Grottes de Maraa, Jardins d’eau de Vaipahi et Teahupoo
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Les grottes de Maraa
Ce matin, je suis debout dès 7 heures du matin, mais Chaton et Chatounette préfèrent traînasser au lit. J’en profite pour mettre en ligne l’article de la veille puis finis par les sortir du lit. C’est qu’on a une location de voiture à amortir !
Nous petit-déjeunons rapidement, préparons nos affaires, et en voiture Simone !
Notre première halte est les grottes de Maraa. Nous garons la voiture sur le bord de la route, et donc presque sur la plage. Des pêcheurs sont en pleine occupation. On les observe ainsi que le lagon et son eau translucide.
Puis nous traversons la route pour découvrir les grottes de Maraa. La première chose qui nous frappe, c’est ce banian impressionnant avec ses lianes qui pendouillent. On adore ces arbres.
L’endroit n’est pas très grand, on en fait le tour en dix minutes mais il y a des panneaux informatifs sur différentes plantes. Nous en lisons un certain nombre. Les grottes sont plutôt des cavités, mais la végétation luxuriante autour et l’eau qui coule dans tous les sens en petites gouttelettes ajoutent du charme à l’endroit.
A l’une d’entre elle, un joli vélo fleuri trône devant. Et à côté, un monsieur un peu étrange. Il nous propose de nous photographier tous les trois devant la grotte. Il est un peu survolté. Il prend un milliard de photos à la volée en changeant d’angle toutes les secondes. Résultat des courses : presque toutes les photos sont floues ou mal cadrées. Il tient à ce que je prenne son dos tatoué en photo à côté de Chatounette et m’explique que le petit garçon tatoué sur son dos, c’est lui en train d’observer une soucoupe volante se poser sur un cocotier. Oui oui ! Bien perché le gars ! Puis il disparaît dans la nature.
Les jardins d’eau de Vaipahi
Nous poursuivons notre virée. Halte suivante : les jardins d’eau de Vaipahi. J’ai adoré cet endroit ! Il s’agit d’une courte randonnée d’une heure trente en prenant le temps de se baigner et d’admirer les points de vue. Il existe des itinéraires plus longs également. Audrey nous avait recommandé un sens précis pour effectuer la boucle et c’était un excellent conseil. En effet, il y a tout une partie où il faut suivre une rivière. C’est glissant à souhait et d’ailleurs il y a de nombreuses cordes pour se tenir. Quand on monte, ça va, mais à la descente… Tous les gens qu’on croisait galéraient pas mal à la descente.
Nous avons donc débuté la montée en suivant cette rivière. On a beau être à l’ombre, on crève de chaud. C’est très ludique, il faut traverser la rivière un grand nombre de fois en marchant sur des petites pierres instables ou en sautant. Toutes les trente secondes, on trempe la main dans l’eau pour nous rafraîchir.
A un moment donné, une jolie cascade nous donne bien envie de nous y arrêter. Chaton n’y va pas par quatre chemins, il enlève ses chaussures et se met en dessous. Je ne me fais pas prier pour le suivre. L’eau est extrêmement bonne. Cela fait un bien fou. J’avais emmené un maillot de bain au cas où mais à quoi bon ? Il fait tellement chaud que je serai ravie de garder un peu de fraîcheur sur moi pour finir cette randonnée.
Nous poursuivons puis quittons la rivière pour rejoindre un chemin bien plus large, couvert d’épines de pins et qui redescend en direction de la mer. On se croirait dans les Landes ! La pente en supplément. Nous atterrissons à un magnifique point de vue sur le lagon.
Nous savourons l’instant présent. La végétation d’un côté, le dégradé de bleus en face, l’odeur des pins… Un chouette moment.
Nous finissons notre boucle et terminons la visite par les cascades, plantations, bassins et aménagements au pied du sentier. Joli !
Halte déjeuner
Il est un peu plus de 13 heures lorsque nous quittons ce lieu. Direction la presqu’île de Tahiti où se trouve le fameux spot de surf de Teahupoo.
Mais d’abord, il fait faim.
