Heiva i Tahiti
On pouvait faire une grasse mat’ mais il n’y a rien à faire, on est réveillés de bonne heure. Peut-être parce qu’on voulait savourer encore plus notre programme du matin : ne rien faire. Chaton se met à jour de Netflix, Chatounette se remet aux devoirs et moi je peux enfin commencer à mettre le blog à jour.
Lorsque la faim se fait ressentir, nous quittons notre logement pour aller…. Au Mac Do ! Oui, je ne sais pas ce qu’il nous a pris, on a eu une envie de Mac Do!
On voulait ensuite faire un peu de shopping en ville mais c’était sans compter sur le fait que le samedi après-midi, toutes les boutiques sont fermées ! Alors on savait pour le dimanche mais pas pour le samedi après-midi ! C’est dingue ça !
On déambule tout de même un peu dans les rues. Et sur qui tombons-nous une fois de plus? Je vous le donne en mille : Miss Tahiti! Décidément, elle ne nous lâche plus! Chaton hésite à porter plainte pour harcèlement…
Un peu de repos, et on ressort pour aller assister aux spectacles de chants et de danses du Heiva. Ça se déroule juste en face de notre immeuble, pratique !
Wikipédia explique très bien ce qu’est le Heiva alors je lui laisse la parole : « Au cours du Heiva se déroulent des représentations artistiques (chants et danses traditionnels) de groupes en compétition pour différents prix. Les groupes de danse tahitienne sont répartis dans deux catégories : huraavatau pour les danseurs amateurs et huratau pour les danseurs professionnels. Ils comportent généralement 80 à 200 danseurs et sont accompagnés de musiciens. En chant, trois catégories de chants traditionnels sont proposées : les tārava, les ‘ūtē et les rū’au. Au travers de ces performances, de nombreuses disciplines artistiques traditionnelles sont représentées : ’ori tahiti (danse traditionnelle), hīmeme (chant traditionnel), musique, percussions corporelles, ‘ōrero (art oratoire polynésien), costumes. »
Ce soir, c’est le concours « Hura Tau » (écrit en deux mots sur le site officiel du Heiva), c’est à dire celui des danseurs professionnels.
On est fascinés par les tenues, les déhanchés, les musiciens, les mouvements d’ensemble… C’est vraiment un truc où il faut assister au moins une fois. On trouve que le premier groupe à passer était moins bien que celui de Bora-Bora mais que le dernier groupe déchirait tout ! Impressionnant ! Ils doivent être cents personnes sur scènes, sans compter l’orchestre, et leurs déplacements sont millimétrés. Les danseurs et danseuses s’enchevêtrent sans se toucher avec une facilité déconcertante. L’orchestre est lui aussi composé de nombreux musiciens.
Il y aussi les groupes de chants. C’est beaucoup moins impressionnant mais ça reste une belle performance vocale agréable à écouter.
Par contre, il y avait interdiction de filmer ou de photographier quoique ce soit, dommage. Et j’ai bien regardé la foule, je n’ai vu personne en train de le faire. Il y a juste eu cette dame à côté de nous, elle a eu le temps de filmer à peine 3 secondes qu’un ouvreuse (c’était une rae rae alors je ne sais pas comment l’accorder…) est venu(e?) directement pour lui demander de cesser de filmer.
Du coup, toutes les photos suivantes proviennent du groupe Facebook Heiva i Tahiti Officiel.
Bon, ok, on a quand même essayé de prendre des photos, c’est vrai… Mais celles de Facebook sont bien mieux!
EDIT : les résultats du Heiva 2024 sont tombés, le dernier groupe de danse que nous avions particulièrement apprécié (« Tahina No Uturoa » de son petit nom) a été primé plusieurs fois : 2ème Hura Tau, 3ème création meilleur orchestre, 3ème meilleurs danseurs et prix spéciaux en danse.
Pratique
Logement Tahiti : Anani Paofai : 13.000 Francs la nuit. 1 chambre, et canapé convertible en lit. Clim, machine à laver.
Places pour le Heiva : réservation sur le site officiel du Heiva, prix selon la catégorie choisie. Il vaut mieux réserver dès l’ouverture de la billetterie.