Makassar : Balla Lompoa Museum et Merdeka Pantai
Chatounette ne s’est pas réveillée de la nuit et elle a même dormi jusqu’à 9 heures ! Le pied !
Nous nous rendons sur la terrasse du toit de notre hôtel pour prendre le petit-déjeuner. Nous étions déçus au début : uniquement des toasts avec du beurre et de la confiture, mais une fois qu’on s’en était bien gavé, une assiette nous arrive, avec du riz, de l’omelette et des concombres. Soit ! Enfournons !
Nous redescendons jusqu’à la réception pour relancer notre demande de scooter. Après plusieurs coups de téléphone, un homme se pointe avec notre machine tant convoitée. Chaton aura eu droit à un speech de près d’une demi-heure. Il faut dire que la bécane n’est pas très récente et qu’il y a tout un tas de petits trucs à connaître comme la délicatesse dont il faut user avec la clé pour parvenir à déverrouiller le guidon du scooter.
L’homme nous recommande en même temps tout un tas de destinations à visiter autours de Makassar. Nous en prenons note.
Tout ça nous emmène à 11h30 passé lorsque nous décollons enfin de l’hôtel. Première destination : Balla Lompeo. Nous n’avons aucune idée de ce qu’il nous attend. L’homme nous a parlé de tellement d’endroits différents, que du coup nous mélangeons un peu tout.
Les routes sont très encombrées, même en scooter nous ne parvenons pas à nous faufiler, et il fait une chaleur étouffante. Même quand on roule, l’air est brûlant. Pas très agréable. Nous demandons notre route régulièrement et finissons par arriver à notre destination.
Il s’agit donc d’un musée. De l’extérieur, ça en jette, mais à l’intérieur, c’est plutôt vide. Heureusement que c’est gratuit ! Une fête est en préparation à l’intérieur, les tables sont dressées, et les convives arrivent au compte-goutte avant que deux cars ne débarquent. Vite, sauvons-nous !
Nous explorons les alentours pour trouver un petit resto sympa, mais ce n’est pas l’endroit. Nous repartons en scooter.
Je mets en marche mon GPS et y trouve une petite route longeant une rivière nous permettant de nous rendre à notre destination suivante : Trans Studio, le Hollywood Studio indonésien.
La route est bien plus plaisante : aucune circulation, des jolies maisons en bois sur pilotis, de beaux bateaux et des rizières asséchées.
Nous revoilà sur la grande route. Trans Studio n’est plus très loin. Mais sur la gauche, des pancartes attirent notre attention (une grosse bouée « banane »). Il y a une cabane avec un vigil à l’entrée, il faut payer. Nous hésitons. L’homme ne parle pas un mot d’anglais, nous ne savons donc pas ce qu’il y a derrière exactement. Notre curiosité est plus forte, nous payons.
Nous traversons un petit village aux micro-ruelles et aboutissons sur la plage. Hormis une famille, nous sommes les seuls.
Sur la plage, parmi les détritus, des bananes, des grosses bouées, des petites bouées et des cabanons en bois pour s’y prélasser. Nous en investissons un.
Une dame propose des beignets fourrés à toutes sortes de choses, cela constituera notre repas du midi. Et des donuts au chocolat en dessert !
Deux indonésiens semblent gérer tout ça et discutent avec nous. Enfin, « discutent », c’est un bien grand mot car ils ne parlent pas un mot d’anglais. Ils nous demandent où nous logeons et nous proposent de venir visiter leur logement. C’est 100.000 Rs. Comme dit Chaton, ce petit prix est justifié, ça n’en vaut pas plus. Je lui signale tout de même que nous avons déjà payé plus cher pour la même prestation. Sauf qu’en réalité, le prix donné n’est pas le prix d’une nuitée mais d’un mois entier ! L’hallu ! En même temps, nous ne serions jamais restés ici un mois.
En attendant, Chatounette s’éclate dans l’eau. Les déchets ne la rebutent pas, au contraire, ce sont pour elle de fabuleux jouets.
Chaton, à force de discuter, finit par se dégoter un jet-ski. C’est en bateau qu’il va le chercher. Je le briffe un peu avant pour qu’il ne soit pas déçu : l’engin risque certainement d’être une relique, à peine plus rapide que Manaudou, et encore !
Finalement, c’est un vrai bolide flambant neuf et ultra puissant qu’il se retrouve à piloter. Ça y est, je l’ai perdu ! Je sens que nous allons devoir revenir ici tous les jours jusqu’à notre avion retour. On va peut-être même devoir repousser notre départ…
Il emmène Chatounette pour les cinq dernières minutes de manège, qui s’éclate autant que son père.
Au fur et à mesure, la plage s’est remplie. Les enfants sont sortis de l’école, et il y en a maintenant une tripotée. Chatounette s’amuse avec eux.
Nous resterons donc ici jusqu’au coucher du soleil, toujours aussi beau, avant de rentrer chez nous.
Petite pause douche et rédaction du blog et nous repartons en scooter à la recherche d’un restaurant qui ferait des frites. C’est trouvé, face à la mer, et nous les accompagnons de poulets, calamars et crevettes panés ainsi que de jus de fruits frais : pomme, citron et avocat. Nous rentrons chez nous et ne tardons pas à nous coucher.
Pratique :
Merdeka Pantai ou Merdeka Beach : 5.000 Rs l’entrée sur le site, 3.000 Rs pour garer son scooter, 50.000 Rs la paillasse/le cabanon en bois. 250.000 Rs les 20 minutes de jet-ski. 80.000 Rs par personne la grosse bouée tractée pour 4 personnes.
Location de scooter : 100.000 Rs par jour.
Hôtel Agung à Makassar : chambres à partir de 225.000 Rs petit-déjeuner inclus, eau chaude, télé, wifi, climatisation, impeccable.