Nous nous arrêtons en chemin à un supermarché pour nous prendre de quoi pique-niquer. Enfin un pique-nique de compétition avec un tartare de thon rouge, du poisson cru au lait de coco, un plateau de crudités préparées, du pain et du fromage.
Je repère sur ma carte un spot qui semble tout approprié pour apprécier encore plus notre repas. Malheureusement, une fois rendus sur le lieu, la route n’est pas goudronnée. Cela n’arrête pas Chaton, au contraire, je crois même que ça l’encourage ! Je filme la scène, persuadée que nous allons rester embourbés… Je précise à Chaton que je n’ai pas besoin d’anecdotes pour le blog, cette journée va être suffisamment remplie comme ça. Finalement, ça passe, nous arrivons sur la plage sans encombre, mais il reste le retour…
Hormis le fait qu’il y ait un peu trop de moucherons à notre goût, et un peu trop de nuages pour rendre l’endroit photogénique, c’est vraiment un super spot ! Au calme, face à la mer, avec des grands troncs en guise de bancs, à l’ombre…
Nous dégustons notre repas et terminons en même temps que les gouttes qui commencent à tomber. Finalement, cela n’aura duré qu’à peine cinq minutes.
Au moment de repartir, Chaton repère un itinéraire bis où on voit clairement qu’un véhicule s’y est enlisé peu de temps auparavant. Quel taquineur et joueur celui-là ! Heureusement, il n’y va pas, et tout se passe pour le mieux.
Le spot de surf mythique de Teahupoo
Nous passons sur la fine plage de sable blanc de Maui et atterrissons à la fin de la route à Teahupoo, le spot de renommé mondial pour les surfeurs aguerris. On a beau être pratiquants à nos heures perdues, on ne viendra jamais surfer ici car sur ces vagues, il n’y a pas le droit à l’erreur. La chute ne se fait pas dans l’eau mais sur le récif, dans les coraux. Aïe ! Sans parler de la taille des vagues qui peut atteindre 10 mètres de haut !
On voit clairement que les Jeux Olympiques vont s’y dérouler sous peu. Plusieurs engins de chantier sont à l’œuvre, un pont est sur le point d’être livré, des ouvriers s’affairent un peu partout.
Mais derrière ce chantier, on découvre un coin paisible où il fait bon vivre. Je m’attendais à un paquet de boutiques de surf, des loueurs à tout va, des bandes de jeunes déambuler avec des planches sous le bras mais que dalle. Il n’y a que quelques maisons huppées aux jardins magnifiques, quelques locaux qui squattent le lieu en famille, des touristes, et quelques surfeurs tout de même. Qu’est-ce que c’est calme !
Nous nous faisons une petite balade en longeant la mer. La fameuse cabane pour le jury de la compétition qui a tant fait parler d’elle est face à nous. On ne comprend pas une telle polémique à son sujet. Elle se noie parfaitement dans le décor, il y en avait déjà une avant, et il y a régulièrement des compétitions sur ce spot de surf mythique donc elle va servir régulièrement. D’ailleurs, une compétition va s’y dérouler dans 15 jours, dommage, nous ne serons plus là.
De la plage, on distingue si des surfeurs sont sur la vague mais il faudrait vraiment s’en rapprocher en bateau pour vraiment voir ce qui s’y déroule. Ou une bonne paire de jumelles. De là, par exemple, impossible d’estimer la taille des vagues. Deux mètres peut-être ? Au retour, un jeune homme nous démarche pour un « taxi-boat », ces bateaux qui permettent d’observer les surfeurs à l’abri de la houle. Mais à 3000 Francs la demi-heure par personne, on a décliné. Et de toute façon, il est grand temps de rentrer.
Nous en avons pour plus d’une heure à rentrer. De retour chez Audrey, nous papotons, dinons, jouons au Skyjo et au lit. Sauf pour moi qui rédige le blog et télécharge les photos. Il est maintenant une heure du matin alors bonne nuit !
Pratique
Ecocar : location d’un scooter : 3500 Francs la journée. Location d’une voiture : à partir de 4400 Francs si vous réservez longtemps à l’avance, pas comme nous. On en a eu pour 7500 Francs pour un Dacia Sandero Stepway, les plus petites voitures n’étant plus disponibles.