Chutes de Pliva, Janjske Otoke, Sipovo, Kupaliste Brana, Travnik et Vitez

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Démarrage du mauvais pied

Il est 9h24, et alors que je rédige toujours notre journée en fin de journée, logique !, là, j’ai besoin d’évacuer !

Ça fait suite à hier soir, au restaurant Strati Grad. J’avais donc pris 2 entrées et un plat, et une de mes entrées consistait en de petits pains frits typiques du coin. Bien sûr, je n’avais pas pu tout manger et, le serveur ayant tout posé sur la table d’un seul coup, je m’étais dit que ces petits pains me feraient un excellent petit-déjeuner pour demain. J’en avais quand même mangé quelques uns, Coco y avait goûté aussi, mais il en restait encore 5 ou 6. À la fin du repas, je montre la corbeille de pain au serveur, et je lui demande si je peux les avoir en doggy bag. Le serveur nous débarrasse toute la table et il revient avec ces petits pains bien emballés dans de l’aluminium. J’en salive d’avance à l’idée d’avoir un petit-déjeuner de compétition pour demain.

Ce matin, je me réveille toute guillerette, rien qu’à l’idée de ces bons petits pains savoureux.

Je prends le paquet, m’installe confortablement dans notre « oeuf » suspendu sur l’une de nos terrasses ensoleillées et ouvre le paquet.

D’abord, c’est la surprise, puis l’ahurissement, passe ensuite la colère, un dégoût à presque me soulever le cœur et enfin une déception profonde…. Ce benêt ne m’a pas emballé mes petits pains mais mon restant de polenta à la crème fraîche et au fromage local… Non mais dégoûtée !!! Je m’en faisais une telle joie…

Bref, la journée a mal commencé, pourvu qu’elle ne donne pas le ton à la journée…

Allez, ciao, la suite ce soir…

Heureusement, Coco m’a requinquée pour la journée ensuite en voulant vérifier le niveau d’huile du moteur de notre voiture de location. Je vous raconterai les détails en privé, mais une chose est sûre, ne lui demandez pas de faire de la mécanique sur votre voiture… Indice : regardez ce qu’elle tient dans sa main gauche… En tout cas, elle m’a fait ma journée 🤣

coco fait de la mécanique dans le moteur de la voiture

Les cascades de Pliva

Ça y est, il est 22h45, et j’attaque pour de vrai le récit de cette journée. Après mon désagrément du matin, je me suis consolée avec les bananes que notre hôte nous avait mises à disposition. Et en route !

Nous débutons par un petit crochet afin d’admirer une dernière fois la cascade de Pliva avec un peu de hauteur. Le spot n’est pas mal du tout mais pour pouvoir en profiter, il ne faut pas qu’il y ait de clients à la tyrolienne, car sinon c’est inaccessible. Je me tâte à descendre la tyrolienne à mains nues mais me résigne. Je vieillis !

Janske Otoke

Demi-tour direction Janjske Otoke. L’endroit est vraiment charmant. La rivière se scinde en d’innombrables bras pour se rejoindre un peu plus bas et former une belle cascade, bien que difficilement visible avec toute la végétation qu’il y a autour. Nous déambulons une petite heure dans ce dédale aquatique, sirotons un jus dans un spot tout approprié puis reprenons la voiture.

Sipovo

Nous retournons sur nos pas et faisons une courte halte à Sipovo. A la base, nous voulions y déjeuner en bordure de rivière mais nous ne trouvons aucun restaurant. Cette ville ne nous plaît pas alors nous décidons de nous acheter de quoi pique-niquer pour déjeuner à Kupaliste Brana Jajce, l’endroit où nous étions la veille et que nous avions particulièrement apprécié.

Kupaliste Brana Jajce

L’endroit ne ressemble pas du tout à la veille. Hé oui, c’est samedi, du coup c’est blindé de monde! Enfin rien de comparable aux cascades de Kravica et l’ambiance reste super chouette. Ça joue au volley ball, ça pique-nique, ça se baigne… Dommage que j’ai une épaule et un poignet en moins sans quoi je me serais bien incrustée au beach-volley !

Nous nous rafraichissons dans l’eau, pique-niquons, et retournons dans l’eau. On se fait violence pour quitter cet endroit mais nous avons réservé ce soir un hôtel avec piscine alors on aimerait bien avoir le temps d’en profiter un peu.

Travnik

À un croisement, mon GPS indique de tourner à gauche mais un panneau routier indique Sarajevo à droite. C’est étrange car nous devons nous diriger justement vers Sarajevo… Je dézoom sur ma carte et ne comprends pas pourquoi Sarajevo est indiqué de ce côté : ça semble beaucoup plus longs en kilomètres…

Je choisis de suivre mon GPS. Je comprendrais plus loin pourquoi Sarajevo était indiqué de l’autre côté. En effet, l’itinéraire de mon GPS (toujours cette fameuse appli OsmAnd) nous fait emprunter sur un peu plus de 11km une route non goudronnée. Coco est ravie, elle adore ce genre de route ! On ne croise personne, les paysages sont chouettes, nous sommes en pleine forêt, nous regrettons juste de ne pas avoir croisé d’ours. Ou ne serait-ce qu’une biche, un lapin, un écureuil 🐿️. À l’avenir, je regarderai peut-être un peu mieux tout de même l’itinéraire proposé par OsmAnd car l’appli détaille vraiment bien le trajet en indiquant notamment le revêtement de chaque route (entre autres).

Finalement, nous retrouvons le goudron et poursuivons.

Halte suivante : Travnik. Une fois encore, il y a une forteresse. C’est payant alors on renonce : chaque fois que nous avons visité une forteresse, c’était décevant alors nous rebroussons chemin. En contrebas, il y a une cascade alors nous nous y rendons. Cet endroit est pitoyable ! C’est blindé de boutiques souvenirs, la cascade est minable, c’est crade et abîmé, ça pue, bref, vraiment pas un endroit qui mérite un crochet ni même une halte.

Allez, direction notre hôtel maintenant !

Vitez

Je suis un peu déçue en arrivant, les photos sur Booking rendaient mieux. Mais bon, ça reste très correct. Nous prenons juste le temps de déposer nos valises et courrons nous ruer dans la piscine. Quel pied!

On se fait sécher sur les chaises longues et on retourne dans notre chambre. Douche, recherche d’un resto pour ce soir (connexion Wifi pitoyable au passage) et on se met en route.

Mais au moment de partir : ma carte bancaire ! Qu’est ce que j’en ai encore fait?

Je retourne mon sac à dos, ma valise, je fais toutes les poches de mes fringues mais que dalle. Je fais maintenant le tour de la voiture : boîte à gants, vides poches, coffre. Tiens ! J’ai une veste qui traine dans le coffre ! Je lui fais les poches. Ouf! La voilà ! Coco a failli craquer, elle n’en peut plus de moi. Je la comprends, moi aussi je n’en peux plus de moi. Comme je nous fatigue !