Bora-Bora, tour du lagon en bateau, et Heiva

Excursion avec Teremoana Tour

Aujourd’hui nous avons rendez-vous à 8h55 sur le bord de la route pour être récupérés et faire l’excursion « tour du lagon en bateau ».

Notre chauffeur est un peu retard, ce qui nous fait un peu stresser. Il faut dire qu’on a entendu beaucoup d’histoires de touristes qui patientaient  comme ça et dont l’excursionniste n’est jamais venu… Mais non, ouf! Il avait juste un peu de retard.

Nous voici à la pension « Chez Nono » où a lieu le départ de l’excursion. On y retrouve 25 autres touristes, dont les trois filles qui étaient avec nous chez Nathalie à Tahaa. Ah oui, ça fait quand même du monde! On est loin de l’excursion intimiste de Tikehau avec Matehau… En même temps, on savait plus ou moins où on mettait les pieds : une excursion pour touristes comme il en existe tant. Celle-ci nous permet de faire tout le tour de l’île de Bora-Bora, dans le lagon, à bord d’une pirogue version moderne.

On est accueilli en musique aux sons des ukulélés et des percussions, et ça, ça fait toujours plaisir !

Première halte : les raies pastenagues et les requins à pointes noires

Une fois de plus, les animaux sont nourris. On avait entendu dire que le nourrissage des requins était interdit partout en Polynésie, sauf à Bora-Bora où le mal était déjà fait et donc qu’il fallait continuer de nourrir ces requins pour ne pas qu’ils périssent. Après, on se dit que « sacrifier » quelques requins pour permettre de regrouper les touristes à un même endroit pour les voir, c’est pas pire non plus. Les requins ne sont pas maltraités, et vue l’affluence des touristes, les excursionnistes ne sont pas prêts d’arrêter de les nourrir.

En tout cas, c’est toujours agréable de contempler les raies pastenagues dans une eau ultra limpide et chaude. Quant aux requins, perso je ne suis toujours pas hyper à l’aise, je reste toujours sur mes gardes! Surtout que ceux-là, ils nous passent vraiment hyper près !

Lorsque je remonte sur le bateau, je prends presque autant de plaisir à les observer depuis l’air libre, et surtout à l’abri de leurs chicots…

D’ailleurs, une touriste s’est faite croquer la main! Elle ne sait pas si c’est un requin, une raie ou autre chose. Notre capitaine pense qu’elle s’est coupé la main avec la nageoire d’un petit poisson et les infirmières à bord pensent que cela mériterait un point de suture. La pauvre dame ne peut plus se baigner mais apparemment, c’est une vraie poisseuse. Depuis 10 jours qu’elle est en Polynésie il ne lui est arrivé que des malheurs!

Deuxième arrêt : les raies léopards

Alors là, je suis impressionnée ! Un banc de raies léopards est plaqué à un mètre du fond de l’eau. À 9/10 mètres de profondeur, la visibilité a beau être excellente, mon téléphone et sa misérable housse ne rendent pas grand chose. À ce qu’il paraît, elles sont ainsi regroupées car c’est la saison des amours. Elles se déplacent toutes ensemble et parfois, un on-ne-sait-quoi les disperse quelques secondes avant qu’elles ne se resserrent à nouveau. On a interdiction de plonger pour s’en approcher mais ça donnait vraiment envie. Même Chaton a réussi à se tenir !

Troisième stop : les raies mantas

Alors après deux plongées successives, je suis frigorifiée. Donc je ne m’éterniserai pas bien longtemps à cet arrêt. Pourtant, les raies mantas sont mes créatures marines préférées ! Chatounette, elle, n’est même pas entrée dans l’eau. Mais elle a bien fait car, vraiment, ça caillait. J’ai dû faire cinq minutes dans l’eau. Les raies mantas étaient bel et bien là, au nombre de quatre, toujours autant majestueuses… Chaton, lui, tiendra plus longtemps.

Pause déjeuner sur un motu

À présent, nous faisons escale sur un motu pour déjeuner. L’endroit est quand même pas mal du tout. Avec vue sur le Otemanu, le sommet de Bora-Bora. Eau chaude et limpide, sable fin, cocotiers… Un vrai décor de carte postale. Malheureusement, le motu est découpé en petites parcelles, nous avons interdiction de nous promener n’importe où, nous devons rester parqués. Dommage, la pointe du motu donnait envie, mais en même temps, on est déjà dans un très joli cadre, ça va nous laisser du temps pour juste savourer l’instant.

