La Bosnie, c’est fini!

Réveil matinal, 6h30, pour être à l’heure à l’aéroport. Tout se déroule sans problème : essence au passage, pas d’embouteillages, loueur de voiture ponctuel et qui ne nous la fait pas à l’envers à chercher des égratignures qu’on aurait pu faire à la voiture, pas de petits ciseaux ou kalachnikovs trouvés dans nos sacs, on n’est pas non plus recherchées par le FBI au moment de passer la douane, maaaaiiiiiiiis…. J’ai quand même des anecdotes à raconter !

À commencer par l’import de cartouches de cigarettes… On s’était bien renseignées la veille sur Internet, avec des sources fiables (douanes.gouv.fr, service-public.fr, chatGPT ) et on en était arrivées à la décision de rapporter 4 cartouches chacune, et de les déclarer à la douane en arrivant. Ça nous rajoutait 126€ à l’arrivée (42€/cartouche mais une sans taxes), ce qui restait avantageux par rapport au prix des cigarettes en France.

On s’était aussi dit qu’on filerait à ce moment-là tout le restant de notre monnaie locale et qu’on paierait le complément en CB. Bien évidemment, pas de cervelle, on n’oublie de nous délester de notre cash. Bon, on va bien trouver des choses à dépenser…. N’ayant pas vraiment petit-déjeuner, on opte pour une salade chacune et des jus de fruits. Au moment de payer, Coco tend un billet de 50 marks et attend la monnaie retour. Le prank!! Il n’y avait pas assez ! Mais c’est quoi ces tarifs de dingue? Ha ba ça va être vite dépensé !! Coco a ajouté un café au lait à 7 marks quand il était dans tout le pays à 2 marks et nous voilà « débarrassées » de notre argent.

Et puis on a  bien fait de se prendre une salade, notre avion a un retard d’au moins deux heures annoncé. Finalement, ces petits malins parviendront à faire décoller l’avion avec 1h55 de retard. Passées 2 heures de retard, on aurait eu droit à un coupon pour de la bouffe…. Pfff

On finit par embarquer. Vol sans encombres, juste quelques turbulences pile au moment où j’étais aux toilettes, je vous laisse imaginer la scène…

Arrivées à l’aéroport de Beauvais, la file « marchandises à déclarer » est fermée. Il n’y a personne au guichet… Bon, ba, va pour la file « rien à déclarer ». Les portes s’ouvrent et nous sommes libres comme l’air… Impeccable !

Allez, cette fois c’est vraiment fini, le mari de Coco nous a récupérées à la sortie de l’aéroport et nous sommes rentrées chez nous.

L’heure du bilan de ce voyage viendra mais pas tout de suite, je pars demain pour 15 jours en Scandinavie…

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