Et voilà nous y sommes!

Le stress du départ

Enfin le 1er mai 2024. Qu’est-ce qu’on est stressés pour ce voyage! Je ne sais pas trop pourquoi… Parce qu’on vieillit? Peut-être aussi parce que Chatounette me relance tous les mois depuis 10 mois : « qu’est-ce qui va nous arriver cette fois-ci au départ? Tu es sûre que nos passeports sont encore valides? Tu es certaine qu’il n’y a pas de formalités particulières pour le COVID? Et pour entrer aux Etats-Unis, ils demandent quels papiers?… »

C’est le jour J. On boucle les dernières choses à mettre dans les valises (brosses à dents, chargeurs…), on range vite fait la baraque et c’est parti. Pépère nous dépose à la gare RER, on achète nos billets et alors qu’on venait d’affirmer que les billets de train ne dépassaient plus les 5€ le trajet même pour l’autre bout de Paris, on se retrouve avec une facture de 16€50/personne, juste pour l’aller…. Hé oui, l’OrlyVal déroge à cette règle, même le pass Navigo de Chatounette ne fonctionne pas. Boarf, vu ce qu’il nous attend sur place, on n’est plus à cette dépense près!

Premier RER, deuxième RER, OrlyVal, et nous voilà à l’arrivée de l’aéroport de Paris-Orly, avec plus de 3 heures d’avance, comme demandé par la compagnie aérienne French Bee.

Voyager avec une compagnie aérienne low cost, j’ai nommé French Bee

Alors pour le coup, on est vraiment sur de la compagnie low cost! Il faut tout faire soi-même. S’enregistrer aux bornes automatiques, récupérer les billets et les autocollants pour les valises, aller au comptoir d’enregistrement, scanner soi-même son passeport, son billet, ses valises et les charger sur le tapis roulant pour les envoyer en soute.

C’est lors de cette dernière étape que cela a commencé à merder…

En effet, nous avons une tente 2s de Décathlon, ronde, accrochée sur le sac à dos de Chaton. Lors de l’enregistrement à la borne, j’avais tenté de déclarer un sac de plus, pour avoir une idée du surcoût, et j’avais vite lâché l’affaire : 240€ pour enregistrer un bagage supplémentaire… Et juste pour l’aller!

Et au moment d’envoyer le sac à dos de Chaton, avec la tente Décathlon accrochée dessus, ça a coincé, le sac n’est pas passé, le tapis roulant a tourné dans le vide, et cela a mis le comptoir d’enregistrement hors-service…

Un monsieur du personnel de French Bee est venu nous voir, et nous a dit « ha ba oui, ça passe pas, c’est deux sacs différents, il faut raquer ». Mais mon petit monsieur, vous ne connaissez pas Chatoune! Je prends une compagnie low-cost mais je suis encore plus radine que vous! Vous allez voir, ça va passer!

Voyant mon entêtement et ma détermination, le monsieur se retire.

On enjambe le guichet, on récupère le sac de Chaton, on décroche la tente, on la met sur mon sac, j’enroule le tout dans ma sur-housse de sac à dos, je force un peu sur la tente et la housse, et surtout, au moment de poser le sac sur le tapis-roulant, je m’assure que ce qui dépasse soit du bon côté pour que ça ne coince pas au portillon. Nickel Gisèle, c’est passé! Na!

Ah oui, et avant, j’avais demandé au monsieur si les sandwichs ça passait en cabine et le monsieur m’avait dit « non, s’il y a du liquide, ça ne passera pas, ou alors ils vous ferons goûter tous vos sandwichs pour voir genre que c’est pas empoisonné, mais ça va être une galère, French Bee n’aime pas, vous devriez les mettre en soute ». Ba alors là, ils peuvent toujours rêver! Nos sandwichs sont scellés sous plastique, ils vont m’entendre au contrôle des sacs cabines si ça ne passe pas!

La suite des formalités aéroportuaires et le premier vol

Débarrassés de nos gros sacs, nous poursuivons les formalités. Lors du contrôle des sacs en cabine, Chaton a droit à une inspection plus minutieuse. En effet, il a oublié de retirer son ordinateur de son sac à dos. Par contre, aucun problème pour nos sandwichs. Nous montons à bord de notre premier avion où nous en aurons pour plus de 11 heures de vol.

Personnellement, j’ai enchaîne 3 épisodes d’une série et 2 films, entrecoupés de passage de somnolence, d’un repas pas mauvais, de grignotage ultra sucré et de quelques pas dégourdissants. Les 3 Chatons s’accordent à dire que le temps est passé vite.

On s’inquiétait pour l’espace de nos jambes et le confort du siège, mais hormis le fait que les sièges ne soient pas larges, on a trouvé que l’espace était suffisant et que les sièges s’inclinaient bien. On avait également entendu dire que rien n’était fourni, mais avec notre gamme de prix nous avons eu droit à un repas, des écouteurs, une couverture, une lingette rafraîchissante et un masque de nuit. Et les prix à bord de l’avion sont loin d’être abusifs ! J’ai même l’impression que c’est la première fois que je vois des prix aussi bas à bord.

L’escale à San-Francisco

L’escale à San-Francisco est une escale technique. En gros, l’avion se pose pour faire le plein d’essence, nettoyer l’avion et changer le personnel. Il aurait été tellement simple de faire descendre tous les passagers, de les parquer dans une salle d’attente puis de les faire remonter dans l’avion. Mais non. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !

Nous avons droit à toutes les formalités de l’aéroport, avec une queue pas croyable ! Chaton a de nouveau droit à une fouille plus approfondie. En effet, les crèmes Mont-Blanc à la vanille, ça fait tiquer. Mais finalement, il n’y en aurait eu qu’une, cela ne serait pas passé, mais comme elles sont par quatre avec l’emballage en carton autour, c’est tout bon. Et sur l’étiquette, le poids est précisé en gramme et il n’y figure pas le volume en centilitre, donc ce n’est pas considéré comme du liquide. Bon, au pire j’imagine que ce ne serait pas allé bien loin.

Vol San-Francisco-Papeete

Trois heures après (oui, oui, c’était très long ces formalités), nous remontons dans l’avion, aux mêmes places. Au niveau des horaires, on est complètement largués ! Entre notre heure de départ à Paris, l’heure locale à San-Francisco et l’heure d’arrivée à Tahiti…

On avait lu qu’il fallait essayer de dormir le plus possible dans ce deuxième vol pour ne pas trop subir le décalage horaire, mais entre l’attente du décollage où on ne peut pas incliner son siège, le repas qui est servi et qui met du temps à être débarrassé, cela ne laisse plus tellement de temps pour dormir.

« Demain », nous arriverons à 4h30 heure locale à Papeete. Il faudra tenir toute la journée pour ne pas être trop décalés alors zou, je vous laisse, suite au prochain épisode !

Pratique :

Billets d’avion pris avec French Bee 1.400€/pers. l’aller-retour Paris-Papeete

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