, ni gaz !

Pratique :

Hébergement : Bolilanga : 175.000 Rs/pers./jour en pension complète pour les bungalows standards, salle de bain intégrée (mandi avec eau froide, toilettes assises), face et dos à la mer, à 3 pas de l’eau à marée haute, un peu plus à marée basse, moustiquaire rectangulaire. Mon coup de cœur des îles Togian !

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