De Sal à Sao Vicente

Des chatons ponctuels…

Changement d’île aujourd’hui.

On s’était fixé un départ à 9h de notre logement avec un réveil à 7h pour pouvoir prendre notre temps et ne pas courir. Et pour une fois, on était ultra ponctuel ! On a même hésité à se faire un petit plouf dans notre piscine avant de partir. Bon, là, pour le coup, c’est sûr qu’on aurait été en retard mais la tentation était grande. Après un petit déjeuner pris à notre boulangerie habituelle, face à la mer, on s’est posé 5/10 minutes sur les transats de la piscine sans se jeter à l’eau. Pourtant il fait déjà bien chaud de bon matin.

… mais encore des galères d’aéroport!

9h, c’était l’heure qu’on s’était donné pour être large afin de rejoindre l’aéroport en bus local. Mais on s’était dit que si un taxi acceptait notre tarif de 10€ pour nous y emmener, on prendrait. À peine avons nous mis un pied en dehors de notre résidence qu’un taxi s’arrête à notre hauteur. Il nous propose 20€, le prix touriste classique. On lui en propose 10. Il tente une négociation à 15 et nous lui retorquons que nous allons y aller en bus. Il accepte finalement notre prix à 10€ en prétextant que de toute façon il doit se rendre lui aussi à l’aéroport. Deal !

Pour le coup, on va être hyper en avance !

Et effectivement, nous y sommes à 9h25, notre avion ne décollant qu’à 12h05. L’enregistrement des bagages n’est même pas encore ouvert.

Nous sommes donc les premiers à enregistrer notre valise.

Il faut ensuite passer les contrôles des bagages. Là aussi, c’est trop tôt, il faut patienter. Lorsque ce service ouvre enfin, un flot de personnes se met en file indienne. Comme à notre habitude, nous laissons passer toute la file avant de la rejoindre.

Soudain dans un flot de mots portugais dans les micros de l’aéroport, Chaton croît reconnaître son nom. Nous regardons autour de nous. Effectivement, nous ne reconnaissons pas une seule personne qui patientait avec nous à l’enregistrement des bagages…

Une hôtesse s’approche du contrôle des bagages et demande s’il y a encore des passagers pour Sao Vicente. Nous sommes trois péquins à lever la main. La dame nous demande de doubler tout le monde, ce que nous faisons. Tous les autres passagers ont déjà pris le bus qui emmène à l’avion. Non mais nous quoi! On a failli rater notre vol! Une hôtesse nous escorte pour traverser le tarmac et rejoindre l’avion à pied…

Celui-ci décollera même avec de l’avance. Il s’en est fallu de peu !

Atterrissage à Sao Vicente

Le trajet se déroule sans encombres et nous atterrissons une heure après sur l’île de Sao Vicente, l’île de Césaria Evora.

À l’arrivée, nous nous joignons à un groupe de Français pour rejoindre la capitale culturelle du Cap Vert : Mindelo. Nous y sommes en 10 minutes.

Nous nous faisons déposer près de notre hôtel et découvrons le quartier. Local à souhait !

Repas et sieste!

Après un rapide check-in pour déposer nos bagages, nous partons à la découverte de la ville. Enfin, la priorité est surtout de nous dégoter un restaurant. Il est tout de même 13h50.

On voulait un truc très local, mais nous ne trouvons pas. La faim l’emporte mais le cadre joue beaucoup également. On se retrouve donc dans un restaurant assez chicosse au décor original avec vue sur la mer.

J’avais commandé du poisson-scie mais je pense plutôt avoir mangé du thon. Ou alors les deux poissons se ressemblent étrangement. N’ayant jamais goûté au poisson-scie, je n’en ai aucune certitude.

Derrière ça, nous voulions aller nous balader mais la chaleur a raison de nous. Nous retournons donc à notre hôtel pour profiter de la climatisation… Et faire une sieste!

La vie au soleil…

À 16h50, nous émergeons et décollons.

Premier objectif : réserver notre bateau pour demain matin. C’est chose faite rapidement et facilement en rejoignant le port à un quart d’heure de marche de notre logement. Demain, il nous faudra être matinaux car nous devrons être au port à 6h30.

Un peu plus loin se trouve une belle et grande plage. On s’y pose un bon moment en regardant les joueurs de beach-volley. Ils jouent des matchs en 3 points gagnants avec retour, l’équipe gagnante restant sur place.

Puis nous nous faisons un grand tour à pied à la découverte de la ville une fois que le soleil se couche.

Le soir, nous déjeunons à un restaurant à l’ambiance chaleureuse où nous avons droit à un concert live aux rythmes chaloupés.

La vie au soleil, c’est quand même autre chose…

De retour à notre logement, nous ne nous éternisons pas trop avant d’aller nous coucher.