Snorkeling au large de Sihanoukville
La pluie bat encore son plein cette nuit et tôt ce matin, mais dès que nous nous levons, le ciel en fait autant ! Deuxième bonne nouvelle de la journée : les bateaux prennent enfin le large pour emmener les touristes sur les îles voisines. On ne tergiverse pas cent-sept ans et réservons illico un bateau.
On est comme des gosses à qui on vient de dire qu’ils iraient à Disney ! On fait nos sacs en deux temps trois mouvements alors que le bateau nous attend déjà. On se prend pour des stars à Saint-Tropez sur leur yacht et on se le dit encore une fois : « là, c’est les vacances ! ». On frime, on se la raconte, on se répand sur le « ponton », on kiffe !
On sait tous très bien que le snorkeling ne sera pas folichon : il n’y a pas de visibilité. Alors on savoure d’autant plus le simple fait d’être sur un bateau, au soleil, au chaud, tous ensemble.
Première halte près d’une île dont l’accès est interdit car il s’agit d’une île privée. La mer, elle, appartient à tout le monde. Plouf ! Hummm, elle est chaude ! Comme prévu, la visibilité est mauvaise : on doit y voir à 1,5 mètre. C’est dommage car il doit y avoir du potentiel. Les poissons ne courent pas en masse mais il y a de très jolis coraux. Nous restons là à batifoler jusqu’à en avoir fait le tour puis remontons à bord.
Deuxième halte près d’une île elle aussi privée donc interdite. On passe outre le règlement. Il aurait été dommage qu’il en soit autrement car l’endroit se prête particulièrement à la prise de photos. On passe un temps certain à se prendre en sautant. Il y a beaucoup plus d’échecs que de réussites. Surtout lorsqu’on complique la tâche au photographe en lui demandant de nous prendre à deux puis trois ensemble…
La troisième halte devait se faire à Koh Ta Kiev, une île qu’un ami installé au Cambodge depuis plusieurs années maintenant m’avait recommandée d’aller. Malheureusement, notre capitaine refuse d’y aller. Pour lui, il y a trop de vent et donc trop de houle pour s’y rendre ; d’ailleurs, aucun bateau ne s’y est risqué. On a beau insister, faire la poule mouillée, rien n’y fait. C’est bien dommage, surtout que c’est là que nous devions faire notre pause déjeuner. La troisième pause sera donc finalement une autre pause snorkeling au large d’une autre île.
On se bouscule subitement beaucoup moins au portillon pour descendre du bateau. En effet, nous sommes accueillis par des méduses… Qui va se lancer le premier ? Chaton bien sûr ! Beaucoup renoncent. Margot, Pépère et moi hésitons puis nous jetons à l’eau. Non sans avoir bien regardé au préalable où se trouvaient ces horreurs gélatineuses. Beau potentiel ici également, c’est vraiment dommage cette visibilité trop pourrie. Personne ne se sera fait piquer par les méduses, et heureusement ! Sauf peut-être un poisson… On ne sait pas bien qui, de l’un ou de l’autre, mangeait qui. J’ai pourtant lu que les méduses ne mangeaient que du plancton. On se demande donc ce que faisait ce petit poisson à l’intérieur de cette méduse… Si quelqu’un sait, qu’il se manifeste !
Nous remontons à bord pour rentrer chez nous, ravis de ce moment passé à bord, et en compagnie d’Anna. Robert n’a pas voulu suivre, il n’aime pas monter sur les bateaux, il dit qu’il perd 2 ans de sa vie à chaque fois qu’il y monte…
Nous déjeunons, puis selon : lisons, dormons, faisons les devoirs, rédigeons le blog…
En fin d’après-midi, nous longeons la côte pendant 3km aller, 3 km retour et sommes soulagés de voir que toute cette partie du littoral a été préservée (si l’on n’a pas le recul nécessaire pour voir toutes les grandes tours se construire derrière). C’est arboré, avec des petits bungalows traditionnels, et fréquenté par des cambodgiens. Cela fait plaisir à voir !
De retour à notre logement, on passe à l’apéro. Je n’ai bu qu’un verre mais je sens déjà l’alcool me monter à la tête…