Plongée et hôpital

Nous sommes ponctuels ce matin pour notre journée de plongée à 8h15 devant notre hôtel et son fameux couloir glissant.

Notre taxi arrive peu de temps après pour nous emmener au bateau. OOOOooohh ! Finies les glissades !

Nous récupérons aux passages les 2 mêmes biélorusses ou autre qui s’étaient retrouvées éconduites. On les dépose au même endroit que l’avant-veille. On ne saura pas le fin mot de leur histoire car on a essayé de leur parler mais elles ne nous ont pas répondu. Déjà qu’on n’avait pas eu le droit à un bonjour, je ne sais pas ce qu’on espérait à vouloir entamer une conversation avec elles…

 Nous voilà arrivés au port. Même bateau, et presque la même équipe. Nous changeons seulement de moniteur et de photographe/vidéaste. Pas de français cette fois-ci à bord mais que des personnes d’Europe de l’Est. Chatounette commence déjà à se sentir comme chez elle : elle conduit le bateau.

La deuxième plongée est particulièrement belle. Pas de raies aigles, ni de tortues, ni de dauphins, mais les coraux sont magnifiques et les poissons en abondance. Toujours autant de poissons-lions, des poissons-pierres, des raies pastenagues (celles qui ont des points bleus sur le dos), des némos hargneux et toute la collection de poissons tropicaux… Chaton me montre un corail que nous n’avions encore jamais vu. Il est fascinant ! On dirait des milliers d’alvéoles pulmonaires qui se remplissent et se vident de manière alternée. C’est magnifique !

Cette fois-ci, c’est Chaton qui a un matériel défaillant : il perd de l’air par le détendeur et la valve de gonflage… Le moniteur ne semble pas inquiété par ce problème : « oui, et alors ? ». Chaton finit la plongée sur le détendeur de celui-ci. En même temps, cela a toujours fini de la sorte car Chaton consomme toujours plus d’air que tout le monde. C’est dû à son corps d’Apollon et ses muscles saillants.

Ce matin, le médecin des Arcs m’avait envoyé un message pour prendre des nouvelles de ma main, et suite à ma réponse, il m’avait dit de me rendre à l’hôpital dans les 48 heures. En discutant sur le bateau avec l’organisatrice des touristes de l’Europe de l’Est, celle-ci avait passé quelques coups de fil et m’avait dit de me rendre à 18 heures à Alfa Hospital.

C’est donc ce que je fais une fois rentrée à notre hôtel. Je prends un taxi et me rends à la réception de l’hôpital. Un médecin va me prendre en consultation. Je lui explique toute ma mésaventure (pour ceux qui débarquent : une épine de rose m’a piqué la main il y a 20 jours, la veille de prendre notre avion pour l’Egypte ; cela s’est infecté ; j’ai consulté un médecin de village et j’ai pu obtenir des antibiotiques que j’ai pris pendant 8 jours ; cela s’est amélioré mais j’ai toujours mal).

Je demande au médecin si je pourrais avoir une radio ou une échographie pour vérifier qu’il ne reste pas un bout d’épine dans ma main. Il me dit que cela ne serait pas visible, mais par contre, il a une bien meilleure technique pour le vérifier : le palpé… Quelle ordure ! Je le maudis !

Il est persuadé qu’il n’y a rien, que c’est le restant de l’abcès, et il me confirme ce qu’on m’avait déjà dit : il va falloir ouvrir la main pour drainer. Je lui demande si cela peut attendre. « Oui, 3 jours ». J’ai droit à trois nouvelles journées sous antibiotiques, après il faudra ouvrir si cela ne s’améliore pas.

Au moment de passer au règlement, la femme rencontrée sur le bateau m’avait expliqué que selon mon assurance, je pouvais n’avoir aucun frais à payer sur place, et que l’hôpital pouvait appeler directement mon assurance. La Maif ne m’avait pas répondu à mon mail d’il y a trois jours pour savoir si je serai prise en charge ici en Egypte, alors j’ai du mal à croire qu’un dimanche, à 19 heures, quelqu’un va me répondre. Hé bien si figurez-vous ! Il y a un numéro joignable H24 et 7j/7 pour une urgence à l’étranger ! Parfait !

La dame au téléphone me pose pleins de questions, et m’explique que mon dossier doit être validé par un médecin de la Maif pour savoir si celui-ci sera pris en charge. Cela peut prendre une heure, et bien souvent, le médecin ne regarde même pas le dossier, juste il le valide.

J’attends donc sur les sièges de la salle d’attente que la paperasserie se fasse.

hopital hurghada

Au bout d’une demi-heure, la Maif rappelle. La dame me dit que le médecin souhaite me parler. Etrange ! Je lui refais le topo, il me pose quelques questions supplémentaires, je lui montre les médicaments qu’on vient de m’administrer et il me confirme que dans 3 jours, s’il n’y a pas eu d’amélioration, ça sera l’opération. Et d’après lui, j’ai peu de chance d’y réchapper. Il me propose un rapatriement en France. Euh, bof ! Je lui demande plutôt s’il ne peut pas me trouver un bon chirurgien sur Hurghada. Il me répond qu’il va s’en occuper, mais par contre, il veut m’appeler tous les jours pendant ces trois jours. C’est pas fait pour me rassurer tout ça ! En tout cas, ils ne déconnent pas à la Maif, ils prennent vraiment les choses au sérieux !

Je rentre à notre hôtel en taxi et retrouve Chaton et Chatounette dans les transats du bord de la piscine. Nous nous faisons livrer notre dîner sur place et ne tardons pas trop à nous mettre au lit.

Demain, une nouvelle journée de plongée nous attend. A priori, c’est plutôt recommandé pour ma main car elle sera dans le « froid » de la mer à 26 degrés… C’est toujours mieux que les 38 degrés à l’air.

Pratique :

Hôtel Zak Inn : 340 LE la chambre triple sans petit-déjeuner, climatisation silencieuse et performante, petit frigo, piscine assez grande et propre, au calme, wifi performant à la réception et au bord de la piscine mais pas dans la chambre et pas H24. Tel : 011 55559770 / 012 21741855. Email : zakinn@yahoo.com

Plongée 650 LE : 2 plongées de 45 min minimum avec le niveau 1 (open water), repas, transfert depuis l’hotel. Contact : Ahmed : 0100 655 9421

Journée snorkeling : 450 LEContact : Ahmed : 0100 655 9421

Pack photo plongée 25 euros négocié à 20 euros. 35 euros pour les photos et vidéos (montage de 30 minutes)

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