En attendant que le repas se prépare, nous nous faisons une petite séance photo souvenir. Le lieu s’y prête.

À table maintenant. Le repas est bon, mais il manquait de la quantité. Tout le monde n’a pas eu d’ananas, et j’aurais bien repris du poisson crû au lait de coco. Tant pis.

Lors de la digestion, j’apprends à me tresser une couronne en feuille de cocotier. Nous avons également droit à un cours de danse. C’était succinct mais rigolo ! Surtout de voir les autres danser en fait!

Nous remontons à bord de la pirogue.

Dernière escale : le jardin de corail.

Toujours pas les coraux d’Indonésie… Ça reste toujours agréable, mais là aussi, les poissons sont nourris. Et même une murène ! D’après notre capitaine, elle a deux mois, et tous les jours, il lui donne à manger. C’est impressionnant à voir! Lorsqu’il descend près de son antre, elle sort de sa tanière entièrement. Il parvient même à la caresser ! Incroyable !  La murène connaît l’heure du repas. Lorsque je plonge pour m’approcher d’elle, juste après le capitaine, elle sort la tête de sa tanière. Mais lorsque j’y retourne un quart d’heure plus tard, elle ne se laisse plus montrer. En même temps, elle fait peut-être la sieste, ou juste elle digère…

Je croiserais également une espèce d’hippocampe.

De retour à bord, nous bouclons le tour de l’île et revenons sur terre aux sons des ukulélés.

C’était une très chouette journée, mais ça reste cher payé ! On aurait préféré pouvoir se louer un bateau et faire le tour par nos propres moyens. Après, nous n’avions qu’une seule journée pleine sur Bora-Bora, et ça aura permis de balayer très rapidement et facilement tous les centres d’intérêts du lagon.

Résumé en vidéo

Soirée Heiva i Bora-Bora

De retour chez nous, douche, je débute à trier mes photos, mais je suis interrompue. En effet, notre hôte nous propose de faire le taxi moyennant finance. Son prix est correct alors on prend.

Nous nous retrouvons à la ville principale de Bora où aura lieu le Heiva. Nous commençons par acheter nos places. On aurait pû y assister gratuitement en se mettant sur le côté et en s’asseyant par terre ou en restant debout mais la somme demandée est modique et on ose penser que les recettes seront utiles pour perpétuer ces traditions.

Par contre, le choix restant des places payantes n’est pas fou. On est en plein centre mais trop bas pour avoir une excellente vue. Tant pis, on devra faire avec.

Nous avons juste le temps d’aller dîner dans une roulotte avant que le spectacle ne commence.

On a adoré ! Vraiment ! C’est magnifique ! Surtout leurs costumes ! Enfin les musiciens sont tout autant impressionnants! Et quel déhanché de la part des filles! C’est vraiment à voir une fois en live!

Le spectacle terminé, nous retournons à l’endroit où notre hôte nous avait donné rendez-vous pour rentrer. Il est déjà là lorsque nous y parvenons.

De retour chez nous, je fais un premier tri de photos et un petit montage vidéo. Quand je vois que c’est un truc tout simple et que ça a dû me prendre deux heures !!! C’est vraiment long la vidéo !

Il est maintenant une heure et demi du matin, demain nous quittons Bora-Bora pour rejoindre Maupiti. Le bateau étant à 13 heures, ça nous laisse le temps demain matin de ranger nos affaires bien que nous ayons pleins de choses à faire en ville avant de partir.

Pratique

Logement Bora-Bora : Toofa Lodge : camping dans le jardin mais possibilité de dortoirs dans la maison. A 50 mètres de la plage de Matira dans un endroit calme. Lieu modeste mais agréable. Cuisine, douche à température ambiante, wifi. Toofa organise aussi des excursions sur le lagon à moindre coût. 5.000 Francs la nuit avec notre propre tente et donc 3 personnes.

Excursion « tour du lagon de Bora-Bora » : Teremoana Tour. 10.000 Francs la journée, repas et transferts inclus.

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