Baignade dans le lac Poso à Pendolo

Aujourd’hui, gros programme : farniente !

Les huit cottages disséminés le long de la plage se sont tous vidés ce matin, hormis le nôtre. Nous assistons donc au ménage : les draps, les couvertures, les rideaux et les tapis de douche sont lessivés… dans le lac ! Puis étendus à sécher directement sur le sable. On se rassure en se disant que l’eau est très claire. Mais nous avons désormais un doute sur l’eau de notre douche, elle provient très probablement aussi du lac.

Chaton et Chatounette se baignent pendant que je bouquine.

Puis nous partons explorer Pendolo. Objectifs au passage : acheter nos tickets de bus pour l’étape suivante (Palu) et louer un scooter pour le lendemain.

Nous déambulons dans l’avenue principale. Ici, personne ne parle anglais, alors ce n’est pas facile de se faire comprendre. Une femme, néanmoins, baragouine quelques mots et nous envoie vers un magasin. Celui-ci nous répond : « no, no ! No loket ! ». « Loket » signifie « ticket ». Nous sommes bien avancés.

Nous poursuivons dans l’autre sens. La ville semble endormie. Mis à part quelques ouvriers affairés à la construction d’une maison, nous ne croisons pratiquement personne.

La dame avec ses trois mots d’anglais nous rejoint à scooter. Elle nous demande si nous avons pu obtenir les tickets et nous lui expliquons la réponse de la boutique. On sent qu’elle a très envie de nous aider mais ne sait comment s’y prendre ou s’exprimer.

Nous poursuivons notre chemin, et voyant qu’il n’y a décidément rien à faire dans cette ville, nous retournons à notre plage. Lecture, baignade, télé… une vraie journée de glandouille.

Notre hébergement qui faisait soi-disant restaurant a fermé ses cuisines, et pour cause, nous sommes les seuls et uniques occupants à présent. On nous renvoie dans l’avenue principale pour déjeuner.

Nous y passerons également notre repas du soir. Et c’est à ce moment-là qu’un bus en provenance de Palu s’est garé devant notre gargote, déversant son flux de passagers pour la pause dîné. J’en profite pour discuter avec le chauffeur. D’après lui, il n’y a pas de ticket à acheter à l’avance, juste à attendre à cet endroit-là. Ce qui me met le doute, c’est qu’il nous annonce un bus passant vers 19h, or, nous étions nous même descendus à cet arrêt mais aux alentours de 17h30… Peut-être est-ce parce que je lui demandais l’horaire pour samedi ?

J’en profite pour lui demander ce qu’il y a à faire à Palu, où nous pouvons faire du snorkeling, et il me rencarde sur le même endroit que les guides de Rantepao l’avaient fait avant lui : Tanjung Karang. Il me recommande également un hôtel « pas cher ».

De retour chez nous, mêmes questions au boss. Concernant l’horaire du passage du bus, nous n’aurons pas de réponse plus précise que « en fin de journée ». Et concernant la location d’un scooter pour demain ? Je lui en avais déjà parlé la veille, mais visiblement, il n’avait pas jugé nécessaire de faire les démarches plus tôt. Il appelle un ami.

Une heure après, un homme revient avec une mobylette à passage de vitesses manuel. Il n’y a pas la place pour que Chatounette puisse se mettre debout à l’avant mais en testant la machine, on se dit que ça pourrait le faire. Le prix est bien plus élevé qu’à Rantepao, mais en même temps, nous n’avons pas vraiment le choix : nous n’avons trouvé aucun loueur, et il n’y a rien à faire ici. Ok. Deal.

Nous terminons la journée comme nous l’avions commencée : à glandouiller dans le lit devant la télé.

Pratique :

Location de scooter : 100.000 Rs pour la journée.

Nasi Ayam (riz, poulet, légumes) : 30.000 Rs.

National Cottage & Resto : 250.000 Rps la nuit, négociée à 200.000 Rps incluant le petit-déjeuner, chambre double, eau froide, douche, pas de lavabo, au pied de la plage, propre et hermétique, pas de wifi.