Tour de la baie des Forbans à pied, île Sainte-Marie.
Le rhum d’hier devait être bon, car je n’ai pas la gueule de bois. Lorsque je me pointe au petit-déjeuner, Chaton est déjà attablé et a convenu avec l’Allemand d’aller ensemble au port pour organiser notre départ de l’île.
Nous décollons à 9h avec sa voiture. Il nous conduit à l’île Madame, où se trouve le port des marchandises, mais les personnes qui nous intéressent pour réserver nos places de bateau ne sont pas là.
Nous poursuivons jusqu’au port suivant. L’Allemand a des choses à faire, il nous donne RDV dans 1 heure, soit à 10h30. Mince, Pépère et Mamisa vont trouver le temps long et nous avons prévu de faire une grande marche, j’espère qu’il ne sera pas trop tard lorsque nous rentrerons.
Nous flânons dans la ville, et lorsque l’heure arrive, nous commandons un café et un pain suisse à la boulangerie de notre rendez-vous. L’Allemand nous y rejoint peu après et commande un café. Mais il n’a pas l’air du tout pressé ! Bien au contraire ! Il a toujours autant d’anecdotes à raconter. Elles sont toujours autant intéressantes, sauf que son café ne descend pas vite et que Pépère et Mamisa nous attendent. Je passe certainement pour une grosse impolie en faisant accélérer les choses.
Nous nous arrêtons une deuxième fois au port de marchandises mais il n’y a toujours personne. Sachant qu’il n’y a environ qu’un bateau par semaine pour nous rendre à Maroantsetra, j’aimerai vraiment bien ne pas le rater !
De retour à notre logement, nous nous mettons en marche.
Il n’a jamais fait aussi chaud ! Le chemin n’est pas ombragé et il n’y a pas un pet de vent. La piste prend de la hauteur et nous laisse apercevoir la mer et ses dégradés de bleu. Magnifique panorama ! Nous longeons la mer et ses lagons en nous dirigeant vers le Nord et à 12h20, nous bifurquons pour suivre un panneau qui indique un spot de kite-surf. Pour l’heure, il n’y a pas de kite-surfers mais une somptueuse resort qui nous tend les bras pour le déjeuner.
Nous commandons notre repas et nous occupons avec toutes les activités proposées sur les lieux : slack-line, fléchettes, cricket, transats. L’endroit est éloigné de tout mais est superbe.
Nous nous régalons tous le temps du repas et reprenons la route.
Les petits villages proprets s’enchaînent, les enfants nous saluent presque tous à notre passage, nous croisons pas mal de lavoirs et de puits, ainsi qu’un beau potager financé par des associations européennes. La mer n’est jamais bien loin. En même temps, l’île ne fait que 5 km de large pour 60 km de long.
A 16h, nous retrouvons la route goudronnée de l’île. Nous devions finir par la visite du cimetière des pirates mais l’heure tardive nous fait renoncer. Nous rentrons finalement en tuk-tuk jusque chez nous.
En arrivant, Chaton et Pépère ont droit à une dégustation de betsy-betsy. Apparemment, ce n’est pas à conseiller ! Un degré d’alcool largement au dessus du rhum, et même du Calva!
Nous découvrons également notre repas du soir qui n’attend plus que d’être cuisiné. Il fait 3,5kg mais nous ne savons juste pas ce que c’est : langoustine ? Langouste ? Homard ?
Nos voisins de table ont été envieux en le voyant également, mais nous n’avons pas fait de reste : un régal ! Nous avons juste regretté de ne pas le/la voir mieux qu’avec la simple lumière d’une bougie unique : foutue électricité qui ne fonctionne jamais !!
Pratique :
Hébergement : Chez Mireille : 60000 A/bungalow, salle de bain avec eau chaude, face à la mer, wifi 1h30/jour mais une seule personne à la fois peut se connecter, moustiquaire rectangulaire, propre.