Pulau Siau : organisation de notre séjour sur l’île
Malgré le coucher tardif, nous sommes réveillés à 8 heures. Nous petit-déjeunons dans la chambre les gâteaux qu’il nous reste puis descendons à la réception.
Nous y demandons à louer un scooter. Le réceptionniste passe un coup de fil puis nous explique que Dominik, un guide indonésien, va passer là dans quinze minutes. En attendant, il nous propose des gâteaux locaux, du thé et du café, et nous montre la brochure des services de guide de Dominik.
L’endroit a l’air prometteur : lacs, sources d’eau chaude, snorkeling, l’ascension du volcan bien sûr, et Mahoro, une île aux allures paradisiaques. Mais pour l’heure, le ciel est menaçant. De gros nuages gris passent et repassent, laissant apercevoir un coup le flanc gauche du volcan, un coup le flanc droit, mais jamais son cratère.
Dominik arrive. Nous discutons avec lui de ses prestations, de ses tarifs puis en venons à parler de notre logement. Il nous propose d’aller voir une guest-house à côté, à cinq minutes à pied, les prix s’échelonnant de 150.000 à 300.000 Rs, incluant le petit-déjeuner.
Rendus sur place, plus aucune chambre n’est disponible ! Un groupe de politiciens a envahi les lieux. Mais comme ils repartent tous le lendemain, nous visitons tout de même les chambres. Autant la chambre la plus chère nous conviendrait parfaitement mais elle est quasiment au même prix que notre chambre actuelle, autant la chambre à 150.000 Rs mérite son prix bas. Dominik nous suggère de revenir demain pour négocier, l’endroit se sera vidé et il sera plus facile d’obtenir un prix convenable. A suivre.
Nous retournons sur la terrasse de notre hôtel, toujours accompagnés du guide, pour parler plus concrètement des tarifs et de l’organisation de ses prestations. Nous partirons donc demain avec lui pour toute la journée : source d’eau chaude le matin où l’on peut également snorkeler, et ascension du volcan en fin d’après-midi pour bénéficier à la fois de la lumière du jour pour contempler la vue sur toute l’île de Siau, et à la fois de la nuit pour voir la lave en ébullition.
Dominik nous recommande ensuite un restaurant, et nous nous y attablons. Poissons au choix (succulents !) et dessert local à base de riz, d’huile de palme (haannn !!) et de café. Pas mal !
Sur le chemin du retour, notre guide nous montre les étalages de noix de muscade, commerce principal sur cette île, et nous explique comment différencier la bonne came de la moins bonne. Si vous êtes amateurs, faîtes-nous signe, il paraît que les prix sont dérisoires comparés à ceux pratiqués en Europe.
De retour à notre hôtel, nous nous séparons de Dominik pour nous octroyer une sieste.
Il nous a proposé de le rejoindre dans une heure et demie : il va donner des cours d’anglais à quelques enfants. Mais à l’heure dite, Chatounette roupille et Chaton et moi aimerions en faire autant. Nous déclinons donc son offre lorsqu’il passe nous rechercher et retournons comater dans notre chambre.
Nous n’en ressortirons que pour l’heure du dîner. Nous faisons un détour par la supérette et tombons sur une personne qui veut nous vendre ses chambres, situées à 50 mètres de là. Nous y allons, mais ne sommes pas conquis. L’endroit était pourtant charmant avec son bâtiment tout en bois verni. Mais il n’y a pas de lit double, juste un lit simple et un matelas posé au sol, sous le lit, qui, si on le met en place, bloque l’ouverture de la porte tant la pièce est exigüe. Tant pis !
Nous nous posons ensuite au restaurant accolé à la superette. C’était très bon, mais les portions infimes. Nous rentrons chez nous, un peu de télé, et ne tardons pas à nous endormir. Enfin je dis ça, mais il est bientôt minuit et personne ne dort là-dedans!
Demain, le départ avec Dominik est prévu pour 8 heures.
Pratique :
Hôtel Jakarta : 325.000 Rs la chambre standard sans petit-déjeuner. Climatisation, télévision. Pas de wifi. 125.000 Rs le lit supplémentaire.